Comment fonctionne une meute de chiens ?

Comment fonctionne une meute de chiens ?

Comme son ancêtre le loup, le chien à l’état sauvage fonctionne en groupes hiérarchisés, plus connus sous le nom de “meutes”. Toutefois, malgré de nombreuses similitudes, les meutes de loups et les meutes de chiens sont sensiblement différentes.


Comprendre comment fonctionne une meute de chiens est absolument passionnant et permet de mieux cerner la logique du meilleur ami de l’Homme. D’ailleurs, ceci peut s’avérer éclairant pour comprendre le comportement du chien au sein de la meute que constitue pour lui la famille de son maître.

Pourquoi les chiens vivent-ils en meute ?

Pourquoi les chiens vivent-ils en meute ?

Tout comme les humains, les chiens sont des êtres sociaux : ils vivent en groupe, avec une structure sociale claire, ce qui est essentiel à leur survie. À l'état sauvage, un chien est en effet complètement dépendant du reste du groupe, à l'instar d'ailleurs de son ancêtre, le loup.

 

Les loups vivent en groupe, au sein de meutes dont le nombre d'individus peut fortement varier. S'ils vivent ensemble, c'est parce que c'est pour eux le seul moyen de survivre. Un loup solitaire a en effet peu de chance d'avoir du succès à la chasse : la quantité de proies capturées serait trop petite pour qu'il puisse se nourrir suffisamment, et il finirait par mourir de faim.

 

Il y a bien quelques exceptions, comme certains loups polaires qui ne se nourrissent que de souris. Mais survivre seul dans ces conditions est généralement difficile, alors qu'en vivant dans un groupe et en chassant ensemble, attraper une grande proie est bien plus facile.

 

Même si le chien a été domestiqué par l'Homme il y a plusieurs milliers d'années et ne vit désormais plus en bande, il reste un animal social qui a besoin d'une meute pour s'épanouir.

Quel est le rôle de la hiérarchie chez les animaux ?

Quel est le rôle de la hiérarchie chez les animaux ?

La hiérarchie constitue un ensemble de relations de dominance et de soumission au sein d'un groupe d'individus appartenant généralement (mais pas obligatoirement) à une même espèce. Elle est présente chez la plupart des animaux sociaux, c'est-à-dire ceux dont la vie et la reproduction dépendent de la cohésion globale d'un groupe.

Au sein d'un groupe, le statut hiérarchique de chaque individu n'est généralement pas figé et peut dépendre de plusieurs facteurs, comme son âge, son sexe, sa taille, son intelligence ou encore son agressivité. Le plus souvent, les individus avec un statut plus important accaparent l'espace, la nourriture et les opportunités d'accouplement.

 

L'observation d'animaux sociaux dans la nature tend à prouver que la hiérarchie permet de limiter les conflits entre les individus, car chacun sait où est sa place et ce qu'il a le droit de faire ou non. C'est ce qui permet à un groupe de vivre ensemble, loin de l'image que l'on se fait d'incessants combats entre dominants et dominés.

 

De fait, la hiérarchie, c'est l'équilibre : lorsqu'elle est bien établie, elle traduit le respect que se vouent mutuellement les sujets qui composent la meute, qu’ils soient ou non de la même espèce. Dans le cas de la relation Homme-chien, elle est l’illustration d’une cohérence relationnelle établie par un maître respectueux de l’ensemble des besoins de son animal. Que sa meute soit constituée de congénères ou d'humains, la hiérarchie a pour le chien un rôle stabilisateur et rassurant, car il sait où il se situe et à quoi il sert, ce qui est essentiel à son équilibre mental. Une hiérarchie bien en place et admise par tous n'a d'ailleurs pas besoin de s'exprimer de manière visible et ne nécessite aucun recours à de l'agressivité ou à des sanctions.

Les rangs hiérarchiques au sein d'une meute de chiens

Les rangs hiérarchiques au sein d'une meute de chiens

Une meute de chiens est généralement composée d'une dizaine de membres, et à chacun est assigné un rang.

 

La hiérarchie s'établit de manière identique chez les mâles et chez les femelles, sans lien entre les deux. Il existe donc en réalité deux hiérarchies parallèles au sein d'une meute, chacune comportant quatre types de rang : les alpha, les bêta, les gamma et les omega.

