Russkiy Toy

Russkiy Toy

Autres noms : Petit Chien Russe ou Russian Toy
Nom d'origine : Russky Dlinnocherstny Toy Terrier
Pays d'origine : Russie
Groupe : Chien d’agrément et de compagnie

Qualités du Russkiy Toy

Tempérament du Russkiy Toy

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Russkiy Toy

Avec les enfants

Le Russkiy Toy au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques du Russkiy Toy

Espérance de vie
De 12 à 13 ans
Poids
De 1 à 3 kg
Taille
De 20 à 28 cm

Le Russkiy Toy : pour qui ?

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur le Russkiy Toy

ApparenceVariétésHistoireCaractèreÉducationSanté
EntretienAlimentationUsagesPrixDivers

Le Petit Chien Russe porte bien son nom, puisqu’il fait partie des plus petites races de chien au monde aux côtés notamment du Chihuahua, dont il partage plusieurs caractéristiques.

 

Son corps carré au ventre levretté est plus haut au niveau du cou que de la croupe. Les membres, à l’ossature fine et la musculature sèche, sont assez longs, donnant l’impression qu’il est haut sur pattes. La queue est relativement courte, portée en faucille ou en sabre, et frangée dans le cas des sujets à poil long. Dans les territoires où la caudectomie est autorisée, la queue coupée est acceptée, à condition toutefois de laisser un moignon comportant de 2 à 4 vertèbres.

 

Sa tête est petite en proportion du corps, avec un stop clairement marqué. Le museau est pointu se termine par une truffe de préférence noire. Les yeux sont grands, ronds et très expressifs. Leur couleur doit être d’un marron le plus foncé possible. Quant aux oreilles, qui représentent un signe distinctif de la race, elles sont attachées hautes et tenues relevées. Grandes et fines, elles forment deux triangles isocèles sur le crâne. Celles de la variété à poil long sont couvertes d’un poil long et épais retombant en panache.

 

Ce chien n’a pas de sous-poil. En revanche, son poil de couverture diffère selon les individus, au point qu’on distingue deux variétés de la race : chez la variété à poil lisse, il est court, lisse et brillant, tandis que chez la variété à poil long, il est de longueur moyenne (3 à 5 cm). Les représentants appartenant à cette dernière portent également des franges au niveau des oreilles et de la queue, qui recouvrent entièrement l’extérieur de l’oreille une fois qu’ils sont devenus adultes.

 

Plusieurs couleurs de robe sont autorisées : noir et feu, marron et feu, bleu et feu, lilas et feu ainsi que rouge charbonné de bleu, de marron ou de noir. Il existe aussi certains sujets unis : leur pelage est de couleur rouge, fauve ou crème. La couleur la plus commune est le noir et feu.

 

Enfin, il n’existe pas vraiment de dimorphisme sexuel chez cette race : mâles et femelles ont sensiblement les mêmes dimensions et le même aspect.

Taille & poids du Russkiy Toy

Taille
De 20 à 28 cm
Poids
De 1 à 3 kg

Standard du Russkiy Toy

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Russkiy Toy doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

Les associations canines nationales et internationales font généralement la distinction entre deux variétés de Petit Chien Russe : celle à poil lisse, parfois appelée à poil court, et celle à poil long. Même si ce n’est pas courant, car les éleveurs de Russkiy Toy ont généralement plutôt tendance à se spécialiser sur l’une ou l’autre, ces variétés peuvent être croisées : on obtient alors des portées mixtes, comportant à la fois des individus au pelage court et d’autres au pelage long.

 

La variété à poil long, avec ses franges spécifiques au niveau des oreilles, est la plus recherchée par les amateurs, et aussi la plus courante. Elle arbore un poil mi-long (entre 3 et 5 cm) sur le corps, tandis que la queue et les oreilles sont garnies d’un poil long et épais formant des franges caractéristiques.

 

La variété à poil lisse a en revanche un poil de couverture court et couché, d’aspect brillant. Historiquement, les premiers représentants de la race étaient tous à poil court.

