Belle et Sébastien est à l’origine une série télévisée constituée de 13 épisodes de 26 minutes, écrite et réalisée en 1965 par la Française Cécile Aubry (1928-2010). Prenant place dans les Alpes françaises, elle raconte l’amitié entre Sébastien, un enfant de 6 ans, et Belle, une femelle Montagne des Pyrénées à la robe blanche.
Cette histoire est adaptée en 1981 dans un dessin animé japonais de 52 épisodes intitulé Belle et Sébastien (Meiken Jorī) et réalisé par Keiji Hayakawa (1950-2008), qui s’exporte dans de nombreux pays et contribue pour beaucoup à la notoriété des deux personnages.
Elle est ensuite adaptée au cinéma en 2013 par le réalisateur français Nicolas Vanier (né en 1962). Celui-ci reste fidèle à l’esprit de la série des années 60, mais décide de situer l’action dans le contexte de l’occupation de la France par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
Nicolas Vanier est un habitué des films avec des animaux : il a déjà à son actif Loup, sorti en 2009 et qui traite lui aussi du rapport entre les humains et les bêtes. Pour Belle et Sébastien, c’est un Chien de Montagne des Pyrénées baptisé Garfield qui incarne le célèbre compagnon de Sébastien, du moins dans les scènes en plan serré qui se focalisent sur les émotions véhiculées par l’animal. D’autres sont en effet employés pour les scènes plus physiques.
On retrouve cette méthode de tournage dans Belle et Sébastien : l’aventure continue (2015) ainsi que dans Belle et Sébastien 3 : le dernier chapitre (2017), les deux suites du film. Toutefois, alors que le premier film est un succès commercial malgré des critiques assez mitigées, ses deux suites ont plus de mal à trouver leur public.