 

Ces rangs peuvent être comparés aux niveaux hiérarchiques dans une entreprise ou dans l'armée, à la différence près que chez les chiens, aucun individu ne peut se trouver au même niveau qu'un autre de même sexe. Chaque rang est donc occupé au maximum par un mâle et une femelle.

Le mâle et la femelle alpha

Le mâle et la femelle alpha

Une meute de chiens est toujours menée par un chef de meute : l'alpha. Chez le loup, l'alpha est nécessairement un mâle, tandis que chez le chien, il peut s'agir d'un mâle ou d'une femelle.

 

En seconde place, se trouve l'alpha de sexe opposé, qui est la compagne ou le compagnon du chef. Le chef de meute lui donne un très grand nombre de privilèges et se montre très indulgent à son égard, de sorte qu'en général, la meute est dirigée par le couple alpha, et non uniquement par le chef de meute.

 

Le couple alpha décide des mesures à prendre pour assurer la pérénité de la meute et pour défendre son territoire. Le plus souvent, il est aussi le seul couple de la meute à pouvoir se reproduire.

 

Pour chaque sexe, l'alpha est bien souvent le chien le plus fort, que ce soit physiquement ou mentalement. Le mental - et en particulier l'intelligence du chien - a d'ailleurs souvent plus de valeur que les capacités physiques : il est tout à fait possible que l'alpha ne soit pas l'individu le plus costaud ou le plus rapide, mais simplement le plus intelligent.

 

D'ailleurs, l’alpha n’a généralement pas besoin de se battre pour défendre ses prérogatives. En effet, pour faire régner l’ordre, il lui suffit d’arborer une attitude dominante : regards sur le dos des autres chiens, grognements sourds, membres raidis... Si jamais un inférieur n’obéit pas, l’alpha le sanctionne physiquement en l’attaquant afin de lui rappeler sa domination et le remettre à sa place.

Les chiens bêta

Les chiens bêta

Juste en-dessous du couple alpha, se situent les chiens bêta, aussi appelés sous-dominants. Il s'agit le plus souvent d'un couple, et parfois d'un individu seul.

 

Les chiens bêta assurent la protection du couple alpha en s'interposant en cas de danger. Ils se chargent aussi de faire respecter au sein de la meute les règles édictées par les alpha.

 

Chez le loup, il s'agit souvent des individus les plus imposants : ils se font respecter et assurent leur rôle de "vigile" grâce à leur carrure.

Les chiens gamma

Les chiens gamma

Les chiens gamma, aussi appelés subalternes, se situent entre les bêta et les omega. Ils reçoivent les instructions des chiens bêta et se chargent d'élever les petits. D'un caractère méfiant, ils ont également pour mission de signaler toute approche du danger et de donner l'alerte aux bêta et aux alpha.

 

Le groupe des chiens gamma pourrait en réalité être lui-même être divisé en plusieurs rangs successifs. Mais dans la mesure où les changements hiérarchiques sont fréquents et complexes au sein de ce groupe, beaucoup de spécialistes préfèrent considérer ces chiens comme un seul rang.

Les chiens omega

Les chiens omega

Le rang le plus bas est occupé par les chiens omega. Ce sont les boucs émissaires de la meute, dans le sens où ils subissent les frustrations de tous les autres individus. Leur rôle, bien que peu plaisant, est essentiel à la survie du groupe : en apaisant le stress des chiens et en réduisant le nombre de bagarres, ils permettent à la meute de se concentrer sur des tâches indispensables à sa survie, comme la chasse.

 

En général, on retrouve aussi au sein de ce groupe les chiens âgés, les individus malades, les nouveaux venus qui tentent d'intégrer la meute ainsi que les chiots impubères, même si, techniquement, ces derniers n'ont pas encore de place définie dans la hiérarchie (la tolérance des chiens supérieurs à leur égard est d'ailleurs très grande).

L'évolution de la hiérarchie dans une meute

L'attribution des rangs initiaux au sein d'une meute de chiens

L'attribution des rangs initiaux au sein d'une meute de chiens

La place initiale de chacun des membres de la meute est traditionnellement définie à la puberté du chien si celui-ci est né au sein de la meute, et au moment où il rejoint le groupe (donc à l'âge adulte) dans les autres cas.

 

Dans le cas d'une nouvelle meute de chiens ou de loups, deux configurations sont possibles pour définir l'attribution des rangs initiaux et l'organisation des rôles.