 

Aucune des deux variétés de Russkiy Toy n’a de sous-poil. Plus largement, mis à part leur pelage, elles sont parfaitement identiques, aussi bien au niveau du caractère que des caractéristiques physiques.

Le Petit Chien Russe est une race de chien récente, mais son histoire a débuté dès le 18ème siècle, en Russie, avec l’importation de nombreux Toy Terriers Anglais. L’un d’entre eux fut même adopté par l’empereur Pierre Ier le Grand (1672-1725), lors des dernières années de sa vie et de son règne.

 

Durant les 18ème et 19ème siècles, la popularité du Toy Terrier ne fit qu’augmenter auprès de l’aristocratie russe. Ils devinrent incontournables, et au début du 20ème siècle étaient clairement devenus un symbole de prestige. Participer aux évènements culturels et aux différentes réunions sociales accompagné d’un petit chien bien éduqué, était devenu la norme de la bonne société de l’époque.

 

Si de nombreuses importations eurent lieu depuis la Grande-Bretagne, la plupart de ces chiens étaient nés en Russie, et un programme d’élevage peu strict avait déjà commencé à les différentier progressivement de leurs ancêtres. Présents dans les expositions canines russes depuis un certain temps, ils commencèrent d’ailleurs à être officiellement appelés Toy Terriers Russes à partir d’une exposition tenue à Saint-Pétersbourg en 1907 au cours de laquelle 11 spécimens furent présentés.

 

La révolution de 1917 allait changer les choses : associé à l’aristocratie, le Toy Terrier Russe connut un déclin soudain et brutal, qui le laissa au bord de l’extinction. Quelques éleveurs tentèrent de préserver la race, mais ils affrontèrent de nombreuses difficultés à une époque où l’élevage canin était guidé par le régime, qui encourageait plutôt le développement de chiens pouvant être utilisés par les militaires.

 

Le décès de Josef Staline en 1953 allégea les contraintes et quelques éleveurs de Moscou, Saint-Pétersbourg, Svendlosk et Irkoutsk purent faire renaître la race. Mais après 40 ans, il n’existait plus de spécimens à l’ascendance parfaitement connue et aux caractéristiques pures, si bien qu’ils durent repartir de zéro, à partir d’individus présentant des caractéristiques similaires à celles connues autrefois.

 

L’année 1958 marqua un tournant pour la race, lorsqu’un individu nommé Chicky naquit avec des poils longs et des franges au niveau des oreilles et de la queue. En effet, jusqu’à présent, tous les représentants de la race avaient un poil lisse et court. L’éleveuse Yevghenina Zharova souhaita pérenniser ces caractéristiques et le croisa avec une femelle au poil plus long que la moyenne et en lançant ainsi un programme d’élevage spécifique. Son initiative fut couronnée de succès : à partir de 1966 et de la création d’un standard dédié, ces chiens furent considérés comme relevant d’une race distincte du Toy Terrier Russe et nommée Toy Terrier à Poil Long de Moscou.

 

L’année 1988 marqua un autre tournant, car la Russian Kynological Federation (RKF), l’organisme de référence en Russie, décida alors d’unifier de nouveau les poils courts et les poils longs sous un même standard, les considérant comme deux variétés d’une seule et même race.

 

Dans les années suivantes, suite à la chute du rideau de fer en 1989, les premiers spécimens de Toy Terrier Russe purent partir à la conquête de l’Europe et la race commença à se développer, notamment en Finlande et dans les pays de l’Est.

 

Toutefois, l’ouverture des frontières provoqua aussi un afflux de nouvelles races en Russie, qui remplacèrent les chiens locaux dans le cœur des amateurs de la gent canine. De ce fait, dans les années 90, ce chien fut de nouveau au bord de l’extinction en Russie. Toutefois, d’une part il avait déjà pris pied à l’étranger, et d’autre part les éleveurs russes réussirent à maintenir dans leur pays un pool génétique suffisant pour garder la race en bonne santé.

