Un chien, ce sont beaucoup de bons moments, mais aussi des devoirs et des contraintes. Parmi ces dernières, les sorties peuvent très vite devenir des corvées pour les maîtres qui travaillent beaucoup et n'ont pas forcément la force, le temps ou l'envie de balader leur compagnon à poils autant que nécessaire.
La mise en place d'un planning cohérent en fonction des besoins de l'animal et de l'emploi du temps du maître, ainsi qu'une bonne éducation, peuvent améliorer les choses.
Dans le langage courant, se promener désigne le fait d'effectuer un trajet dans le but essentiellement de se distraire. Une promenade est généralement relativement brève, ne nécessite pas d'effort physique trop intense ou de réelle préparation, contrairement à une randonnée. Elle peut être faite à pied ou en véhicule : vélo, voiture...
Cependant, lorsque ce mot s'applique à un animal de compagnie, il prend un sens légèrement différent. Ainsi, la promenade d'un chien désigne plutôt une sortie du domicile dans le but de lui faire faire de l'exercice, mais aussi de lui donner l'occasion de voir d'autres lieux et/ou de rencontrer d'autres humains ou animaux. Par conséquent, les brèves sorties destinées uniquement à lui permettre de faire ses besoins avant de retourner rapidement à la maison ne peuvent techniquement pas être qualifiées de réelles promenades.
Si le mot "chien" est souvent associé à celui de "promenade", ce n'est pas sans raison : il s'agit d'une activité très importante pour lui, et même indispensable pour son bonheur et son bien-être.
Les promenades ont en effet plusieurs vertus : elles lui permettent de se dépenser, elles participent à sa socialisation, et elles lui donnent l'occasion de faire des activités ou des jeux qui ne sont pas forcément praticables au domicile.
Comme l'être humain, le chien a besoin d'un minimum d'activité par jour pour pouvoir être à la fois bien dans son corps et bien dans sa tête. Cela l'aide à brûler des calories, à faire fonctionner ses muscles ainsi que ses articulations, et à évacuer ses frustrations de la journée.
Les promenades sont de bons moyens de lui permettre de se dépenser sans pour autant se faire violence, puisque l'allure est généralement plutôt tranquille. Bien entendu, elles ne sont pas suffisantes pour les chiens les plus sportifs, qui ont besoin d'activités plus longues et plus intenses, mais elles font très bien l'affaire lorsqu'il s'agit simplement de se dégourdir les pattes. En ce sens, elles suffisent largement aux individus les moins sportifs, comme les vieux toutous ou les races de chiens brachycéphales, qui ont globalement une moins bonne tolérance à l'effort.
L'un des principaux bienfaits des promenades pour un chien est qu'elles participent grandement à sa socialisation : elles lui donnent l'occasion de rencontrer des congénères, découvrir d'autres espèces, évoluer dans de nouveaux lieux, etc. Elles contribuent ainsi à son équilibre psychologique et à la qualité de sa vie sociale.
En effet, un chien a besoin régulièrement d'un minimum de stimulations nouvelles, qui lui permettent de varier son quotidien, d'exploiter tous ses sens (notamment son odorat, qui est celui qu'il utilise le plus pour découvrir son environnement) ainsi que d'entretenir ses facultés sociales avec des humains ou animaux étrangers à son foyer. Les promenades sont autant d'occasions de sortir de la routine, de découvrir de nouveaux lieux, de faire des rencontres...
Malheureusement, l'idée fausse selon laquelle un chien ayant suffisamment d'espace à son domicile n'aurait pas besoin de sortir de chez lui est encore largement répandue chez les maîtres. Certes, il est évident qu'un jardin offre davantage de stimulations qu'une vie exclusivement en appartement, mais cela ne saurait suffire pour rendre son chien heureux. En effet, il ne mettrait pas longtemps avant de le connaître par coeur, et ce sous tous ses aspects.
Pour mieux le comprendre, il suffit d'établir une comparaison avec l'être humain : une personne qui passerait toute sa vie sans pouvoir quitter son domicile, et ce faisant échanger avec de nouvelles personnes ou voir d'autres lieux, aurait de fortes chances d'avoir une existence excessivement monotone et d'être malheureuse...
Les promenades peuvent être l'occasion de varier les types d'activités pratiquées avec le chien.
En effet, s'il est toujours possible de jouer avec lui même dans un appartement ou dans un petit jardin, certains jeux sont de fait impossibles - ou en tout cas bien plus difficiles à mettre en place - dans un tel cadre que dans un parc, une forêt ou sur une plage.
