Nom d'origine : Karjalankarhukoira
Pays d'origine : Finlande
Groupe : Chien de type Spitz et de type primitif
Le Chien d’Ours de Carélie est un Spitz nordique de taille moyenne à grande, présentant toutes les caractéristiques typiques de ce type de chiens : tête lupoïde, oreilles dressées et queue enroulée.
Son corps, robuste et puissant, s’inscrit presque dans un carré. Le dos est droit et musclé, et le poitrail n’est pas excessivement large. Bâties autour d’une ossature solide, les pattes sont puissantes, parfaitement droites et parallèles vues de face. La queue, attachée haut sur le dos et touffue, se recourbe vers l’avant, soit sur le dos soit sur le côté.
La tête, en forme de triangle, n’est pas particulièrement longue. Le crâne est large, sans stop bien défini. Le museau ne s’amincit que vers la truffe, qui est large et noire. Les mâchoires, articulées en ciseau et pourvues de 42 dents, sont très puissantes. Les yeux sont petits et bruns, affichant une expression éveillée, pleine d’énergie. Les oreilles, dressées, ont la pointe légèrement arrondie.
Le poil de couverture du Chien d’Ours Finlandais, lisse et dur, est assez long, notamment au niveau du cou, du dos et de l’arrière des cuisses. Le sous-poil est quant à lui doux et extrêmement dense.
La robe doit être noire, ou éventuellement brun très foncé. Les sujets parfaitement unis sont rares, et la grande majorité présentent des marques blanches bien délimitées au niveau de la tête, du cou, du poitrail, du ventre ou des pattes.
Enfin, le dimorphisme sexuel est bien marqué chez cette race : le mâle est sensiblement plus grand et plus massif que la femelle.
Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Chien d'Ours de Carélie doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :
Le Chien d’Ours de Carélie, appelé Karjalankarhukoira en Finlande et surnommé KBD (pour Karelian Bear Dog) dans le monde anglo-saxon, trouve ses origines dans une région située à l’ouest de la chaine de montagnes de l’Oural, dans la Russie actuelle. C’est dans cette région que vivait le peuple komi, ou zyrien, il y a environ 3000 ans.
Vers le 12ème siècle, les Komis entamèrent des contacts commerciaux avec le peuple de Carélie le long du fleuve Dvina, et l’ancêtre du Chien d’Ours de Carélie commença à devenir populaire. Ce fut le cas notamment dans la région d’Olonets, vers le lac Ladoga, qui est aujourd’hui quasiment frontalier de la Finlande.
Ces chiens furent utilisés pendant des siècles par les tribus de Carélie, du lac Onega au sud (actuellement en Russie) jusqu’au lac Kemi au nord (actuellement en Finlande). Ils aidaient à la chasse du gibier de toute taille, du petit lapin à l’élan imposant, ainsi qu’à la protection des maisons. Courageux, ils n’avaient pas peur d’affronter les plus grands prédateurs, dont l’ours.
Jusqu’au début du 20ème siècle, ces chiens pouvaient être de différentes couleurs : brun, roux, noir, blanc… Toutefois, lorsqu’un programme d’élevage fut mis sur pied en 1936 en Finlande, seuls les individus noir uni ou noir à marques blanches furent conservés. La première présentation officielle de la race eut lieu la même année, au cours d’une exposition canine organisée par le Suomen Kennelliitto (SK), l’organisme canin de référence dans le pays. C’est à ce moment-là que le nom de Chien d’Ours de Carélie (ou Karjalankarhukoira en finlandais) fut adopté.
La Seconde Guerre mondiale mit un frein au programme d’élevage, et la population de la race fut presque exterminée. Une soixantaine de survivants furent rapatriées depuis la Russie, et 43 d’entre eux furent utilisés pour remettre sur pied un programme d’élevage. Le premier standard fut rédigé en 1945, et dès 1946 le SK enregistrait officiellement les premiers Karjalankarhukoira.
Le succès fut rapide, et dès 1954 la Fédération Cynologique Internationale (FCI) reconnut à son tour la race. Sa population continuait alors de croître chaque année en Finlande, et un pic à plus de 1000 naissances annuelles y fut même enregistré dans les années 60.
