Si les chiens ont la réputation d’être les meilleurs amis de l’Homme, c’est notamment parce qu’ils se montrent en général fidèles et faciles à apprivoiser.
Néanmoins, tous n’ont pas un tempérament des plus dociles, loin de là. Une part non négligeable d’entre eux sont même susceptibles de donner du fil à retordre à leurs maîtres en raison de leur caractère bien trempé et de leur propension à ignorer les ordres.
Ce critère n’est donc pas à négliger lorsqu’on souhaite adopter un chien. C’est particulièrement vrai pour un maître débutant, qui pourrait se retrouver complètement démuni face à un compagnon qui refuse de lui obéir, et voir son rêve se transformer en cauchemar. C’est également le cas si l’animal est destiné à certaines activités ou missions qui nécessitent un important niveau de docilité.
Voici 20 races de chien très désobéissantes, et ce fait à réserver aux maîtres les plus patients et chevronnés.
Tous les chiens ne sont pas égaux quant à leur propension à obéir.
La race joue évidemment un rôle essentiel. En particulier, certaines races travaillent depuis des siècles en totale osmose avec leur propriétaire et ont à cœur de tout faire pour donner entière satisfaction à leurs humains. D’autres au contraire sont habituées à un très haut degré d’autonomie et à décider d’elles-mêmes ce qu’il convient de faire en de nombreuses circonstances, comme c’est le cas par exemple de celles utilisées dans certaines techniques de chasse ou bien pour la conduite et la garde de troupeaux. De fait, le patrimoine génétique d’un chien influe grandement sur son caractère plus ou moins obéissant ; or, il dépend en bonne partie de sa race.
Néanmoins, même dans la plus homogène des races de chien, tous les individus n’ont pas le même tempérament. Il existe des différences sensibles entre eux, y compris parfois au sein d’une même portée.
De fait, le caractère d’un chien ne dépend pas que de sa race : son vécu joue également un rôle déterminant. C’est le cas tout particulièrement des éventuels traumatismes subis, de sa socialisation dès son plus jeune âge et de son éducation.
En effet, obéir à ses maîtres n’est pas forcément spontané pour un chien : cela s’apprend, et passe donc par un travail d’éducation qui doit être entamé au plus tôt. Or, comme pour les humains, les règles et les interdits sont absolument structurants. C’est une chose que les propriétaires de petites races de chien sont les plus enclins à oublier, avec parfois des conséquences très négatives et difficiles à rattraper. En effet, si à première vue un Chihuahua ou un Caniche peut paraître gentil et inoffensif, il ne faut jamais oublier qu’il reste un chien. À ce titre, il est autant susceptible que ses congénères de plus grande taille de développer de mauvaises habitudes, à commencer par celle de n’en faire qu’à sa tête s’il n’est jamais remis dans le droit chemin lorsqu’il refuse d’obéir.
Quel que soit le gabarit de l'animal, son éducation doit commencer dès son plus jeune âge, car c’est à ce moment-là qu’il est le plus docile et réceptif, et donc à même de prendre l’habitude d’obéir aux injonctions des membres de sa famille. Il est important que ces derniers soient parfaitement au clair sur ce qu’ils souhaitent ou non autoriser à leur compagnon, et que chacun veille à faire respecter ces règles de manière constante dans le temps et dans l’espace. En effet, si ce qui est autorisé un jour ou à un endroit est interdit le lendemain ou dans un autre lieu, le chien a toutes les chances de ne pas savoir à quoi s’en tenir, et donc d’être désobéissant – parfois même en croyant bien faire. En tout état de cause, pour être serein et équilibré, un chien a besoin de règles claires et de hiérarchie.
La méthode d’éducation a également son importance, a fortiori pour une race n’ayant généralement pas pour obsession de satisfaire ses maîtres. De manière générale, les techniques d’éducation canine positive sont les plus à même de rendre un chien obéissant, car elles se basent sur l’octroi de récompenses (encouragements, caresses, friandises…) qui constituent pour lui une réelle motivation à faire ce qu’on lui demande.