 

Dans la première décennie des années 2000, les choses s’accélérèrent. Ainsi, en 2006, la Fédération Cynologique Internationale (FCI) la reconnut à titre provisoire et lui donna le nom officiel de Russian Toy, retirant l’appellation Terrier. En français, le nom retenu par l’organisme fut celui de Petit Chien Russe. Deux ans plus tard, en 2008, un club de race fut fondé aux États-Unis (le Russian Toy Club of America), et la même année l’United Kennel Club (UKC) américain accepta lui aussi la race. L’American Kennel Club (AKC) en fit de même en 2010 en l’incluant dans son Foundation Stock Service (FSS), étape préalable à une reconnaissance pleine et entière.

 

En 2017, le Petit Chien Russe obtint la reconnaissance définitive de la FCI, ainsi que du célèbre Kennel Club (KC) britannique. De fait, il est aujourd’hui reconnu par la majorité des grands organismes canins nationaux – c’est le cas d’ailleurs notamment du Canadian Kennel Club (CKC), par exemple.

 

Aujourd’hui présent un peu partout en Europe, il demeure en revanche rare aux États-Unis, et c’est ce qui explique que la reconnaissance définitive de l’AKC se fait toujours attendre.

 

En Grande-Bretagne, les enregistrements annuels autour du KC tournent autour de la cinquantaine depuis l’acceptation de la race en 2017.

 

Ce nombre est supérieur en France, où on compte chaque année autour de 100 à 150 naissances enregistrées Livre des Origines Français (LOF) dans les années 2010, ce qui prouve que ce chien, même s’il demeure relativement discret dans le pays, a réussi à y trouver son public.

Le Petit Chien Russe est incroyablement affectueux et proche de sa famille, avec laquelle il souhaite passer le plus de temps possible. Son attachement peut même tourner à la possessivité et, s’il n’a pas bien été socialisé, il peut se montrer ouvertement menaçant (autant que sa taille le permet) envers ceux qui s’approchent trop de son maître. Il est d’ailleurs généralement méfiant envers les inconnus, au moins dans un premier temps : s’il voit qu’ils sont invités à la maison, il se montre vite curieux d’en apprendre plus à leur sujet.

 

S’il est capable de rester seul pendant quelques heures, il a vite fait en revanche de devenir anxieux en cas d’absence prolongée (a fortiori si cela se répète tous les jours ou presque) et risque alors d’avoir un comportement destructeur. La présence d’un petit compagnon dans le foyer peut être une solution pertinente pour l’aider à ne pas voir le temps passer lorsque son maître est au travail et réduire le risque d’anxiété de séparation. En effet, il s’entend généralement bien avec les autres animaux, qu’il s’agisse de ses congénères, des chats, des rongeurs ou des reptiles – et cela vaut généralement même pour ceux qui ne vivent pas sous son toit. Il tout toutefois veiller à ce qu’ils ne soient pas dérangés ou apeurés par ce petit chien aboyeur et hyperactif. Et il ne faut pas oublier qu’un chat est souvent bien plus grand, plus rapide et mieux armé en cas de dispute…

 

En tout cas, il vit parfaitement bien en appartement, dès lors que son besoin d’exercice est satisfait. Ce dernier est d’ailleurs relativement conséquent pour son gabarit, puisqu’il est nécessaire de le promener au moins une demi-heure par jour. Autant dire que le transporter dans un sac à main, une poussette pour chien ou même dans les bras de son maître n’est pas le meilleur cadeau à lui faire, car il a besoin de se dégourdir les pattes. Pour autant, s’il habite dans une maison avec jardin à la campagne, il peut être dangereux de le laisser seul dans ce dernier, car sa taille en fait une proie potentielle pour de nombreux animaux sauvages : rapaces, renards, belettes…

 

Comme plusieurs autres races de chien miniatures, il n’est d’ailleurs pas vraiment conscient de cette dernière, et est de ce fait capable de se mettre lui-même dans des situations périlleuses. Il n’hésite pas par exemple à aller provoquer un chien faisant plus de 20 fois son poids, sans se soucier des éventuelles conséquences. Mieux vaut donc toujours le tenir en laisse lors des sorties, et lui apprendre à freiner ses ardeurs.