Sa diffusion internationale fut bien plus lente. Par exemple, ce n’est qu’en 1996 que l’United Kennel Club (UKC) américain le reconnut à son tour. En 2005, l’American Kennel Club (AKC) l’admit dans son Foundation Stock Service, étape préalable avant une reconnaissance pleine et entière qui toutefois n’a pas toujours pas eu lieu depuis, faute d’une population suffisamment importante. Le Canadian Kennel Club (CKC) lui a également octroyé sa reconnaissance, mais ce n’est pas le cas en revanche du vénérable Kennel Club (KC) britannique.
Le Karjalankarhukoira demeure très populaire en Finlande, où il fait partie des 10 races les plus communes, mais y est toutefois en perte de vitesse. En effet, après un pic à plus d’un millier dans les années 60, les inscriptions annuelles au SK ont chuté à environ 800 au début du 21ème siècle, et la tendance à la baisse semble se poursuivre. Sa population reste globalement constante dans les autres pays scandinaves, à raison d’environ 200 naissances par an : il est en net recul au Danemark, mais cela est compensé par une forte progression en Suède.
La race connaît également une croissance intéressante en France depuis le début du 21ème siècle. Alors que le Livre des Origine Français (LOF) ne recevait qu’une vingtaine d’inscriptions par an au début des années 2000, ce chiffre a grimpé pour flirter avec la centaine à la fin de la décennie suivante. Elle est même parvenue à se faire une place sous des latitudes et des climats qui ne sont pas vraiment ce à quoi elle est habituée, puisque l’organisme canin de référence en Italie, l’Ente Nazionale della Cinofilia Italiana (ENCI), comptabilise pas loin de 50 naissances par an dans le pays.
Fidèle et loyal avec sa famille, le Chien d’Ours de Carélie se montre en revanche très méfiant envers les inconnus, et n’hésite pas à le montrer. Si un inconnu s’approche, il est accueilli par des aboiements et des grognements dissuasifs. S’il constate qu’il est accueilli par son maître, sa présence est tolérée, mais il demeure évident qu’il n’est pas le bienvenu.
Il adopte un comportement similaire avec ses congénères, sauf s’il a grandi avec et qu’il les considère de ce fait comme des membres de la famille. Mais même dans ces conditions, c’est une race de chien à tendance dominante, qui cherche régulièrement à conforter sa position à la tête de la hiérarchie canine.
Il s’entend bien avec les enfants de la famille et aime jouer avec eux, mais ne se montre pas particulièrement doux à leur égard - un accident est vite arrivé, en particulier avec les plus petits. L’idéal est donc que les enfants aient déjà un certain âge, afin qu’ils aient compris comment se comporter en présence d’un animal. En tout état de cause, quelle que soit sa race, un chien ne doit jamais être laissé seul sans surveillance avec un tout-petit.
Du fait de ses instincts de chasse bien ancrés, la cohabitation avec un rongeur ou un oiseau est à proscrire. Même le chat de la maison aurait d’ailleurs toutes les chances d’être vu un jour ou l’autre comme un gibier potentiel et de terminer entre ses mâchoires.
Toutes ces raisons font que le Karjalankarhukoira doit vivre dans une zone peu habitée, et dans un jardin parfaitement sécurisé. La clôture doit être suffisamment haute et résistante pour empêcher cet athlète de sauter par-dessus, et assez profonde pour qu’il n’ait pas la possibilité de passer dessous.
Le Chien d’Ours de Karélie ne saurait toutefois y rester des journées entières. En effet, il est extrêmement actif, et a besoin de courir au moins une heure par jour. Les promenades et les jeux sont un excellent moyen de l’aider à dépenser son énergie, et il représente un bon choix pour un maître sportif, qu’il se fait un plaisir d’accompagner son maître pour une sortie footing ou vélo. Compte tenu de son endurance, ces dernières peuvent d’ailleurs sans problème durer plusieurs heures.
Par contre, quand bien même il est suffisamment en mesure de se dépenser au dehors, il n’est pas du tout adapté à la vie en appartement, et aurait tôt fait d’y causer des ravages. C’est un chien d’extérieur, fait pour vivre dehors et plus heureux à l’air libre qu’entre quatre murs.