Quoi qu’il advienne, la patience, la constance, la cohérence et la fermeté sont souvent les clefs de la réussite. Au contraire, s’énerver ou punir son chien de manière injustifiée, voire carrément le violenter, n’amène généralement rien de bon. Au contraire, cela s’avère même souvent totalement contre-productif, en enfermant les deux protagonistes dans un terrible cercle vicieux.
L’Akita Inu doit notamment sa célébrité à Hachiko, véritable vedette au Japon et connu pour avoir attendu son maître disparu à la gare chaque jour pendant près de dix ans. Cette histoire émouvante a associé à jamais cette race à la fidélité chez le chien, mais tend à faire oublier qu’il entretient des relations ombrageuses avec ses congénères du même sexe et qu’il s’agit d’une forte tête difficile à éduquer.
En effet, à l’image du Husky Sibérien, il doit d’abord estimer son maître avant d’accepter d’obéir à ses ordres. Même quand c’est le cas, rien n’est jamais totalement acquis, car il n’hésite pas à enfreindre les règles qu’il trouve injustes. Il a donc besoin d’une éducation ferme et cohérente, et de toujours se sentir respecté.
En Russie, son pays d’origine, le Barzoï a longtemps été LE lévrier national. Utilisé à la chasse par la noblesse jusqu'à la révolution russe de 1917, il s’est ensuite exporté notamment en Europe et en Amérique du Nord, sa silhouette gracieuse ne manquant pas de faire se retourner les têtes. Toutefois, comme beaucoup de lévriers, il doit être réservé à des maîtres expérimentés, tant il peut être difficile à éduquer.
Neuf siècles de chasse ont en effet laissé des traces chez ce chien à l’instinct de chasse très marqué. Traqueur hors pair et excellent coureur dont la vitesse de pointe peut dépasser les 50 km/h, il n’écoute plus grand monde dès lors qu’il se lance sur la piste d’une proie. Le rappel doit donc lui être enseigné très tôt pour qu’il ne se perde pas pendant ses promenades en partant à la poursuite d’un petit animal sauvage. Sachant qu’il est vain d’espérer une fiabilité totale en la matière, investir dans un collier GPS connecté peut être un bon moyen de savoir en permanence où il est, et donc de réussir à le retrouver s’il disparaît subitement. Par ailleurs, son lieu de vie doit évidemment être parfaitement clôturé.
Le faire obéir est d’autant plus difficile qu’il n’est pas du genre gourmand, au point que les friandises n’attirent que peu son attention. Si cela est plutôt une bonne nouvelle pour sa santé, cela réduit considérablement l’efficacité des techniques de renforcement positif, dans lesquelles les friandises servent souvent de récompenses très convaincantes pour inculquer des ordres aux chiens difficiles.
Comme la plupart des terriers, le Basenji est notoirement peu obéissant. Longtemps utilisé pour pister le gibier et les animaux féroces, il est très indépendant et a en outre une forte propension à fuguer.
Même avec la meilleure volonté du monde, éduquer un tel chien n’est pas chose facile, et les résultats ne sont pas toujours exceptionnels. C’est en effet l’une des races les plus anciennes au monde (une théorie veut même qu’il soit l’ancêtre des lévriers), et qui n’a que très peu été modifiée par la main de l’Homme : comme tout animal primitif, l’obéissance à ce dernier n’est pas une chose naturelle pour lui.
S’il est très prisé des familles, le Beagle est à l’origine un chien de chasse, et a une fâcheuse tendance à ignorer tous les ordres qui lui sont donnés dès lors qu’une proie entre dans son champ de vision. De fait, son instinct de chasse peut facilement prendre le dessus et lui faire oublier tout le reste. Il a aussi une tendance prononcée à la fugue, car il aime suivre les pistes intéressantes détectées par son odorat très développé, et ce même si elles le conduisent loin de chez lui. Comme il s’agit de surcroît d’un excellent coureur, il a tôt fait de parcourir des kilomètres avant de se rendre compte qu’il s’est égaré.
