Le fait que le Patterdale Terrier ne soit pas reconnu par les organismes canins d’envergure (à l’exception notable de l’UKC américain) permet qu’il ne soit pas soumis à des normes physiques strictes. C’est d’autant plus vrai qu’il s’agit avant tout d’un chien de travail : les éleveurs se concentrent donc plutôt sur la capacité de travail des individus que sur leur apparence, notamment quand il s’agit de choisir des reproducteurs. L’UKC a toutefois établi un standard auquel il est possible de se référer pour connaître les critères plus ou moins attendus pour cette race.
Petit chien à l’apparence robuste, le Patterdale Terrier possède un corps est proportionné, composé de membres sont droits et solides.
Sa queue est portée haute et peut être droite ou légèrement courbée. Il arrive encore qu’elle soit coupée, mais cette pratique (la caudectomie) tend à disparaître, car elle est interdite dans un nombre croissant de territoires. C’est le cas notamment en France, en Belgique, en Suisse et au Québec.
Sa tête repose sur un cou musclé, et est elle-même forte et puissante. La longueur du crâne est identique à celle du museau. De forme arrondie, ses yeux sont écartés et peuvent être de couleur noisette, ambre ou brun, en fonction de la couleur du pelage. Quant à ses oreilles, elles sont tombantes, de forme triangulaire et de taille petite ou moyenne. Elles sont portées assez éloignées de la tête et les extrémités pointent vers le coin extérieur de l’œil. Sa truffe est bien pigmentée, généralement de couleur noire ou colorée selon la couleur de la robe, et comporte des narines bien ouvertes. Elle domine une mâchoire puissante.
Le Patterdale Terrier possède un poil de couverture court, mais la densité de son sous-poil fait que l’ensemble s’avère assez résistant aux intempéries. Le poil de couverture peut être lisse, rugueux ou en « fil de fer ». Dans le premier cas, les poils sont denses et raides. Dans le second, ils sont plus longs sur l’ensemble de son corps, y compris au niveau du visage et des oreilles. Enfin, dans le dernier cas, les poils sont plus longs que ceux d’un individu au pelage lisse, et peuvent être raides ou ondulés. Leur forme autour du visage peut donner l’impression que l’animal à des sourcils, une moustache ou une barbe, mais ce n’est pas une caractéristique physique que l’on retrouve à chaque fois.
La couleur de pelage la plus répandue est de loin le noir, mais on retrouve également d’autres couleurs comme le rouge, le noir et feu, le marron, le gris ou le pelage tricolore. Dans tous les cas, des taches blanches peuvent figurer sur les pattes et la poitrine.
Enfin, le dimorphisme sexuel est peu prononcé chez cette race : mâles et femelles ont généralement un gabarit proche.
Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Patterdale Terrier doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :
Originaire de la région de Lake District, dans le nord-ouest de l’Angleterre, le Patterdale Terrier doit à son nom à un petit village situé dans cette zone.
La race fut créée à la fin du 19ème siècle par le chasseur et éleveur Joe Bowman. Ce dernier fut de 1879 à 1924 à la tête d’un attelage de chiens de chasse au renard (le Ullswater Foxhounds), et c’est dans ce cadre qu’il lui vint l’idée de croiser un Border Terrier bleu-noir avec un Lakeland Terrier noir et feu. Le premier spécimen de la race ayant vu le jour se prénommait Bingo. C’était un excellent chien de chasse pour le petit gibier comme les rats, les renards et les lapins. Il participa également à des expositions canines, dont une qui fut organisée dans le village de Patterdale.
Dès sa création, le Patterdale Terrier fut employé pour protéger les troupeaux de moutons contre les attaques de renards et autres prédateurs éventuels, ainsi que pour exterminer la vermine. Pour remplir au mieux sa mission, il travaillait souvent en meute. Dans tous les cas, son petit gabarit lui permettait de poursuivre facilement les renards et les lapins directement dans leurs terriers.
Au début du 20ème siècle, le Lakeland Terrier et lui étaient considérés comme appartenant à un même type nommé Fell Terriers, qui englobait des petits terriers originaires du nord du pays. Encore aujourd’hui, le Patterdale Terrier est connu aussi sous le nom de Black Fell Terrier, et on estime d’ailleurs qu’il est assez représentatif des chiens de ce groupe.