Son intelligence et son indépendance le destinent à un maître expérimenté qui est à la recherche d’un compagnon actif et capable d’accomplir de nombreuses tâches en extérieur. Il excelle d’ailleurs aussi dans certains sports canins comme l’agility ou les exercices de recherche, dans lesquels il fait admirer son excellent flair. En revanche, ces qualités et son côté dominant font qu’il prend vite la mesure d’un maître hésitant et ne tarde pas à assumer la position de leader de la meute familiale si la place est laissée vacante, avec les conséquences que l’on peut imaginer.
Il faut également s’attendre à des problèmes s’il est laissé seul sans occupation pendant de trop longues durées. Il peut sans crainte être laissé seul quelques heures dans le jardin, des absences longues et prolongées des membres de sa famille risquent de le pousser à adopter des comportements destructeurs, mâchouillant et mordant tout ce qui se trouve à sa portée ou creusant un peu partout.
Il en va de même s’ils sont présents à la maison mais ne prennent pas le temps de répondre à ses besoins. S’il n’a pas la possibilité d’être suffisamment en interaction avec eux, de se dépenser et de se rendre utile, il ne tarde pas s’ennuyer. Il risque alors de ravager le jardin et/ou d’adopter des comportements agressifs.
Par ailleurs, bien qu’il n’ait pas tendance à fuguer à proprement parler, son instinct de chasse peut le mener à pourchasser des animaux sur des distances considérables, au point de finir par se perdre. Le tenir en laisse peut donc être utile, à la fois pour éviter les bagarres lors de rencontres avec d’autres chiens, mais aussi pour éviter qu’il ne se lance subitement à la poursuite d’une proie qu’il aurait senti ou vu. Si on fait le choix de le laisser évoluer librement, l’équiper d’un collier GPS peut être un excellent investissement pour savoir à tout moment où il se trouve et éviter bien des situations angoissantes.
Enfin, le Karjalankarhukoira a un aboiement puissant, qu’il ne manque pas de faire entendre lorsqu’une menace s’approche de son territoire ou qu’il a localisé un gibier. Sachant que, pour lui, le facteur ou le voisin est une menace, et que n’importe quel écureuil est un gibier, cela se produit assez souvent.
Compte tenu de son tempérament assez peu sociable, la socialisation du Chien d’Ours de Carélie dès son plus jeune âge est particulièrement importante. Il doit faire la connaissance de diverses personnes (voisins, vétérinaire…), croiser des congénères (en particulier ceux qu’il peut être amené à rencontrer souvent) et s’habituer à des situations potentiellement stressantes pour lui (voyage en voiture, promenade dans une zone animée…). Ceci lui permet de devenir un adulte calme et équilibré, qui ne réagit pas de manière trop instinctive lorsqu’il est sorti de sa routine.
Son éducation doit commencer dès son arrivée à la maison et faire la part belle à la marche en laisse, aux commandes de rappel et aux ordres pour arrêter d’aboyer. Ces apprentissages sont indispensables pour garantir une relation un tant soit peu harmonieuse par la suite.
En revanche, la chasse est pour lui quelque chose d’instinctif : même s’il a vocation à être utilisé dans ce cadre, il n’a pas vraiment besoin d’entraînement spécifique.
Le Karjalankarhukoira est intelligent, indépendant, têtu et dominant. Même pour un maître expérimenté, son éducation peut représenter un défi et nécessiter l’aide d’un éducateur canin. Mais une fois que les choses sont bien posées, il est possible d’accomplir des prouesses avec ce chien. En revanche, un novice se retrouve vite dépassé, et il y a de grandes chances que ce soit le chien qui prenne la direction du foyer, ce qui risque fort de causer quelques problèmes.
Il a donc besoin d’un maître ferme et autoritaire, qui sait se faire respecter de son chien. Ceci ne signifie certainement pas qu’il faut s’imposer par la force, et les méthodes traditionnelles de dressage donnent d’ailleurs des résultats dramatiques avec cette race. En effet, s’il intègre effectivement de nouveaux tours, il apprend surtout à ne pas faire confiance à son maître et associe éducation avec punition. Autrement dit, il ne voit pas son propriétaire comme le leader à suivre, et rechigne à travailler pour lui. Il existe alors un risque réel qu’un jour la situation dégénère.
Pour de bons résultats sur le long terme, mieux vaut opter pour les techniques de renforcement positif. Dès lors qu’elles sont menées avec patience et régularité, le chien devient vite demandeur de nouvelles séances et l’apprentissage se fait de plus en plus rapide, même s’il ne se sera jamais aussi aisé qu’avec d’autres races.
