Toute personne possédant un chien sait que sa santé peut parfois connaître des bas. La plupart du temps, les symptômes peuvent avoir un grand nombre de causes plus ou moins graves, ce qui complique le diagnostic. Or, sans diagnostic, difficile d'espérer soigner le malheureux.
Il est donc important de savoir identifier les symptômes indiquant que son chien est ponctuellement mal en point ou chroniquement affaibli, et d'avoir une petite idée des maladies auxquels ils peuvent correspondre.
Les maladies pouvant affecter le chien peuvent être classées en plusieurs catégories selon leur origine :
Toutes les maladies se traduisent par définition par l'apparition à plus ou moins long terme de symptômes chez le chien. Parfois, ces derniers sont faciles à reconnaître : certains sont même caractéristiques d'une maladie en particulier, ce qui facilite le diagnostic. C'est le cas par exemple de l'ictère (jaunissement de la peau et de la pupille de l'oeil), qui trahit à coup sûr une insuffisance hépatite aigüe chez le chien.
Malheureusement, la plupart des symptômes ne sont pas aussi facilement reconnaissables ni même associables à une maladie en particulier. C'est ainsi qu'une prise de poids peut avoir des origines environnementales, hormonales, cardiaques, hépatiques ou même tumorales. De la même façon, une perte de poils conséquente n'est pas forcément liée à une maladie de peau : cela peut aussi être la conséquence par exemple d'une carence du chien en vitamines, d'une maladie génétique ou d'un problème hormonal.
Pour établir un diagnostic précis, mieux vaut donc éviter de se focaliser sur un symptôme en particulier, mais plutôt être attentif à l'ensemble des changements qui touchent le chien malade. Des signes comme une baisse d'appétit ou une urine plus foncée que d'ordinaire peuvent sembler anodins ; pourtant, ils sont souvent le signe d'un problème plus profond et ne doivent donc pas laisser le maître indifférent.
Voici quelques constantes de référence pour la gent canine :
Lorsqu'on constate un écart par rapport à ces valeurs de référence, il peut y avoir une explication tout à fait normale : par exemple, après un effort, le rythme cardiaque et la respiration du chien sont plus rapides.
Si en revanche il ne semble pas y avoir de cause évidente à certains symptômes que l'on constate, il peut s'agir d'un signe de maladie. En cas de doute, il est préférable de contacter un vétérinaire.
Pour autant, tous les symptômes ne sont pas quantifiables de manière aussi précise : un changement brusque de comportement, une perte de poils conséquente ou un essoufflement sans effort particulier doit tout autant retenir l'attention et conduire à se tourner vers un vétérinaire.