De la création de « sa » race jusqu’à sa mort en 1924, Joe Bowman joua un rôle important dans la standardisation de la race et son développement sur le territoire anglais. Dans les années 30, d’autres éleveurs prirent le relais et contribuèrent à la populariser tout en la maintenant comme chien de travail.
La première importation d’un Patterdale Terrier aux États-Unis date de 1978, et fut le fait de chasseurs. Un club de race, le Patterdale Terrier Club of America, fut fondé en 1993, et plus de 3000 individus y ont été enregistrés depuis lors. Deux ans plus tard, en 1995, elle fut reconnue officiellement par l’United Kennel Club (UKC).
Ce dernier est toutefois loin d’avoir fait des émules parmi les autres organismes canins d’envergure du monde entier. Cela vaut d’ailleurs aussi pour les Etats-Unis, puisque l’autre organisme de référence du pays, l’American Kennel Club (AKC), n’a pas encore franchi le pas.
Même dans son pays d’origine, le Patterdale Terrier n’est pas reconnu, puisque le Kennel Club le considère toujours comme un « type » et non comme une race à part entière, arguant que son apparence est assez peu standardisée d’un individu à l’autre.
Doux et affectueux envers tous les membres de sa famille, le Patterdale Terrier s’entend particulièrement bien avec les enfants, prenant plaisir à jouer avec eux. Toutefois, il n’est pas adapté pour les tout-petits, avec qui il aurait plutôt tendance à vouloir rivaliser pour attirer l’attention de son maître, au risque d’ailleurs de mal réagir à leur égard - ou même simplement de les bousculer involontairement. En tout état de cause, une surveillance constante d’un adulte est nécessaire lors des interactions entre un jeune enfant et un chien, et cela vaut quelle que soit sa race.
Le lien étroit qu’il entretient avec ses maîtres peut devenir problématique s’il se retrouve seul trop longtemps et/ou de façon répétée. Il y a alors un risque qu’il souffre d’anxiété de séparation, qui peut s’exprimer notamment par des destructions, des gémissements ou encore des aboiements incessants. Ces comportements peuvent aussi se manifester lorsqu’il s’ennuie ou ne se défoule pas suffisamment. En général, le Patterdale Terrier se montre sociable avec les étrangers. Toutefois, s’il perçoit une menace, il n’hésite pas à aboyer puis à défendre ses maîtres au besoin, ce qui fait de lui un bon chien de garde – d’autant que ses aboiements sont plutôt bruyants.
Qu’il s’agisse de vivre avec au quotidien ou simplement d’en croiser lors de ses promenades, les relations avec ses congénères se passent généralement plutôt bien, même s’il a tendance à être légèrement dominant. S’il n’est pas vraiment équilibré, que ce soit à cause d’un défaut de sociabilisation ou parce que ses besoins ne sont pas correctement comblés, il peut même avoir un comportement franchement agressif à leur égard.
Sa relation avec les autres espèces est compliquée, en particulier les animaux de petite taille. Mieux vaut exclure d’envisager toute cohabitation sous le même toit, tant son instinct de chasseur peut prendre le dessus à tout moment et l’amener à les considérer comme des proies. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il doit être tenu en laisse lors des promenades, du moins tant qu’il n’obéit pas parfaitement au rappel ; à défaut, il y a de fortes chances qu’il fausse régulièrement compagnie à son maître pour aller pourchasser les petits animaux qu’il croise sur son chemin.
La crainte qu’il prenne la poudre d’escampette ne saurait en tout cas justifier de limiter ses sorties. En effet, le Black Fell Terrier a besoin de se dépenser au moins une heure par jour et de bénéficier de plusieurs promenades quotidiennes pour rester en bonne santé. Son endurance lui permet même de se défouler bien plus longtemps, si l’occasion lui en est offerte. En tout cas, il ne convient pas à une personne âgée ou sédentaire, mais est nettement plus adapté pour un maître actif voire sportif qui rêve par exemple d’un partenaire pour l’accompagner lorsqu’il fait son jogging. S’il croise un lac en chemin, il n’hésite d’ailleurs pas à y plonger, car c’est une race de chien qui aime aller dans l'eau. Les séances de jeux sont également très appréciées, non seulement parce qu’elles lui permettent d’interagir avec sa famille, mais aussi parce qu’elles le stimulent mentalement. Les sports peuvent eux aussi constituer une bonne manière de le faire s’exercer à la fois physiquement et intellectuellement, tout en renforçant le lien qui l’unit à son propriétaire. L’agility et le flyball sont deux disciplines parfaitement adaptées pour cela.