 

Intelligent, le Russkiy Toy aime être stimulé intellectuellement. Des jeux et puzzles pour chien peuvent être un excellent moyen de l’occuper pendant les absences de ses maîtres, et il adore apprendre de nouveaux tours. Il peut aussi pratiquer des sports canins comme l’obéissance ou l’agility, mais son petit gabarit fait qu’il lui est difficile de participer à des concours.

 

Par contre, il n’est pas conseillé aux familles ayant de jeunes enfants. En effet, sa petite taille et sa fragilité font qu’il peut facilement être maltraité par les plus petits, et les risques d’accident sont bien réels – pour les deux protagonistes, d’ailleurs. Ainsi, il peut être grièvement blessé par une petite voiture lancée dans sa direction dans un moment de colère, tout comme il peut répondre par une morsure si on lui tire la queue ou les oreilles. Au demeurant, un chien ne doit jamais être laissé seul sans surveillance avec un tout-petit, et cela vaut quelle que soit sa race.

 

Enfin, le Petit Chien Russe aboie souvent. Sa voix aiguë est une excellente alarme en cas de menace, mais elle risque aussi de vite fâcher les voisins.

Comme tous ses congénères, le Petit Chien Russe a besoin d’être socialisé dès les premières semaines. Ceci est d’autant plus important qu’il a tendance à être méfiant : seule une socialisation réussie peut lui permettre de devenir un adulte sociable et équilibré. Il a donc besoin de rencontrer de nombreuses personnes (famille, amis…) mais aussi d’autres animaux, qu’il s’agisse de chiens, de chats ou de rongeurs.

 

Le fait qu’il est intelligent et aime faire plaisir facilite grandement son éducation. Il ne pose d’ailleurs généralement pas de problèmes pour apprendre la propreté ainsi que les commandes de rappel. Pour peu que sa famille sache se montrer patiente et ferme, il est même possible d’aller bien au-delà, puisqu’il est capable d’apprendre aussi de nombreux tours.

 

Le renforcement positif est la meilleure méthode pour y parvenir et pour éduquer au mieux un Petit Chien Russe. Les encouragements, caresses et friandises sont de réelles motivations pour lui, et il apprend vite à faire tout ce qu’il peut pour satisfaire son maître.

 

De fait, le Russkiy Toy est une race de chien adaptée pour un débutant, mais son maître ne doit jamais oublier qu’un chien a besoin d’un leader qui le dirige. Ce rôle de leader, c’est lui qui doit l’exercer. Son compagnon a besoin de limites, qui doivent être immuables, imposées dès son plus jeune âge et cohérentes dans le temps ainsi que d’un membre à l’autre de la famille. S’il a la possibilité de faire ce qu’il veut lorsqu’il est petit, ou que les règles sont différentes en fonction du jour de la semaine ou de la personne, il ne sait plus à quoi s’en tenir, et son comportement s’en ressent.

 

C’est le célèbre « syndrome du petit chien », commun à toutes les races miniatures : il adopte petit à petit des attitudes inacceptables (ne pas laisser la place sur le canapé, grogner après son maître, voler de la nourriture…) mais ignorées par son maître, qui demeure comme hypnotisé par son petit compagnon « mignon ». Puisque rien ne le freine, ce laxisme l’encourage à pousser les limites de plus en plus loin, au point de prendre petit à petit les commandes de la maison. Plus le maître attend pour prendre la situation en main et laisse de mauvaises habitudes s’installer, plus il lui est difficile de ramener son compagnon dans le droit chemin. Pour éviter d’en arriver là, les règles doivent être claires et inculquées dès le début, puis appliquées en toutes circonstances, sans exceptions. Dans la même logique, il est déconseillé de le prendre dans les bras trop souvent, notamment s’il s’agit de se déplacer avec lui alors qu’il pourrait tout aussi bien marcher aux côtés de son maître, car non seulement cela ne l’aide pas à vivre sa vie de chien et à se dépenser, mais en plus cela peut susciter une tendance à la dominance.