Parmi les activités qu'il vaut mieux faire en extérieur dans de grands espaces, on peut citer certains jeux de lancer d'objets comme le flyball ou le frisbee, les courses-poursuites, les jeux de cache-cache, ou encore les baignades et les jeux d'eau.
Si les promenades restent la meilleure façon de stimuler son chien mentalement et physiquement, il existe toutefois quelques exceptions, c'est-à-dire des cas dans lesquels les sorties classiques en extérieur ne sont pas recommandées.
Même si théoriquement les promenades sont bénéfiques aussi pour les plus jeunes, tous les vétérinaires ne recommandent pas de promener un chiot de moins de 3 mois.
En effet, en-dessous de cet âge, il est non seulement très fragile, mais aussi trop jeune pour avoir reçu tous ses vaccins. Certes, s'il a été allaité par sa mère et qu'elle-même était vaccinée, il a reçu des anticorps de sa part lors des premières tétées, mais ces derniers commencent à perdre en efficacité vers l'âge de 2 mois. Il est donc encore vulnérable aux maladies infectieuses en tout genre.
Cela étant, il n'est pas non plus recommandé de le garder en intérieur et de l'empêcher totalement de sortir : en effet, la socialisation du chiot est une étape très importante de son développement psychologique et qui nécessite de lui faire découvrir le plus de situations différentes possibles avant qu'il ait atteint l'âge de 3 mois : cela lui permet d'apprendre à les gérer et donc à terme de devenir un adulte équilibré et non peureux. Par ailleurs, ne pas faire de sorties tant qu'il n'est pas parfaitement vacciné retarde d'autant le moment de lui apprendre à faire ses besoins en extérieur.
Par conséquent, une bonne alternative consiste à le surveiller de près pendant les promenades et à éviter toute prise de risque inutile, en l'empêchant par exemple de sentir les excréments de ses congénères, de croquer dans une charogne ou de boire dans de l'eau croupie ou stagnante (ce qui est de toute façon déconseillé aussi pour les adultes). Quant à ceux qui souhaitent réellement attendre l'âge de 3 mois et la vaccination complète pour commencer à le sortir, ils doivent impérativement lui proposer d'autres activités à la place pour le stimuler, en prenant toutefois en compte sa fragilité intrinsèque : la durée et l'intensité des exercices pratiqués doivent être adaptés à sa condition.
Même si elle reste généralement de faible intensité, une promenade représente tout de même un effort physique non négligeable pour un chien malade ou blessé. Parfois, c'est même un véritable supplice pour lui...
Dans ces cas-là, il peut être préférable d'attendre la guérison avant de l'emmener à nouveau dehors, car de toute façon, il ne prendrait probablement aucun plaisir à sortir tant qu'il est mal en point.
S'il souffre d'un problème de santé chronique et qu'il y a donc peu de chances que son état s'améliore radicalement (comme c'est le cas par exemple d'un chien atteint d'arthrose), le maître doit réfléchir à des alternatives afin de continuer à stimuler son compagnon sans porter atteinte à son intégrité physique et potentiellement aggraver son état. Il peut s'agir par exemple de remplacer les promenades par des jeux de recherche ou d'obéissance.
Même s'il s'agit théoriquement d'un animal social, un chien peut avoir des difficultés à se retrouver dans un environnement inconnu et/ou en présence d'étrangers.
C'est le cas notamment des individus qui n'ont pas été suffisamment socialisés pendant les premières semaines de leur vie, et de ceux ayant subi un traumatisme (maltraitance, abandon...). Les promenades peuvent alors rapidement se transformer en cauchemar, tant pour l'animal que pour son maître.
En fonction de la situation et de l'origine exacte du problème, il peut être nécessaire de garder le chien peureux au domicile ou de l'emmener dans un autre endroit, le temps de résoudre le problème.
Cette solution doit toutefois n'être que temporaire, car elle peut en fait aggraver les choses. En effet, moins un chien a l'occasion d'évoluer dans des lieux différents et de rencontrer d'autres animaux, plus il a de chances de devenir encore plus peureux et/ou de développer des phobies supplémentaires. Le risque est donc grand d'entrer dans un véritable cercle vicieux ; la seule manière de s'en sortir ou de l'éviter est de trouver la cause de son angoisse et d'y remédier. En de telles circonstances, faire appel à un comportementaliste canin professionnel peut s'avérer salvateur.