Dès lors que ses besoins d’exercice sont comblés, le Patterdale Terrier est calme une fois de retour au foyer, et capable de vivre aussi bien en zone urbaine qu’à la campagne, bien qu’il ait une préférence pour les grands espaces et la verdure. Dans tous les cas, il n’est pas adapté à une vie en appartement, car il a besoin de pouvoir à tout moment courir librement dans un grand espace afin de dépenser son trop-plein d’énergie.
Comme c’est un chien fugueur, il faut impérativement que le jardin soit bien clôturé et s’assurer régulièrement non seulement que le grillage est en bon état, mais aussi qu’il ne peut pas passer dessous en creusant. En tout cas, avoir recours à une clôture dématérialisée risquerait de ne pas suffire, sa détermination étant bien plus forte que l’inconfort causé par les impulsions électriques. En revanche, un collier GPS pour chien peut constituer un investissement nettement plus judicieux, puisqu’il permet de savoir à tout moment où il se trouve lorsqu’il disparaît à la poursuite d’une proie pendant les promenades.
Lui donner une tâche à accomplir est un bon moyen de capter son attention et ainsi de limiter le risque qu’il prenne la poudre d’escampette. Conçu et élevé depuis toujours pour être un chien de travail, il se montre assez capable de s’adapter facilement aux différentes situations et de se donner du mal pour accomplir les tâches qui lui sont données. Encore faut-il toutefois qu’il en ait l’envie, car il est assez indépendant d’esprit, et peut donc se montrer assez têtu.
Comme pour tout chien, la socialisation du Patterdale Terrier doit être entamée dès son plus jeune âge, période durant laquelle il est le plus malléable. Il convient donc de l’habituer très tôt à rencontrer de nouvelles personnes, côtoyer d’autres animaux et faire face à tous types de situations et de stimuli (bruits, odeurs…). A contrario, il est tout aussi important d‘apprendre à son chiot à supporter la solitude, au risque que les absences de son maître ne posent problème par la suite.
Un apprentissage particulièrement important dans le cadre de son éducation est celui du rappel. En effet, le Black Fell Terrier est doté d’un instinct de chasse très développé, qui peut l’amener à tout moment à poursuivre un animal qu’il considère comme une proie. Il est donc indispensable de mettre l’accent sur les ordres de base et le rappel, dès son arrivée dans sa famille. Tant qu’il ne les a pas correctement assimilés, il doit être tenu en laisse à l’extérieur. Cela dit, quand bien même il a appris à revenir lorsque son maître le lui demande, il est difficile de lui faire confiance à 100%, compte tenu de son instinct de prédation : il risque à tout moment de se mettre à pourchasser une proie. Investir dans un collier pour chien GPS peut être une bonne solution pour concilier son besoin de gambader sans entrave et la sérénité de son maître.
Bien qu’il soit intelligent et aime plaire à son maître, il est aussi capable d’être très têtu et a une capacité de concentration limitée - surtout si l’odeur ou la vue de proies potentielles détourne son attention. Il peut donc s’avérer difficile de le faire obéir, mais il n’y a alors d’autre choix que de rester ferme et de s’armer de patience. L’idéal pour obtenir de bons résultats sur le long terme est d’attirer son attention en récompensant ses bons comportements (à l’aide de caresses, friandises, encouragements…), c’est-à-dire d’opter pour une méthode d’éducation canine basée sur le renforcement positif. Il faut également privilégier des séances d’apprentissages courtes et variées, faute de quoi il finit par de plus être concentré sur les indications de son maître et la tâche à accomplir.
Enfin, il faut se méfier du « syndrome du petit chien ». En effet, en raison de son petit gabarit et de son apparence toute mignonne, il est fréquent de voir un maître traiter son Patterdale Terrier comme un prince, en le laissant faire ce qu’il souhaite, et notamment en ne réprimant pas ses comportements inadaptés : grogner, mordiller ou faire preuve d’agressivité. Étant donné qu’il est très difficile de le défaire de ce genre de choses une fois qu’elles sont bien ancrées, il est essentiel de faire montre de fermeté et ne rien laisser passer dès le début, au risque qu’il devienne capricieux et difficile à vivre – voire franchement ingérable.