Le Petit Chien Russe est particulièrement robuste et ne présente que peu de risques de maladies.

 

Il est toutefois sensible aux températures extrêmes, et doit être protégé aussi bien de la chaleur que du froid. Lorsque le thermomètre grimpe, il faut cantonner ses activités aux heures les plus fraîches et ne pas le laisser rester au soleil trop longtemps, tandis qu’un manteau pour chien n’est pas de trop lorsqu’il doit sortir par temps froid. Dans tous les cas, il n’a pas du tout vocation à passer le plus clair de son temps au dehors : sa place naturelle est à l’intérieur du foyer.

 

Parmi les affections qui peuvent toucher la race, les plus courantes sont :

  • la dent incluse, lorsqu’une dent de lait ne tombe pas et ne laisse donc pas la place à une dent d’adulte en train de pousser. C’est un problème assez fréquent, qui est résolu sans grandes difficultés par un vétérinaire ;
  • la luxation patellaire, un problème au niveau de la rotule : elle sort de son emplacement et oblige le chien à boiter pour se déplacer. Ce problème est relativement courant chez tous les chiens de petite taille, et nécessite parfois une intervention chirurgicale ;
  • l’atrophie progressive de la rétine, une dégénérescence des tissus oculaires qui mène à la perte totale de la vue. C’est une maladie héréditaire, et les individus porteurs sont normalement exclus de la reproduction, si bien qu’elle demeure assez rare ;
  • la maladie de Legg-Calvé-Perthes, qui s’attaque à la hanche et provoque une nécrose causant raideur et douleur. Cette maladie est heureusement très rare, et peut être opérée pour soulager la douleur causée.


Le risque principal pour la santé du Russkiy Toy vient néanmoins de sa petite taille et de son caractère fougueux, qui peuvent être à l’origine de nombreuses fractures. La chute d’un livre sur ses pattes, une course se terminant par un choc avec une chaise ou une discussion agitée avec un congénère de plus grande taille peuvent se terminer aux urgences. Sa famille doit donc être constamment aux aguets.

 

Un autre risque auquel il est particulièrement exposé est l’obésité, et encore une fois seul son maître peut l’aider. Il est nécessaire de surveiller son poids de manière régulière, et d’agir dès les premiers signes d’embonpoint, en jouant à la fois sur la taille de ses rations et sur son niveau d’activité.

 

Comme pour toute race, l’adoption auprès d’un éleveur de Petit Chien Russe sérieux et responsable augmente grandement la probabilité d’obtenir un chiot en bonne santé. Le professionnel doit fournir un certificat de bonne santé émis par un vétérinaire, présenter le carnet de santé ou carnet de vaccination, dans lequel sont notamment consignés les vaccins donnés à l’animal, et mettre à disposition les résultats des tests génétiques effectués sur les parents voire le petit.

 

Bien évidemment, cela ne garantit nullement qu’il restera en bonne santé toute sa vie. Pour maximiser les chances que ce soit le cas, la prévention est essentielle : il faut régulièrement (au moins une fois par an) emmener son chien chez le vétérinaire pour un contrôle de routine. Cela permet non seulement de déceler les prémices d’un éventuel problème, mais aussi de s’assurer qu’il ne rate pas ses rappels de vaccins.

Que ce soit pour la variété à poil lisse ou pour celle à poil long, l’entretien du pelage du Petit Chien Russe est simple. Un brossage hebdomadaire suffit en effet pour éviter les nœuds et enlever les éventuelles saletés. Il mue peu, mais il peut être utile d’augmenter la fréquence de brossage à 2 ou 3 fois par semaine lorsque c’est le cas, au printemps et à l’automne.