Il ne saurait être question d’éviter ce problème en le faisant vivre en appartement, car cela n’est pas du tout pour lui : il est fait pour passer de longs moments en extérieur. Il a en effet un grand besoin de se dégourdir les pattes et doit pouvoir se dépenser au moins 2 à 3 heures par jour, en pratiquant des activités et parcourant des endroits à même de stimuler sa très grande curiosité naturelle.
Pour l’empêcher de fuguer, mieux vaut s’assurer que le jardin autour du domicile est bien cloisonné, et lui apprendre très tôt le rappel et la concentration : cela permet qu’il soit réceptif aux ordres et obéisse même lorsqu’il est sur une piste. Cela dit, dans la mesure où il est difficile de lui faire totalement confiance en la matière, équiper son chien d’un collier GPS connecté peut être une bonne option pour plus de sécurité et de sérénité.
On dit du Bulldog Anglais qu’il peut être éduqué, à condition de prendre en compte le fait qu’il n’a aucune obéissance ! Ce paradoxe est caractéristique de cet animal : sa personnalité, réputée pour être l’une des plus complexes au sein de la gent canine, est la conséquence d’innombrables croisements entre des races très différentes les unes des autres.
Ce chien pas comme les autres peut en effet se montrer aussi têtu qu’un enfant, et est même connu pour pleurer dès lors qu’il se sent contrarié. Il a la capacité d’apprendre des ordres, mais n’hésite pas à ignorer superbement ceux qu’il trouve injustes ou trop contraignants.
Pour bien l’éduquer, il faut donc se montrer ferme tout en lui témoignant une grande affection, et ne jamais faire preuve d’agressivité, car cela ne ferait que le braquer davantage.
Comme son cousin anglais, le Bulldog Français n’est pas connu pour être un chien très obéissant, loin de là ! L’écrivaine française Sidonie-Gabrielle Colette, qui vouait à cette race une véritable passion, a même déclaré un jour posséder « quatre chiens et un Bulldog », ce qui en dit long sur la personnalité de ce toutou pas comme les autres…
De tempérament jaloux et possessif, il se comporte comme un enfant à bien des égards et peut facilement se vexer s’il se sent délaissé par son entourage. Pour bien l’éduquer, il ne faut pas céder à ses caprices, et faire preuve à la fois de fermeté et d’empathie. Il convient donc plutôt à des personnes très patientes, sensibilisés à la psychologie canine et qui sont en mesure de répondre à son besoin d’attention conséquent.
Chien sociable, fidèle et casanier, le Carlin est souvent adopté par des maîtres sédentaires qui cherchent un animal facile à vivre. Mais il peut aussi se montrer très têtu, et est capable de tenir tête à quiconque se montre agressif envers lui. S’il est mal éduqué, il se révèle aussi très capricieux. Et comme il est de surcroît très joueur, sa curiosité et son énergie peuvent vite le conduire à ignorer les ordres de ses maîtres. Ce n’est pas le champion de l’obéissance, en somme…
Des règles doivent donc lui être inculquées dès son plus jeune âge pour corriger cette tendance à n’en faire qu’à sa tête. Il faut aussi apprendre à canaliser son énergie et son tempérament, en particulier pendant les promenades, pour parvenir à en garder le contrôle en toutes circonstances.
Le Chien de Saint-Hubert est une race de chien très ancienne qui tient son nom des moines de l’abbaye de Saint-Hubert, en Belgique, spécialisés dans son élevage depuis le 10e siècle.
Chasseur, gardien et même policier, il est en mesure de mettre son intelligence et son flair incroyable au service des humains de nombreuses manières. En contrepartie, il est devenu aussi malin qu’indépendant, n’hésitant pas à ignorer un ordre si celui-ci lui semble illogique ou trop contraignant. Une éducation de qualité est donc indispensable pour espérer contrecarrer autant que faire se peut ce trait de caractère.
Pisteur né, il a aussi une certaine tendance à fuguer, et doit donc évoluer dans un environnement bien clôturé. Au demeurant, étant habitué à travailler dur, il ne supporte pas l’inactivité et a un grand besoin d’être stimulé, sans quoi il risque de développer de mauvais comportements et de devenir destructeur. La pratique d’un sport canin est donc fortement recommandée pour les individus qui ne sont pas utilisés comme chiens de travail.