Le Patterdale Terrier est un chien robuste, qui est généralement en bonne santé.
En outre, habitué au climat du nord de l’Angleterre et doté d’un pelage relativement imperméable, il supporte bien le froid, la chaleur et intempéries.
Il est toutefois particulièrement exposé à certaines pathologies, parmi lesquelles on trouve :
Certaines de ces affections sont héréditaires et peuvent être diagnostiquées grâce à un simple test ADN. Adopter auprès d’un éleveur de Patterdale Terrier sérieux permet donc de maximiser les chances d’obtenir un chiot en bonne santé, les individus porteurs étant écartés de la reproduction. En plus des résultats des tests génétiques sur les parents ou sur le petit, le professionnel doit être en mesure de présenter un certificat établi par un vétérinaire et attestant que le chiot est en bonne santé, ainsi que le détail des différents vaccins administrés, consignés dans son carnet de santé ou carnet de vaccination. Le fait qu’il soit membre du club de race est assurément un gage supplémentaire de sérieux.
Adopter un chien en bonne santé est une chose, faire en sorte qu’il le reste en est une autre. Pour y parvenir, il ne faut pas manquer de l’emmener régulièrement - au moins une fois par an - chez le vétérinaire, même s’il n’y a pas le moindre problème en apparence. Cela permet de vérifier si c’est effectivement le cas, et de s’assurer qu’il reste à jour au niveau de ses vaccins.
Par ailleurs, lorsqu’il est encore un chiot en pleine croissance, il faut veiller à éviter tout exercice physique d’une durée ou intensité trop grande, car ses os et ses articulations sont alors encore fragiles : il pourrait le payer à plus ou moins brève échéance, avec parfois des conséquences à vie.
Le pelage court du Patterdale Terrier est facile à entretenir. Un brossage une fois par semaine avec un gant ou une brosse permet d’éliminer les poils morts, de répartir le sébum sur l’ensemble de son pelage et de le garder ainsi propre et brillant. C’est aussi le moment idéal pour examiner attentivement son pelage afin de déceler d’éventuels problèmes de peau – à commencer par des allergies cutanées, qui sont fréquentes chez lui.
Durant les mues saisonnières, au printemps et à l’automne, une fréquence de brossage accrue s’impose, car la perte de poils est alors bien plus conséquente. Il est alors nécessaire de le faire deux ou trois par semaine.
Peu salissant, son pelage n’a pas non plus besoin d’être lavé régulièrement. Donner un bain à son chien deux ou trois fois par an suffit amplement, à moins bien sûr qu’il ne se soit particulièrement sali. Quoi qu’il en soit, il est indispensable d’utiliser systématiquement un shampoing doux spécifiquement conçu pour la gent canine, d’autant que sa peau a tendance à être assez fragile.
Ses oreilles nécessitent une attention toute particulière. En effet, comme pour tout chien aux oreilles tombantes, le Patterdale Terrier présente un risque accru de développer des infections à ce niveau, telles que des otites. Il faut donc les inspecter et les nettoyer au moins une fois par semaine, et prendre le temps de les sécher à chaque fois quelles ont été en contact avec de l’eau, pour éviter que de l’humidité ne s’y accumule.
Sa séance d’entretien hebdomadaire est aussi l’occasion de contrôler et nettoyer ses yeux, afin de s’assurer qu’il n’y a pas de saletés ou de problèmes oculaires (conjonctivite…). C’est d’autant plus nécessaire que le risque de maladies oculaires est plus prononcé que chez les autres races.
Quant à ses dents, elles doivent être nettoyées au moins une fois par semaine à l’aide d’une brosse à dent classique ou d’un doigtier. Cela permet de limiter la formation de tartre et tout ce qu’elle implique : mauvaise haleine, maladies bucco-dentaires, etc. Il est impératif d’utiliser à chaque fois un dentifrice spécifique, et non un produit destiné aux humains.
Enfin, l’usure naturelle suffit généralement à tailler ses griffes. Toutefois, lorsqu’il vieillit ou qu’il n’est pas suffisamment actif, elles peuvent devenir trop longues et le gêner, voire le blesser en se cassant. Pour éviter que cela ne se produise, il faut les examiner régulièrement et les couper avec une lime ou un coupe-griffes adaptés dès que cela devient nécessaire.