Tout maître se pose forcément la question de la fréquence des promenades du chien : quand et combien de fois faut-il le sortir ?
Dans la mesure où chaque animal est différent et a des besoins différents (notamment en fonction de sa race), il est impossible de répondre à cette question de manière univoque. En revanche, certaines règles s'appliquent à tous, et sont donc à connaître...
Dans l'idéal, un chien a besoin de prendre l'air tous les jours, afin a minima d'évacuer les frustrations qu'il a accumulées et de faire un peu d'exercice. Quelle que soit sa race et son mode de vie, la fréquence des promenades doit donc être d'au moins une par jour.
Néanmoins, il s'agit là d'une moyenne : il n'est pas forcément impératif de la respecter à la lettre. Par exemple, si les conditions météorologiques sont particulièrement mauvaises un jour donné, maître et chien peuvent exceptionnellement se contenter des sorties rapides pour les besoins, et reporter la véritable promenade au lendemain ou au surlendemain. Ces reports doivent toutefois rester exceptionnels : un maître ne saurait par exemple garder son chien en intérieur pendant tout l'hiver au motif que lui-même préfère rester bien au chaud...
Même si elle peut paraître élevée, une fréquence d'une promenade par jour s'avère en fait au contraire trop faible dans certains cas. Il vaut alors mieux prévoir plusieurs sorties quotidiennes.
Par exemple, si le chien est vieux ou au contraire très jeune, s'il est blessé ou malade, s'il est en surpoids ou n'est naturellement pas très sportif, il peut avoir des difficultés à bien supporter des sorties longues. Dans ce cas, il est sans doute préférable d'opter plutôt pour deux ou trois promenades plus courtes, réparties tout au long de la journée.
Il en va de même lorsque les températures sont très élevées ou au contraire très basses : mieux vaut opter pour de courtes balades plutôt que de se forcer à rester une heure dehors dans de mauvaises conditions et qu'au final chacun passe un mauvais moment. De fait, la promenade ne doit jamais devenir une corvée et doit autant que possible rester agréable, pour le chien comme pour le maître.
Enfin, pour les chiens qui ont des besoins en exercice élevés (c'est-à-dire de plus d'une heure par jour), il peut être difficile pour le maître de les combler en une seule sortie, en particulier s'il a lui-même un emploi du temps chargé. Dans ce cas, une solution consiste à fractionner : par exemple, une longue promenade d'1h30 peut être remplacée par trois sorties de 30 minutes, deux de 45 minutes, ou encore une d'une heure et une autre de 30 minutes.
S'il est possible - et même parfois pratique - d'opter pour plusieurs promenades relativement brèves plutôt qu'une seule d'une durée plus conséquente, il faut toutefois s'assurer que chaque sortie reste suffisamment longue pour que le chien soit réellement en mesure d'en profiter.
En effet, ce dernier doit pouvoir faire ses besoins tranquillement, se dégourdir les pattes suffisamment, flairer toutes ces nouvelles odeurs qu'il n'a pas chez lui, et éventuellement jouer avec son maître ou rencontrer des congénères. Sauf circonstances particulières, des séances d'au moins 20 ou 30 minutes sont idéales : en-dessous de cette durée, il risque de ne pas avoir le temps d'en profiter suffisamment, et donc d'en revenir frustré.
En résumé, si l'animal n'a pas besoin de plus de 30 minutes de sortie par jour, une seule promenade quotidienne est préférable ; à l'inverse, s'il a besoin d'une heure voire davantage, il est possible de découper en plusieurs. Bien évidemment, les disponibilités du maître, les types d'activités éventuellement pratiquées au cours de ces sorties ainsi que la vitesse à laquelle le chien se lasse de chaque balade entrent également en ligne de compte.
Comme pour la fréquence à laquelle elles doivent avoir lieu, il serait hasardeux de donner une durée idéale pour les promenades d'un chien. En effet, celle-ci varie énormément d'un individu à l'autre, en fonction de ses besoins - qui sont largement déterminés par sa race. Il existe en effet des races de chien peu endurantes et/ou qui n'ont pas besoin de beaucoup d'effort au quotidien, tandis que d'autres au contraire ne peuvent pas être équilibrées sans de longues balades et des activités sportives.
Dans l'ensemble, on considère que pour un chien adulte et en bonne santé, la durée cumulée des promenades doit être d'au moins 30 minutes par jour. Il s'agit là d'un minimum, car certains ont besoin de bien davantage - jusqu'à 2 heures par jour pour les plus actifs.