Le premier cas est celui où la meute naît du développement d’une famille, et part donc d’un couple mâle-femelle. Les premiers membres de la meute sont les petits nés de leur accouplement : ils bénéficient de l’enseignement de leurs parents en matière de chasse, de combat, de contacts et de comportements sociaux. Une fois qu'ils atteignent la puberté, ils définissent entre eux les rangs hiérarchiques : les plus forts deviennent des bêta, les autres des gamma ou des omega. L'année suivante, lorsque les chiens alpha s'accouplent de nouveau, les nouveaux-venus sont confrontés non seulement à l’autorité de leurs parents, mais également à celle de leurs frères et soeurs plus âgés. Ils pourront à leur tour contester cette hiérarchie établie une fois pubères.

La seconde configuration est celle où, avant d’avoir une portée, un couple initial rencontre un autre groupe de chiens (soit un autre couple, soit une cellule familiale avec des petits). Dans ce cas, c’est généralement lors de la première chasse en groupe que le mâle ou la femelle alpha est déterminé. Si l’un des membres s’avère beaucoup plus habile que les autres dans ce domaine, il est fort probable qu’on lui laisse la place d’alpha sans histoire. En revanche, si jamais un autre membre se considère aussi doué, le combat est inévitable, et c’est au terme de celui-ci que l’alpha est désigné.

Les changements de rang hiérarchique dans la meute

Les changements de rang hiérarchique dans la meute

Une fois que les rangs ont été établis au sein d'une meute, ils ne changent normalement pas, ou du moins que rarement - par exemple en cas d'arrivée d'un nouveau membre ou lorsqu'un supérieur est défaillant (s'il est blessé, malade, ou de manière générale incapable de tenir son rang). Le conflit qui en résulte correspond à ce qu'on appelle une "agression hiérarchique". Ce type de conflits est relativement fréquent entre bêta et alpha, mais il est plus rare entre les autres rangs hiérarchiques.

 

Lors d’une agression hiérarchique, un chien inférieur décide d’affronter un chien de rang supérieur (il ne s'agit pas nécessairement de celui juste au-dessus de lui) afin de prendre sa place. Cet affrontement peut donner lieu à des menaces dans un premier temps (les chiens grognent, montrent les dents, s’impressionnent, etc.), puis dans un second temps à un combat singulier. Alors qu'ils volent au secours d'un congénère menacé par l'attaque d'un prédateur, les autres membres de la meute n'interviennent jamais dans un tel combat, car ils laissent le chien défié prouver qu'il mérite son titre.

 

Cela dit, aussi impressionnants que puissent être ces affrontements, aucun combat entre chiens au sein d’une meute n’est mené à mort, du moins si la socialisation des chiens en question a été menée correctement. En effet, l’instinct de survie les pousse à rester le plus nombreux possible et à ne pas "sacrifier" celui qui perd la bagarre et se soumet, car il s'agit malgré tout d'un bon élément pour le groupe.

 

En cas de défaite du chien supérieur, il doit céder sa place au vainqueur. Dans le cas contraire, il conserve son rang et le vaincu retourne à son rang précédent : il pourra alors soit abandonner l'idée de monter en grade, soit retenter sa chance une autre fois, soit décider de quitter la meute pour en fonder ou en rejoindre une nouvelle. Ce dernier cas se produit plutôt chez les chiens dominants qui ne parviennent pas à accéder à un rang supérieur au sein de leur groupe d'origine, mais qui ne peuvent se résoudre à rester “en bas de l’échelle”.

La propension du chien à vouloir changer de rang

La propension du chien à vouloir changer de rang

Le type de tempérament du chien détermine sa propension à vouloir changer de rang, et donc à défier un congénère de sa meute.

 

Ainsi, aux différents rangs de la meute correspondent différents types de caractère :

  • d'un côté, les chiens au tempérament dominant : ce sont des leaders potentiels, capables de mener une meute, et qui ont atteint leur rang en usant de chaque moment pour monter sur l'échelle sociale et tacher de prendre la place des chiens au-dessus d'eux ;

 

  • de l'autre, les chiens au tempérament dominé ou soumis, qui ne tentent jamais d'accéder à un rang supérieur. Contrairement à ce qu'on pourrait penser par anthropomorphisme, ils se complaisent dans leur position inférieure.