Enfin, compte tenu de sa propension à souffrir de problèmes dentaires, il requiert davantage d’entretien à ce niveau. C’est une chose à laquelle il convient de l’habituer dès son plus jeune âge dans le cadre de son éducation, afin qu’il intègre ces manipulations comme étant parfaitement normales et se laisse systématiquement faire sans rechigner, pour éviter tout risque par la suite.
Le Chien d’Ours de Carélie est très robuste, et ne souffre que de peu de problèmes de santé.
Habitué au Grand Nord, il ne craint ni les températures basses ni la neige. En revanche, il aime beaucoup moins la chaleur et a besoin d’un endroit ombragé, voire climatisé, lorsque le mercure grimpe. Il n’est pas du tout adapté par exemple aux climats du sud de l’Europe, où souffrirait grandement une bonne partie de l’année.
Les problèmes de santé les plus fréquents chez cette race sont :
Comme pour toute race, faire le choix d’adopter auprès d’un éleveur sérieux maximise les chances d’adopter un chiot en bonne santé et qui le restera. Le professionnel doit être en mesure de fournir notamment un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire, le détail des vaccins reçus par l’animal (consignés dans son carnet de santé ou carnet de vaccination) ainsi que les résultats des éventuels tests génétiques effectués sur lui-même ou ses parents concernant les maladies potentiellement héréditaires, comme la dysplasie.
De fait, la vaste majorité des problèmes de santé constatés chez ce chien sont liés à son mode de vie :
Comme tout chien, une visite annuelle chez le vétérinaire permet de s’assurer qu’il reste en bonne santé et que ses vaccins sont à jour.
L’entretien du Chien d’Ours de Carélie ne pose pas de gros problèmes.
En premier lieu, sa fourrure dense et imperméable doit être brossée rapidement chaque semaine, afin d’éviter la formation d’éventuels nœuds. À l’entrée et à la sortie de l’hiver, il mue abondamment, si bien qu’une fréquence quotidienne s’impose pour éliminer tous les poils morts.
Son pelage restant généralement propre et sans odeur, il n’est pas particulièrement utile de lui faire prendre un bain. Cela peut toutefois s’avérer nécessaire s’il revient particulièrement sale après une sortie. Il convient alors d’utiliser un shampooing doux, spécifiquement conçu pour les chiens.
Lors de la séance de toilettage hebdomadaire, il est important de prendre quelques minutes pour vérifier et entretenir ses yeux et ses oreilles, qu’il faut nettoyer avec un chiffon humide pour éviter les infections.
Compte tenu du fait qu’il est particulièrement enclin à avoir des problèmes à ce niveau, ses dents sont finalement la partie de son corps qui nécessite le plus d’entretien. Dans l’idéal, il faut les brosser tous les jours pour éviter la formation de plaque dentaire et prévenir les infections. Le faire tous les 2 ou 3 jours demeure acceptable, mais se contenter d’une fréquence hebdomadaire reviendrait à lui faire courir des risques inutiles.
Enfin, ses griffes poussent assez rapidement, mais l’usure naturelle s’avère généralement suffisante pour les individus passant une bonne partie de leur journée à courir dans la nature. En tout état de cause, il convient de vérifier régulièrement (par exemple une fois tous les mois) qu’elles ne sont pas trop longues, afin de les tailler manuellement si nécessaire. A défaut, elles pourraient le gêner voire se casser.
Le Chien d’Ours de Carélie peut sans souci être nourri avec les aliments industriels pour chiens disponibles dans le commerce. Afin de répondre à ses besoins nutritionnels, ceux-ci doivent être de bonne qualité et lui apporter suffisamment de protéines et glucides. Les produits choisis et la portion qui en est donnée doivent évidemment être adaptées à son âge, sa taille et son niveau d’activité.
En particulier, compte tenu du risque à ce niveau, il faut veiller à ne pas lui donner une alimentation trop riche ou trop abondante lors de sa croissance au risque de causer des fragilités au niveau des articulations, voire des malformations susceptibles de l’handicaper tout le reste de sa vie.