 

Comme il supporte bien le bain, le nettoyer tous les 1 à 2 mois pour le débarrasser de toutes les impuretés et s’assurer qu’il ne salit pas la maison ne pose généralement pas non plus de problème. Il faut simplement veiller à bien utiliser un shampooing spécifique pour chien, et en aucun cas un produit fait pour les humains.

 

Le reste est affaire de routine. Ainsi, sa séance de toilettage hebdomadaire doit être aussi l’occasion de vérifier et nettoyer à l’aide d’un chiffon humide ses yeux et ses oreilles. Cela permet d’empêcher l’accumulation de débris et saletés, et ainsi de diminuer les risques d’infection.

 

Il faut également en profiter pour brosser ses dents à l’aide d’un dentifrice spécialement conçu pour les chiens, même si le faire deux fois par semaine (voire chaque jour) est encore plus idéal. Cela permet de prévenir la formation de tartre, qui peut causer une mauvaise haleine du chien, l’apparition de caries et divers autres problèmes.

 

Enfin, même s’il est suffisamment sorti, ses griffes poussent généralement plus vites qu’elles ne s’usent. Il est donc nécessaire de les tailler à l’aide d’un simple coupe-ongles lorsqu’elles sont devenues trop longues, afin d’éviter qu’elles ne le gênent voire qu’elles se cassent. Une fréquence mensuelle s’avère généralement suffisante. La première fois, on peut apprendre comment faire auprès d’un vétérinaire ou d’un toiletteur, afin d’éviter de mal s’y prendre.

Le Petit Chien Russe s’accommode parfaitement de la nourriture industrielle pour chien disponible dans le commerce. Il faut simplement veiller à choisir un produit adapté aux chiens de cette taille, surtout dans le cas où il est nourri avec des croquettes. Il convient par ailleurs d’opter pour des aliments de qualité suffisamment bonne et fixer une ration quotidienne adaptée pour lui fournir tous les nutriments dont il a besoin, compte tenu notamment de son niveau d’activité et de son âge.

 

En tout état de cause, les croquettes pour chat, si elles ont assurément la dimension parfaite pour son gabarit, ne sont pas du tout adaptées. Bien trop riches, elles ont de grandes chances de causer une prise de poids aussi rapide que dangereuse.

 

C’est d’autant plus vrai que l’obésité est un problème bien réel pour cette race aux besoins souvent bien inférieurs à ce que sa famille pense. Il est nécessaire de suivre scrupuleusement les rations quotidiennes recommandées par les fabricants ou le vétérinaire, et de peser régulièrement son chien pour détecter rapidement une variation trop importante. Une prise de poids de 200 g est insignifiante à l’échelle d’un humain, mais pour un Russkiy Toy, cela correspond à environ 10 % de son poids normal.

 

En cas de prise de poids injustifiée, il convient de réagir sans attendre, en jouant à la fois sur la ration quotidienne du chien et sur son niveau d’activité. Si cela ne permet pas de redresser la barre, un passage chez le vétérinaire s’impose pour explorer la piste d’une éventuelle maladie et mettre au point un régime alimentaire plus adapté si là n’est pas le problème.

 

Enfin, comme tout chien, le Russkiy Toy doit toujours avoir accès à une gamelle d’eau bien fraîche, afin d’être en mesure de se désaltérer dès qu’il le souhaite.

Le Petit Chien Russe est avant tout – et a d’ailleurs toujours été - un chien de compagnie, fait pour passer le plus clair de son temps avec sa famille. Joueur et affectueux, parfaitement capable de vivre en appartement, il représente un choix idéal pour qui n’a que peu de place à offrir à son chien, mais peut en revanche se rendre disponible pour lui consacrer du temps.

 

Son caractère affectueux en fait aussi un très bon chien de thérapie, capable de passer des heures aux côtés de son maître si celui-ci en a besoin, et l’aider par sa seule présence.