Il existe toutefois des cas particuliers dans lesquels ce minimum ne trouve pas à s'appliquer. Par exemple, pour un chiot d'environ 3 mois, une promenade quotidienne tranquille de 15 minutes est généralement suffisante, la durée pouvant être augmentée progressivement au fur et à mesure qu'il grandit. Pour un individu âgé, blessé ou malade, il est également préférable d'adapter la durée des sorties à son état de santé, de façon à ne pas le solliciter plus que de raison. En cas de doute, mieux vaut demander conseil à un vétérinaire.
Si on pouvait demander directement à son compagnon dans quel endroit il aimerait se promener, il répondrait probablement un environnement campagnard ou forestier plutôt qu’un environnement urbain, surtout s'il s'agit d'un chien qui vit en ville.
Néanmoins, tout maître n'a pas forcément la possibilité d'emmener son animal dans un lieu idyllique tous les jours. Il lui faut donc composer avec les différentes possibilités qui sont envisageables compte tenu du lieu où il habite et de son mode de vie. Quoi qu'il en soit, l'essentiel est de varier les sorties afin de lui proposer des environnements différents et des stimulations diverses, chaque lieu ayant ses avantages et ses inconvénients.
Voici donc une liste non exhaustive d'endroits où promener son chien.
Aussi appelés caniparcs, les parcs à chiens désignent des enclos plus ou moins grands conçus exclusivement pour les chiens et leurs propriétaires.
Dans ces espaces, les toutous peuvent évoluer en liberté (c'est-à-dire sans être tenus en laisse), à condition qu'ils restent toujours sous la surveillance de leur propriétaire. C'est aussi pour eux l'endroit idéal pour des rencontres avec d'autres chiens, qui sont autant de partenaires de jeu potentiels. Certains parcs comportent même des petits parcours d'agility, pour les personnes qui n'ont pas la possibilité d'en créer un chez eux.
Toutefois, même s'ils gagnent en popularité, les caniparcs restent pour l'instant surtout présents dans les grandes villes et assez peu ailleurs. Il existe également un risque important de bagarre entre chiens, en particulier si l'animal n'est pas particulièrement sociable voire est de nature peureuse.
Que l'on réside en ville ou à la campagne, il est généralement relativement facile de trouver un jardin, un parc, un bois, un champ, une forêt, une colline ou encore une montagne où promener son chien.
S'il est possible de le laisser évoluer en toute liberté dans une partie de ces lieux, le port de la laisse est en revanche obligatoire dans certains, et les animaux de compagnie purement et simplement interdits dans d'autres. Il convient donc de vérifier en amont ce qu'il en est, pour éviter tout déconvenue.
Par ailleurs, le risque de parasites externes et/ou internes est généralement plus élevé dans ce genre d'endroits que dans les autres lieux où promener son chien. Cela dit, il est tout à fait possible que ce dernier attrape des tiques, des puces ou des aoûtats dans un caniparc ou même dans le jardin de la maison : aucun endroit n'est totalement sûr.
De tels lieux offrent en tout cas des opportunités de promenades agréables tant pour le maître que pour son animal. Ce dernier peut même avoir l'occasion d'y rencontrer des congénères et ainsi de travailler sa sociabilisation, même s'il n'est pas forcément possible de les laisser jouer ensemble librement comme dans un caniparc.
Ce n'est un secret pour personne : un chien adore généralement les promenades au bord de l'eau ! Qu'il s'agisse d'une rivière, d'un lac, de la mer ou de l'océan, une telle sortie a de grandes chances de le ravir. C'est en effet une formidable occasion de se baigner (en particulier pour les chiens qui aiment aller dans l'eau), mais aussi de découvrir de nouveaux décors et de nouvelles odeurs...
Toutefois, le meilleur ami de l'Homme n'est pas forcément le bienvenu sur tous les bords de mer ou de lac, pour des questions d'hygiène et/ou de sécurité. Afin de s'y retrouver, on peut consulter la liste des plages autorisées aux chiens en France ou la liste des plages de Belgique qui acceptent les chiens - il existe le même genre de liste dans les autres pays. Il convient en tout cas de bien se renseigner pour éviter d'enfreindre la loi, car celle-ci diffère parfois fortement d'un endroit à l'autre : elle peut par exemple imposer le port de la laisse, autoriser la présence d'animaux seulement certains jours de la semaine et/ou sur certains créneaux horaires, interdire certains mois de l'année...