Malgré son visage poupin et son aspect pelucheux, le Chow-chow est un animal à la personnalité énigmatique, que d’aucuns qualifieraient davantage de féline que canine. Calme et silencieux, il pourrait être facile à vivre s’il n’était pas aussi peu sociable (que ce soit avec les autres chiens ou avec les humains), mais surtout aussi têtu comme une mule.
Il a besoin d’un cadre strict et de règles claires, sans quoi il peut chercher à s’imposer comme le dominant de la famille.
Rendu célèbre par l’adaptation en dessin animé par Walt Disney du roman Les 101 Dalmatiens de Dodie Smith, le Dalmatien est un grand chien blanc à taches noires à la fois très intelligent et particulièrement têtu. La combinaison de ces deux facteurs fait qu’il est particulièrement difficile à éduquer : il a par exemple besoin de se sentir respecté par son maître, sans quoi il rechigne à obéir aux ordres.
C’est aussi un animal émotif et impulsif, qui se plie difficilement à la volonté d’autrui. Il demande donc de l’expérience, de l’empathie, de la patience et beaucoup d’exercices et de promenades pour canaliser son énergie ainsi que sa curiosité naturelle. Il faut avoir du temps à consacrer à son éducation pour espérer l’apprivoiser correctement.
Une chose est sûre : il n’est pas vraiment recommandé d’en adopter une centaine !
Le Husky est un chien à l’allure imposante et au pelage étincelant. Il est associé à l’imaginaire du Grand Nord et des vastes étendues enneigées, ce qui fait que les passants sont toujours un peu surpris d’en croiser un dans la rue ou lors d’une balade en forêt.
En réalité, le problème principal qu’une personne adoptant ce chien est susceptible de rencontrer n’est pas tant le climat tempéré (auquel il s’habitue très bien) que son caractère difficile, qui en fait une race réservée aux maîtres très expérimentés. En effet, ce chien au tempérament dominant utilise sa grande intelligence pour donner du fil à retordre à son maître si la hiérarchie est mal établie dans la famille. Son éducation doit donc commencer le plus tôt possible en mariant impérativement fermeté et respect, car il refuse d’obéir à quiconque manque de considération à son égard, et peut vite devenir incontrôlable le cas échéant.
Chien vedette de cinéma grâce au film The Artist, le Jack Russell Terrier est très intelligent et capable d’assimiler des ordres complexes, ne faillant pas à sa réputation. Sa représentation cinématographique est toutefois de nature à créer une réelle méprise, car c’est loin d’être un animal facile à éduquer, bien au contraire !
Chasseur très rapide et au caractère bien trempé, il a en effet une nette tendance à la fugue et ne cesse de faire des bêtises dès lors que ses maîtres manquent de fermeté. Il faut donc beaucoup de patience pour mener à bien son éducation. D’ailleurs, nombreuses sont les personnes inexpérimentées et mal informées qui, après avoir craqué pour son regard angélique et adopté sur un coup de tête, sont contraintes de jeter l’éponge, ce qui évidemment n’est bon pour personne. Ce n’est pas un hasard s’il figure assez haut dans la liste des chiens les plus souvent abandonnés...
Avec son poil long et son visage allongé, le Lévrier Afghan est sans doute l’un des lévriers les plus élégants qui soient.
Chasseur de gazelles et de loups en Afghanistan, son pays natal, il fait davantage figure de chien de luxe en Occident, mais sa belle fourrure et son calme apparent induisent souvent en erreur des maîtres s’imaginant adopter un chien très docile.
En effet, s’il peut se montrer doux et affectueux avec son maître, il n’a en revanche nul besoin de lui pour se débrouiller et savoir ce qu’il doit faire, n’hésitant pas d’ailleurs à le lui faire comprendre. En effet, cette race de chien très intelligente a développé au fil de ses plus de 4000 ans d’existence un caractère très indépendant.