 

Sa méfiance naturelle envers ce qui lui est inconnu et sa propension à aboyer en font aussi un excellent chien d’alerte, mais sa taille l’empêche d’être un vrai gardien, bien que son courage ne soit pas à remettre en cause.

 

Enfin, on le retrouve souvent dans les expositions canines, où son succès ne se dément pas. Il peut aussi participer à des compétitions de sport canin, comme par exemple en obéissance, mais sa petite taille constitue assurément un désavantage.

Le prix d’un chiot Russkiy Toy est d’environ 1500 euros, mais cette moyenne cache de grandes disparités. En effet, selon la renommée de l’élevage, le prestige de ses ascendants mais aussi et surtout ses caractéristiques physiques intrinsèques, il peut aller de 800 euros pour des individus avec quelques petits défauts à près de 4000 euros pour ceux destinés à la reproduction et/ou aux expositions. En revanche, il n’y a pas de grande différence de prix en fonction du sexe.

 

Au Canada, le prix d’un Petit Chien Russe se situe aux alentours de 1500 à 2000 dollars canadiens.

Les miracles de la naturalisation des chiens font que le plus célèbre des Toy Terrier Anglais ancêtres du Russkiy Toy, Lizetta, peut aujourd’hui encore être admiré au musée zoologique de Saint-Pétersbourg (Russie). Le panneau informatif indique en effet que ce spécimen noir et feu d’une hauteur au garrot de 35 cm a appartenu entre 1716 et 1725 à l’empereur Pierre Ier le Grand (1672-1725).

Élevages de Russkiy Toys

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Avis & conseils

J'ai un russkkiy toy de 2ans et demi.
Par contre dans les caractéristiques de la race, le poids indiqué n'est pas le bon (38 à 40 kg). En cours de rectification.
Cordialement

   

Par hasard, j'ai découvert sur internet le russkytoy. Le mien est né le 6.12 et je l'ai eu le 6.02.2013. Depuis je suis gaga....du pur bonheur. Heili est curieux de tout, heureux de faire à son humain de compagnie que je suis. Il est drôle, calin, actif et pétillant. Il invente pour s'occuper, fait amour avec chat Priam. Il m'embrasse sans cesse, et ne me quitte pas, on va partout ensemble. De plus, tout le monde s'extasie devant, une vraie star. Bref, je suis super ravie et super heureuse.

+1    0
Par Ladykiki

nous sommes des fanas des russkiy toys, nous avons commencé à acheter notre princesse, il y a 3 ans, en mai dernier, dans le même élevage, nous avons acheté notre petit prince. il est vrai que cette race est très chère mais ce sont de vrai amour.

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Par yo & jo

Nous avons un toy terrier de Moscou de puis 14 ans, né à St petersboug, nous l'avons acheté 1500 Francs à une dame russe de Nancy il y a 13 ans et demi sans pédigré. Il est aveugle depuis un peu plus de deux ans, n'a presque plus de dents, il commence à devenir sourd il a de l'eau dans les poumons et tousse beaucoup on lui donne des médicaments matin, midi et soir depuis deux ans. c'est un petit chien très attachant que nous aimons beaucoup et aimerions le garder encore longtemps.

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Par Roger Winckler

je recherche un Russkiy Toy je ne connais pas les tarifs ni où trouver ce genre de chien, je suis retraitée et vis seule en appartement, j'ai déjà eu une femelle berger belge que j'ai chérie pendant 14 ans, et souhaiterai partager quelques années avec un compagnon à quatre pattes affectueux aboyant peu ou (pas) Merci de me répondre à l'adresse mail ci-dessus

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Par Torrégrossa Claudette

je suis tombée sous le charme des russkiy
mais le prix est très élévé
mais il a surement ces raison
pour ma part j en cherche un .,,,,,,,,,

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Par enfantin

je cherche a acheter un toy russian j'en voudrai un pas cher si possible ou gratuit

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Par rayane
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Bonjour je recherche un chiot russkiy toy couleur d’un berger allemand. Mon mari étant décédé le 26/12/2017, mon... Lire la suite

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