Par ailleurs, ce chien est particulièrement enclin à l’obésité s’il n’a pas la possibilité de se dépenser autant que nécessaire. Pour le garder en bonne santé, il est donc important de surveiller régulièrement son poids et de réagir sans attendre en cas de prise excessive. En cas d'excès constaté, il faut consulter un vétérinaire sans attendre afin d'écarter la piste d’une maladie et de mettre en place un régime alimentaire plus adapté à ses besoins.
À l'inverse, s'il est utilisé pour la chasse et se dépense donc beaucoup, une alimentation spéciale pour chien de chasse est à privilégier pour répondre à ses besoins en nutriments. Cette alimentation doit être maintenue pendant toute la saison : en revanche, dès celle-ci achevée, un retour à un régime plus classique s'impose.
Enfin, comme tous les chiens, le Karjalankarhukoira doit en permanence avoir librement accès à de l’eau fraîche.
Le Chien d’Ours de Carélie a de tout temps été utilisé pour la chasse, et il continue à remplir cette fonction aujourd’hui. Idéal pour s’attaquer au petit gibier (oiseaux, lapins…), il peut aussi pister des animaux bien plus grands comme le chevreuil, l’élan, le sanglier… ou même, comme son nom l’indique, l’ours. Sa technique est similaire à celle de nombreux chiens de chasse nordiques : il poursuit et fatigue le gibier, puis signale sa position à son maître à l’aide d’aboiements. Il tient alors la proie occupée et l’empêche de fuir jusqu’à l’arrivée du chasseur, qui n’a plus qu’à terminer le travail.
Une autre fonction profondément ancrée dans ses gènes qu’il assume toujours de nos jours est celle de chien de garde. Méfiant, il signale l’approche de dangers potentiels par ses aboiements, dont le but est d’avertir son maître et de mettre en fuite l’intrus. Si ce dernier continue de se rapprocher, il ne se débine pas et fait parler sa rapidité, sa puissance et son courage, quand bien même son adversaire aune taille bien supérieure à la sienne.
Ses qualités physiques lui permettent aussi d’exceller dans les sports canins comme l’agility et les concours de recherche et sauvetage.
Même s’il gagne en popularité depuis peu comme chien de compagnie, un tel choix n’est pas sans risques pour une famille qui aurait sous-estimé ses besoins (il lui faut de l’espace et de l’exercice) ou son tempérament : il est bruyant, potentiellement agressif, et a besoin d’un maître ferme qui sait se faire respecter. Seule une personne ayant déjà de l’expérience avec les chiens et suffisamment de temps et d’énergie à lui consacrer est à même d’apprécier les qualités de ce compagnon loyal et actif.
Enfin, depuis le début du 21ème siècle, il est utilisé dans plusieurs pays pour le contrôle des ours dans les parcs nationaux : en tenant éloignés ces derniers des zones les plus fréquentées, il évite les rencontres avec l’humain, qui peuvent parfois mal tourner. C’est le cas par exemple aux États-Unis, notamment dans le parc national de Yosemite en Californie ou dans celui de Glacier (dans le Montana, à la frontière avec le Canada). À Karuizawa, au Japon (préfecture de Nagano), il a grandement contribué à faire en sorte que les incidents liés à des ours passent de 255 en 2006 à seulement 4 en 2017.
Le prix d’un Chien d’Ours de Carélie est d’environ 1000 euros, mais le montant varie bien sûr en fonction de l’éleveur, des caractéristiques de l’individu ainsi que de son ascendance plus ou moins prestigieuse.
Au Canada, il faut compter aux alentours de 1500 dollars canadiens.
J'ai justement adopte un chiot de 4 mois via la SPCA, ici dans l'ouest Canadien en Alberta.
Ils m'ont presente le chiot en tant que croise entre Labrador et Border Collie....... 2 mois plus tard, je l'ai inscrit a un cours intensif d'obeissance.
Il s'avere que Chico, c'est son nom, est un Ours de Carelie.! Mon dresseur en a entrainne d'autre dans le passe et en est sur a 100%.
Les gens ne font pas la difference entre le border collie cross et celui-ci.
Mais il est adorable, enjoue et plein d'energie.
Cette racede chien est une merveille, j'en ai adopte un il y a 3 mois et demi... magnifique.
C'est un chien tres enjoue, fidele et tres energetique.
très beau franchement une amie a moi l'aime bien
c est un chien eccesivement beau bravo
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