Son éducation demande donc une patience à toute épreuve : il faut sans cesse lui rappeler les règles et lui répéter les ordres, pour parvenir à un résultat qui ne sera de toute façon jamais parfait pour autant. Un maître qui souhaite apprendre de nombreux tours à son animal ferait mieux d’opter pour une autre race.
On confond souvent le Lhassa Apso avec le Shih Tzu. Il faut dire qu’au-delà de leurs origines communes, ces deux chiens se ressemblent autant physiquement que dans leur caractère : tous deux peuvent se montrer très têtus et supportent mal les remontrances.
Les Tibétains le surnomment aussi le « Apso Seng Kye », c’est-à-dire littéralement le chien sentinelle au rugissement de lion, en raison de son aboiement impressionnant pour sa petite taille. D’ailleurs, il n’hésite pas à le faire entendre en aboyant dès qu’une personne qu’il ne connaît pas apparaît, ou qu’un bruit inhabituel parvient à ses oreilles. Cette habitude en fait un très bon chien d’alerte, mais doit être canalisée très tôt pour s’épargner des tensions avec les voisins, afin qu’il n’aboie que lorsque cela est effectivement nécessaire.
Le Malamute d’Alaska, ce chien noir et blanc au museau allongé, est souvent confondu avec le Husky Sibérien. Il est aussi intelligent que ce dernier, mais un peu plus grand et surtout beaucoup plus massif. Il était utilisé par les peuples autochtones d’Amérique du Nord pour chasser le caribou, puis plus tard par les prospecteurs pendant la Ruée vers l’or.
Même s’il est sociable avec les humains et ses congénères, ce chien au caractère indépendant est loin d’être facile à éduquer. Il est capable d’assimiler des ordres simples, mais guère plus. S’il se montre récalcitrant, insister lourdement n'aurait que peu de chances d'être concluant : il tolère mal le rapport de force et s’épanouit davantage dans une relation de coopération basée sur le respect mutuel.
Chien d’extérieur par excellence, il a également une grande propension à la fugue. Son lieu de vie doit donc être bien clôturé pour éviter qu’il cède à l’appel de la nature.
Le Pékinois est un petit chien très charmant d’origine asiatique, qui jadis fit craquer les membres de la cour impériale chinoise puis ceux de la cour britannique. Ces siècles passés à vivre dans le luxe et à être traité avec les meilleurs égards expliquent peut-être qu’il a développé un si fort caractère ! C’est d’autant plus vrai que, du fait de sa petite taille et de son apparence attendrissante, peu de gens s’en méfient : il est si facile de le gâter et de céder à ses caprices...
C’est pourtant une erreur à ne pas commettre, car c’est un animal dominant et peu obéissant, qui nécessite au contraire une éducation ferme et cohérente, sans quoi il n’hésite pas à imposer sa loi. Derrière son regard doux se cache en réalité un grand opportuniste.
Le Shih Tzu est un élégant petit chien originaire du Tibet. En raison de son gabarit, il est souvent choisi par des personnes vivant en appartement, ainsi que par des familles cherchant une race de chien qui s’entend bien avec les enfants.
S’il est réceptif aux ordres, il est aussi très curieux de nature et peut très bien décider d’ignorer tout ce que son maître lui dit dès lors qu’il perçoit dans son environnement quelque chose de plus stimulant. Il faut faire particulièrement attention à l’extérieur, car cette curiosité peut le pousser à s’éloigner ou à sous-estimer une situation dangereuse – y compris par exemple lors d’interactions avec des congénères.
Il ne supporte pas l’éventuelle agressivité de ses maîtres, mais se montre en revanche nettement plus réceptif à des personnes patientes et capables de lui inculquer des ordres en ayant recours à des jeux qui stimulent sa nature curieuse.
Utilisé depuis le Moyen Âge comme chasseur, le Teckel a au fil du temps développé une très forte personnalité. C’est un leader né qui a du mal à reconnaître l’autorité d’un maître, même si paradoxalement il lui reste très attaché. Malin, il n’a aucun mal à profiter des faiblesses de personnes qui manquent d’autorité.