Qu’il s’agisse de l’entretien du pelage de son chien, de ses oreilles, de ses yeux, de ses dents ou encore de ses griffes, il est tout à fait possible de demander l’aide d’un vétérinaire ou d’un toiletteur la première fois, afin d’apprendre les bonnes techniques et être ainsi capable de les reproduire correctement par la suite. Il convient également d’habituer son animal à ces différentes manipulations dès son plus jeune âge, afin que les séances de toilettage se passent le mieux possible.
Il est recommandé de nourrir le Patterdale Terrier avec des croquettes ou des pâtées de qualité, afin de lui fournir tous les apports nutritionnels dont il a besoin et s’assurer ainsi qu’il reste en bonne santé.
Comme c’est le cas pour tout chien, son alimentation doit être adaptée à son âge, son activité physique et sa santé. Ceci vaut non seulement pour le choix des produits, mais aussi pour la détermination de la quantité qui lui en est donnée : plus il se dépense et a un mode de vie actif, plus sa ration doit être conséquente, pour être en mesure de lui fournir toute l’énergie dont il a besoin.
Par ailleurs, bien qu’il ne présente pas de prédisposition à l’obésité, il est malgré tout nécessaire de contrôler son poids chaque mois, afin de s’assurer que tout va bien à ce niveau-là. C’est d’autant plus important s’il est stérilisé, car le risque d’obésité est alors plus grand. Or, comme chez l’Homme, cette dernière peut entraîner ou aggraver de nombreux problèmes de santé. En cas de prise de poids qui se confirme voire s’aggrave sur plusieurs mesures d’affilée, il convient de l’emmener chez le vétérinaire, pour qu’il puisse déterminer la cause du problème (maladie, effet secondaire d’un traitement, aliments inadaptés ou donnés en trop grande quantité…) et indiquer comment y remédier.
Enfin, comme pour tout chien, de l’eau fraîche doit être à sa disposition tout au long de la journée et changée régulièrement.
Le Patterdale Terrier était autrefois utilisé pour protéger les troupeaux de moutons contre les attaques de renards et comme chasseur de vermine. Son petit gabarit lui permet de se faufiler facilement dans des endroits difficiles d’accès, comme les terriers des lapins ou des renards.
Aujourd’hui, il continue d’être utilisé comme chien de travail dans ses terres d’origine. Aux États-Unis, il est aussi parfois employé pour la chasse à la marmotte, au raton laveur ou au blaireau. Sa petite taille et son intelligence continuent de le rendre extrêmement efficace dans ce genre de tâches.
Néanmoins, il est surtout devenu un peu partout un animal de compagnie. Sa douceur et sa vivacité en font un compagnon très attachant, mais il lui faut un maître capable de lui offrir suffisamment d’espace, de temps et d’énergie pour satisfaire notamment son besoin d’exercice.
C’est également un bon chien de garde, protecteur et loyal envers sa famille, même si son gabarit le rend nettement moins dissuasif que nombre de ses congénères.
Enfin, son énergie et sa volonté de plaire à son maître font de lui un excellent compétiteur dans les sports canins comme l’agility ou le flyball.
Le Patterdale Terrier est une race de chien rare, qui n’est pour l’heure pas reconnue par la plupart des organismes officiels. Il est donc difficile de trouver des éleveurs en dehors de son pays d’origine.
En Europe, l’option la plus pertinente peut donc être d’importer un chiot directement de Grande-Bretagne, où son prix d’achat se situe en 300 et 500 livres sterling.
Au Canada, la seule option envisageable est de se tourner vers les États-Unis, où l’on trouve quelques élevages. Il faut alors compter entre 400 et 800 dollars pour l’achat d’un chiot Patterdale Terrier.
En cas d’achat à l’étranger, il convient bien sûr de respecter la réglementation concernant l’importation d’un chien depuis l’étranger, et de prendre en compte que des coûts de transport ainsi que des frais administratifs viennent s’ajouter au prix d’achat.
En tout cas, quel que soit le lieu, le prix d’un individu s’explique avant tout par ses caractéristiques et qualités intrinsèques (son tempérament, sa proximité avec le standard de la race…), la renommée de sa lignée et le prestige de l’élevage.