Il faut toutefois garder en tête le risque de noyade du chien lorsqu'on promène son animal sur un rivage. En effet, même si en général le meilleur ami de l'Homme sait nager d'instinct, tous ne sont pas très à l'aise dans l'eau, et même un très bon nageur peut se retrouver en difficulté s'il y a du courant ou des vagues importantes. Il est donc essentiel de ne pas lâcher son animal du regard s'il se baigne, voire de l'équiper d'un gilet de sauvetage pour éviter les accidents tragiques.
Si elles sont souvent les plus accessibles pour les citadins, les promenades en ville ne sont pas forcément les plus appréciées de leurs compagnons à quatre pattes.
En effet, les zones urbaines peuvent être bruyantes et agitées, c'est-à-dire potentiellement stressantes pour eux. De plus, lorsqu'elles sont également bétonisées voire polluées, elles sont loin d'être idéales pour qui adore flairer des nouvelles odeurs. Par ailleurs, le risque d'accident est important s'il y a beaucoup de passages de véhicules. Enfin, puisqu'il s'agit d'un lieu public, l'utilisation de la laisse voire de la muselière est souvent requise.
Elles sont donc acceptables de temps en temps lorsque les autres options ne sont pas possibles, mais sont clairement loin d'être optimales. Mieux vaut donc ne pas promener son chien uniquement en ville, mais plutôt alterner avec d'autres lieux de sorties plus naturels et agréables pour lui (parcs, forêts, rivages...).
Même pour une sortie qui n'est pas supposée durer très longtemps, il est judicieux de prévoir certains équipements quand on part promener son chien. Cela peut permettre d'éviter des situations potentiellement embarrassantes.
Il est donc recommandé d'emporter :
Ces accessoires indispensables pour promener son chien peuvent être complétés de quelques autres en fonction de la nature de la sortie. Par exemple, le maître peut également emporter avec lui un jouet ou des friandises s'il souhaite profiter de l'occasion pour faire des jeux d'obéissance. Il a aussi tout intérêt à prévoir une trousse de secours pour chien s'il se rend dans un environnement assez sauvage (par exemple une forêt). Enfin, dans le cas d'une promenade après le coucher du soleil, il est préférable d'équiper son compagnon d'un gilet réfléchissant, très similaire à celui porté notamment par les cyclistes.
Par ailleurs, même si la puce électronique que porte l'animal (dès lors qu'il a bien été identifié) est d'une grande aide pour retrouver un chien perdu, cela ne dispense pas forcément de lui faire porter également un collier avec les coordonnées de son propriétaire. En effet, cela facilite grandement les choses s'il s'égare ou fugue pendant la sortie
Une fois le lieu choisi et les équipements nécessaires rassemblés, il ne reste plus qu'à se lancer ! Voici donc quelques conseils pour promener son chien dans les meilleures conditions...
Quelle que soit la destination où l'on se rend, le fait de sortir son chien dans un lieu public implique le respect de la réglementation qui s'y applique, que ce soit pour des questions d'hygiène ou surtout de sécurité. Il est donc essentiel de la connaître et de s'y conformer, pour le bien de tous.
Qu'il s'agisse par exemple de plages, de parcs ou encore de jardins d'enfants, il existe en effet de nombreux endroits dans lesquels les animaux de compagnie sont formellement interdits. Quand bien même ils sont autorisés, certaines conditions peuvent être imposées, à commencer par le fait d'être tenu en laisse. Des obligations supplémentaires (par exemple le port d'une muselière) ou des règles spécifiques sont aussi susceptibles de s'appliquer aux chiens catégorisés par la loi comme dangereux.
Dans la mesure où les promenades doivent rester avant tout un moment agréable pour tout le monde, il est essentiel de respecter l'intégrité physique de son chien et d'éviter de le mettre en danger.
Par exemple, quand il est fatigué, malade, blessé ou simplement pas en forme, il est inutile et même déconseillé de les faire durer autant que d'habitude, car cela risquerait de l'épuiser encore plus et de lui laisser un mauvais souvenir. Mieux vaut donc rentrer dès qu'il commence à montrer des signes de fatigue et lui permettre de se reposer, plutôt que d'insister pour aller jusqu'au bout de l'itinéraire prévu. Une vigilance particulière doit être portée aux chiots très jeunes, car poussés par leur curiosité naturelle et le plaisir de découvrir de nouveaux endroits, ils ont tendance à "en faire trop" et à aller au-delà de leurs limites.