Mais c’est surtout avec ses congénères qu'il peut poser le plus de problèmes, car il n’hésite pas à s’opposer à des individus plus grands et plus forts que lui pour tenter de les dominer. Il faut donc faire très attention à ce que la situation ne dégénère pas en bagarres lors des rencontres entre chiens.
Comme les autres races du groupe des terriers, le Terrier Écossais sait donner du fil à retordre à des maîtres manquant de fermeté. Ancien chasseur de renards, ce chien originaire d’Écosse est non seulement vif, mais aussi suffisamment rusé pour désobéir aux ordres.
Exclusif, il ne reconnaît en général l’autorité que d’un seul maître et peut donc se montrer difficile s’il vit avec plusieurs adultes se partageant cette responsabilité. Il est donc plutôt recommandé aux personnes vivant seules.
Le Westie a beau être très populaire un peu partout dans le monde, il n’est pas pour autant le plus obéissant des compagnons à quatre pattes. Il appartient au groupe des terriers, et comme la plupart d’entre eux, il a un caractère bien trempé : si l’occasion lui en est donnée, il ne se prive pas de diriger tout son petit monde à la baguette. Intelligent et rusé, il teste sans cesse l’autorité de ses maîtres, et ne tarde guère à profiter du moindre laxisme de leur part.
Pour que la cohabitation se passe le mieux possible, il est donc important de prendre le temps de bien l’éduquer et d’établir des règles claires et constantes. Il faut veiller toutefois à ne pas se montrer trop sévère avec lui, car comme il est sensible, il peut facilement se vexer s’il se sent réprimandé sans raison.
Avoir un chien obéissant est le gage d’une relation de qualité, procurant sérénité et bonheur à chacune des parties prenantes – notamment parce qu’elle permet d’avoir confiance en lui. Par exemple, un maître qui sait que son compagnon n’est pas du genre à obéir aux ordres de rappel est peu enclin à le laisser évoluer sans laisse, quand bien même son animal a besoin de pouvoir évoluer par moments en liberté pour être bien dans ses pattes et dans sa tête. Dans cette situation comme dans d’autres, le risque est alors grand d’un cercle vicieux : si le chien est désobéissant, son maître n’a pas confiance en lui, et de ce fait il y a des chances que certains de ses besoins ne soient pas satisfaits, et donc qu’il soit encore plus instable et peu enclin à obéir.
En outre, un chien désobéissant représente un danger :
Pour toutes ces raisons – et d’autres encore -, vivre avec un chien qui refuse d’obéir est difficile, parfois traumatisant, et dans les cas les plus désespérés peut mener à des actes de maltraitance, voire un abandon.
Il est indéniable que certaines races sont prédisposées à être davantage désobéissantes que d’autres, et que celles présentées ici nécessitent généralement une plus grande expertise et un investissement personnel (en temps, en énergie…) plus conséquent pour parvenir à ses fins. Elles ne sont donc pas recommandées pour un maître débutant.
Toutefois, cela ne saurait occulter l’importance du vécu de l’animal, et en particulier de son éducation. Un individu appartenant à une race de chien obéissante mais dont celle-ci a été complètement négligée ou mal menée a de fortes chances de donner au final plus de fil à retordre qu’un autre appartenant à une race présentée comme désobéissante mais qui s’est retrouvé dès ses premières semaines entre les mains d’un maître sachant allier à merveille fermeté et douceur, tout en ne cessant jamais de faire montre de cohérence et de patience.
Pour autant, rien n’est jamais perdu : dans la mesure où un chien peut apprendre à tout âge, il est possible même une fois adulte de le rééduquer pour le rendre davantage obéissant, quitte à solliciter l’aide d’un éducateur canin.
D’ailleurs, race désobéissante ou pas, tout maître qui se demande comment réussir l’éducation de son chien ou rencontre quelques difficultés dans le cadre de cette dernière ne doit pas hésiter à se tourner vers l’expertise d’un tel professionnel. Dans la mesure où il en va de la qualité de sa relation avec son animal pour toutes les années à venir, l’investissement en vaut généralement largement la peine.
Bonjour tout le monde, Mon chien Lexus, c'est un labrador de 18 mois me désobéit ces derniers temps. Comment...