Les symptômes du chien

Un Welsh Corgi dont un vétérinaire est en train d'examiner les oreilles.

Toute personne possédant un chien sait que sa santé peut parfois connaître des bas. La plupart du temps, les symptômes peuvent avoir un grand nombre de causes plus ou moins graves, ce qui complique le diagnostic. Or, sans diagnostic, difficile d'espérer soigner le malheureux.


Il est donc important de savoir identifier les symptômes indiquant que son chien est ponctuellement mal en point ou chroniquement affaibli, et d'avoir une petite idée des maladies auxquels ils peuvent correspondre.

Les diverses origines des maladies du chien

Les diverses origines des maladies du chien

Les maladies pouvant affecter le chien peuvent être classées en plusieurs catégories selon leur origine :

 

  • les maladies causées par un agent pathogène : virus, bactérie, champignon, parasite, etc. Elles peuvent être contagieuses ou non ;

 

  • les maladies auto-immunes et les allergies du chien, causées par un mauvais fonctionnement de son système immunitaire. Elles ne sont pas contagieuses ;

 

  • les maladies génétiques : elles peuvent être présentes dès la naissance (on parle alors de maladie congénitale) ou apparaître plus tard. Elles ne sont pas nécessairement héréditaires ;

 

  • les maladies liées à l'environnement : elles ont pour cause des facteurs environnementaux comme la pollution, la chaleur ou l'exposition à certaines substances toxiques (par exemple les effets du tabagisme passif chez le chien) ;

 

  • les maladies liées au mode de vie : elles ont pour principales causes une alimentation déséquilibrée ou un manque d'activité physique ou intellectuel du chien.

Apprendre à reconnaître les symptômes du chien

Apprendre à reconnaître les symptômes du chien

Toutes les maladies se traduisent par définition par l'apparition à plus ou moins long terme de symptômes chez le chien. Parfois, ces derniers sont faciles à reconnaître : certains sont même caractéristiques d'une maladie en particulier, ce qui facilite le diagnostic. C'est le cas par exemple de l'ictère (jaunissement de la peau et de la pupille de l'oeil), qui trahit à coup sûr une insuffisance hépatite aigüe chez le chien.

 

Malheureusement, la plupart des symptômes ne sont pas aussi facilement reconnaissables ni même associables à une maladie en particulier. C'est ainsi qu'une prise de poids peut avoir des origines environnementales, hormonales, cardiaques, hépatiques ou même tumorales. De la même façon, une perte de poils conséquente n'est pas forcément liée à une maladie de peau : cela peut aussi être la conséquence par exemple d'une carence du chien en vitamines, d'une maladie génétique ou d'un problème hormonal.

 

Pour établir un diagnostic précis, mieux vaut donc éviter de se focaliser sur un symptôme en particulier, mais plutôt être attentif à l'ensemble des changements qui touchent le chien malade. Des signes comme une baisse d'appétit ou une urine plus foncée que d'ordinaire peuvent sembler anodins ; pourtant, ils sont souvent le signe d'un problème plus profond et ne doivent donc pas laisser le maître indifférent.

Quelques constantes chez le chien en bonne santé

Quelques constantes chez le chien en bonne santé

Voici quelques constantes de référence pour la gent canine :

 

 

  • son rythme cardiaque se situe entre 60 et 120 battements par minute, sachant que plus il est grand et vieux, plus son coeur bat lentement ;

 

  • sa fréquence respiratoire est comprise entre 15 et 30 mouvements par minute ;

 

  • les chaleurs de la chienne durent entre 10 et 15 jours et surviennent tous les quatre à douze mois selon les races ;

 

  • un chien boit quotidiennement entre 50 et 60mL d'eau par kilogramme de poids corporel : cela correspond à un demi-litre d'eau par jour pour un animal de 10 kg et un litre pour un individu de 20 kg ;

 

  • il défèque en moyenne deux fois par jour, et son urine est claire et non odorante.

 

Lorsqu'on constate un écart par rapport à ces valeurs de référence, il peut y avoir une explication tout à fait normale : par exemple, après un effort, le rythme cardiaque et la respiration du chien sont plus rapides.

 

Si en revanche il ne semble pas y avoir de cause évidente à certains symptômes que l'on constate, il peut s'agir d'un signe de maladie. En cas de doute, il est préférable de contacter un vétérinaire.

 

Pour autant, tous les symptômes ne sont pas quantifiables de manière aussi précise : un changement brusque de comportement, une perte de poils conséquente ou un essoufflement sans effort particulier doit tout autant retenir l'attention et conduire à se tourner vers un vétérinaire.

Mise en garde

Les propos et conseils formulés ici ne remplacent pas l'expertise d'un professionnel, d'autant que chaque chien est unique. En cas de besoin ou de doute, il convient donc de se tourner vers un vétérinaire.
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Reconnaître un chien malade
Par Aurélia A. - Dernière modification : 10/18/2024.

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