D'autre part, les individus ayant un système immunitaire plus faible - tels que les chiots, les chiens âgés et ceux souffrant de certaines pathologies (obésité, problème hormonal...) - doivent faire l'objet d'une attention toute particulière pendant les promenades, afin de limiter le risque qu'ils tombent malades. Il est par exemple déconseillé de les laisser renifler des excréments de congénères ou d'autres animaux, boire de l'eau dans la nature ou s'approcher trop près d'un cadavre d'animal (oiseau, rongeur...), car ces éléments contiennent souvent des vers parasitaires et/ou des bactéries pathogènes.
Même si le maître estime connaître son chien sur le bout des doigts, il doit toujours garder en tête que ce dernier reste un animal, et qu'à ce titre il existe toujours une part d'imprévisibilité dans son comportement. C'est d'autant plus vrai qu'il est absolument impossible de prévoir et d'anticiper tout ce qui peut se produire au cours des promenades. Par conséquent, il est essentiel de toujours le surveiller en permanence lors de ces dernières, car un accident est vite arrivé.
Il en va bien entendu de la sécurité des autres humains ou animaux que le toutou est susceptible de rencontrer sur son chemin. Par exemple, s'il semble gentil ou s'il est de petite taille, certains passants peuvent être tentés de le caresser ou de jouer avec lui. Or, tout le monde ne sait pas forcément comment aborder un chien inconnu en toute sécurité ; un geste un peu trop brusque ou inadapté peut être interprété comme une menace par ce dernier, et conduire à une réaction agressive de sa part. Il peut aussi se retrouver pris dans une altercation avec un congénère, et blesser ce dernier ou son propriétaire qui tenterait de les séparer. De fait, les situations pouvant conduire un chien à mordre une personne ou un autre animal sont légion, ce qui implique qu'une vigilance constante est de mise.
Cette attention est également indispensable pour la sécurité de l'animal lui-même. En effet, celui-ci n'est pas toujours conscient des dangers auxquels il s'expose, en particulier s'il est dans un état d'excitation ou s'il est effrayé. Il peut par exemple se lancer soudainement à la poursuite d'un petit animal et traverser une route en oubliant toute prudence. Il peut aussi prendre peur en croisant un congénère plus gros et menaçant, s'enfuir à toute vitesse et être ensuite incapable de retrouver son chemin. Le risque existe également qu'il croque dans une plante, un champignon ou un fruit toxique pour les chiens, simplement parce que son odeur lui plaît et/ou l'intrigue.
Par conséquent, le maître doit toujours rester sur ses gardes et prêt à intervenir si besoin, a fortiori quand son chien évolue sans entrave. Il en va tant de la sécurité des autres personnes ou animaux que de celle de son compagnon.
Pour que les promenades se passent de manière agréable, le maître doit avoir un minimum d'autorité sur son chien, afin d'être en mesure de le contrôler si la situation l'exige.
Il est donc indispensable que l'animal ne soit pas totalement indiscipliné : il doit a minima répondre correctement aux ordres de base (couché, assis...), savoir marcher en laisse sans tirer comme un fou (voire dans l'idéal avoir appris la marche au pied) et revenir sitôt qu'on le lui ordonne. L'apprentissage du rappel est d'ailleurs d'autant plus important qu'il permet à terme de lui offrir plus de liberté, c'est-à-dire de le laisser évoluer sans laisse lorsque la situation s'y prête : en effet, un maître ne peut prendre ce risque que s'il est certain que son compagnon lui obéit au doigt et à l'oeil et qu'il ne risque pas de devenir hors de contrôle.
Même si elles peuvent sembler contraignantes au premier abord, les promenades sont indispensables à l'équilibre et au bien-être du chien. Leur durée dépend de chaque animal et de ses besoins, mais sauf cas particuliers, chacun devrait pouvoir sortir au moins 30 minutes chaque jour, si possible dans des lieux riches en stimulations et qui ne sont pas toujours les mêmes d'un jour à l'autre.
La maîtrise des ordres de base, de la marche en laisse sans tirer et du rappel est indispensable afin que ces sorties se déroulent au mieux pour tout le monde. Il est donc préférable de bien éduquer son chien avant de l'emmener dehors, sachant que plus il est obéissant, plus il est possible de lui laisser de liberté - dans les limites de la loi, bien entendu.
Au demeurant, le comportement d'un chien lors des promenades est souvent un bon reflet de la qualité de son éducation...
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