jeudi 5 février 2004
Un chien enragé découvert à Lanester
L'animal avait été contaminé lors d'un voyage au Maroc



Fin janvier, un cas de rage canine a été signalé à Lanester. Le chien a été euthanasié et les personnes ayant été en contact avec lui sont en traitement préventif à Rennes. L'animal a été contaminé lors d'un déplacement au Maroc.
Le chien, un lévrier blanc âgé de 4 ans, ne s'alimentait plus et montrait des troubles du comportement. Fin janvier, à Lanester, ses propriétaires l'ont conduit chez le vétérinaire. Devant son état, il a décidé de l'euthanasier en vue d'un diagnostic. Le laboratoire de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), à Nancy, a conclu à un cas de rage canine.

« L'animal a été vraisemblablement contaminé lors d'un déplacement au Maroc à la mi-décembre, où il a été mordu par des chiens errants », indique la préfecture, qui gère le dossier avec la direction des services vétérinaires.

Une enquête a été menée pour identifier les personnes ayant été en contact avec l'animal, principalement l'entourage familial. « Celles-ci reçoivent actuellement un traitement préventif au centre antirabique de Rennes, qui écarte tout danger de développement de la maladie. »

Par mesure de précaution, la préfecture lance un avis de recherche, car le chien s'est échappé le samedi 24 janvier, entre 15 h et 17 h 30, dans le quartier de Saint-Guenael, à Lanester, trois jours avant qu'on apprenne qu'il était porteur de la rage. Toute personne ayant été en contact avec l'animal pendant sa fugue est priée de contacter la préfecture à Vannes, au 02 97 54 84 00.

La contamination se fait par la salive des animaux (morsure, griffure...). Le virus ne traverse pas une peau saine. Même si la rage canine a disparu en France, l'institut Pasteur rappelle que les cas d'importation sont toujours à craindre, soit par morsure dans un pays d'endémie, soit par contact avec un animal ramené clandestinement : en 2001, toute une famille ayant ramené un chiot du Maroc a dû être traitée.

Olivier BERREZAI.

Sources :
http://www.brest.maville.com/actu/detai ... 22&IdCla=6

Oh là là

ouahhhhhhh

La suite .....

lundi 9 février 2004
Une femme mordue par un chien enragé
Le jeune lévrier avait contracté le virus au Maroc


Un cas de rage canine a été divulgué, mercredi, dans le Morbihan. Il s'agit d'un lévrier qui a été euthanasié le 26 janvier. Deux jours plus tôt, une femme a été mordue par ce chien enragé, alors qu'il divaguait à Lanester. La blessée a contacté le centre antirabique de Rennes.
LORIENT. * Speedy, lévrier de 4 ans, montrait des troubles du comportement. Aussi fin janvier, à Lanester, ses propriétaires décident-ils d'aller chez le vétérinaire. L'état du chien impose l'euthanasie, pratiquée le 26 janvier. Et les doutes se confirment : les examens concluent à un cas de rage canine. Le virus a été contracté, un mois auparavant, lors d'un voyage au Maroc où le lévrier a été mordu par des chiens errants.

Le 6 février, un arrêté préfectoral déclare Lorient et Lanester foyers de rage citadine. « Nous avons reçu de nombreux appels, confie Hervé Knockaert, directeur des services vétérinaires du Morbihan. Nous avons mené une enquête pour identifier les personnes ayant été en contact avec l'animal. À ce jour, nous avons rapproché vingt-neuf personnes des centres antirabiques de Brest et de Rennes. »

Au poignet

Un cas est plus inquiétant. Le 24 janvier, donc quelques jours avant que l'on apprenne que l'animal soit enragé, « une femme, domiciliée à Lanvaudan, a été mordue au poignet par un lévrier, alors qu'il divaguait dans le quartier de Saint-Guénael à Lanester ». En lisant les journaux qui relatent le cas d'un chien enragé, cette femme fait le rapprochement et contacte les services sanitaires. « C'est maintenant au médecin d'adapter le traitement en fonction des blessures », précise Hervé Knockaert. Il est aujourd'hui trop tôt pour se prononcer. La durée d'incubation de la maladie est très variable.

Le virus de la rage modifie le fonctionnement du système nerveux. Il perturbe les neurones, notamment ceux qui régulent l'activité cardiaque ou la respiration. L'institut Pasteur rappelle qu'il existe un traitement post-exposition bien toléré. Il doit être effectué avant l'apparition des premiers symptômes. Lorsque la maladie est déclarée, l'issue est hélas fatale. En 2002, quatre mille personnes ont reçu un traitement après exposition en France. Depuis 1977, on déplore vingt décès dans notre pays ; dans tous les cas, les malades ont été contaminés à l'étranger.

Loïc TISSOT.

Ouest-France du lundi 9 février 2004

Oh là, c'est pas gai tout ça!

ça me donne des frissons dans le dos

ouuuuu pas drôle tout ça

bisous
aurore