 

La quantité de dominants ou de dominés au sein de la meute dépend fortement de la race. Ainsi, chez certains groupes comme les chiens primitifs, les terriers ou les chiens de bergers, on retrouve souvent un nombre important de dominants au sein de la meute. Chez les Retrievers et les chiens de compagnie en revanche, on trouve beaucoup de soumis : les agressions hiérarchiques sont donc de fait moins fréquentes.

L'autorité de chaque chien dans la meute

Selon le rang auquel il appartient au sein de la meute, un chien a un rôle et des droits particuliers, et peut plus ou moins affirmer son autorité sur ses congénères. Cette autorité recouvre essentiellement trois aspects : les repas, l'espace et les contacts.

La gestion des repas

La gestion des repas

Un chien supérieur mange toujours avant les individus qui ont un rang plus bas que le sien.

 

Ainsi, l'alpha mange en premier (il choisit donc ce qu'il mange), sous le regard des autres membres de la meute. Il se montre difficile avec la nourriture et se nourrit lentement, voire en plusieurs fois. Il peut même pousser le vice jusqu'à faire semblant de se retirer pour pouvoir chasser ceux qui se jettent sur la nourriture après son départ. Cette attitude peut être assimilée à un jeu, ou bien à un moyen pour l'alpha de tester la soumission de ses congénères et de déterminer lesquels d'entre eux seraient susceptibles de défier son autorité.

 

À l'inverse, tout en bas de l'échelle, l'omega mange systématiquement en dernier.

La gestion de l'espace

La gestion de l'espace

Un chien supérieur définit l'espace et les lieux auxquels ont accès ceux qui lui sont inférieurs. Il contrôle leurs déplacements en les suivant partout et en s'installant à des endroits stratégiques, par exemple en hauteur ou sur un lieu de passage.

 

Par ailleurs, la meute s'organise en cercles concentriques, avec au centre les individus de rang supérieur (les alpha), puis les bêta, ensuite les gamma, et enfin à l'extérieur les individus de rang moindre, c'est-à-dire les omega. Les individus impubères, qui n'ont pas encore de rang attitré, sont libres de se déplacer d'un cercle à l'autre.

La gestion des contacts et des activités

Un chien supérieur gère ses propres contacts (jeu avec d'autres chiens, reproduction, etc.), mais aussi ceux des individus inférieurs entre eux.

Le territoire d’une meute de chiens

Le territoire d’une meute de chiens

Le territoire d’une meute de chiens est généralement étendu, variant de 80 à 240 km², soit du même ordre de grandeur que celui des loups et beaucoup plus grand que le territoire d'un chien domestique.

 

La taille exacte du domaine dépend des besoins en nourriture des membres de la meute (s'il y a beaucoup d'adultes, les besoins en nourriture augmentent) et du nombre de proies disponibles. Ainsi, la meute peut avoir besoin d’étendre son territoire pour avoir davantage de gibier à sa portée. Toutefois, dans la pratique, les changements de territoire sont rares, car le chien, le loup et les autres canidés sauvages établissent des territoires bien plus vastes qu'ils n'en ont besoin en réalité, pour s'assurer justement de ne jamais manquer de nourriture.

 

Quoi qu'il en soit, les canidés marquent leur territoire en urinant ; c’est une façon de prévenir les autres meutes et autres animaux qu'il s'agit de leur domaine. L’odeur laissée par un individu renseigne en même temps celui qui la renifle sur son identité : son âge, son sexe, son état de santé, etc. Un membre égaré peut utiliser les marquages territoriaux de son groupe pour le retrouver facilement, car il a préalablement mémorisé l'odeur de ses congénères. En revanche, un autre canidé pénétrant sur le territoire d’une meute se verra chassé - voire attaqué - par l’ensemble de ses occupants officiels.

Comment se déplace une meute de chiens ?

Comment se déplace une meute de chiens ?

Au quotidien, le chien comme le loup chasse en petits groupes, dont chaque individu est libre de se déplacer à sa guise sur tout le territoire de la meute.

 

Il peut toutefois arriver qu’une meute entière se déplace dans la même direction : dans ce cas, la seule explication possible est qu'elle est en train de changer de territoire. Ce changement est toujours motivé par des raisons de survie, par exemple parce qu’il n’y a plus assez à manger, ou à cause de la présence d’un danger (par exemple un prédateur).

Une meute de chiens, de loups ou d'autres canidés qui se déplace avance toujours au rythme des anciens et à la queue leu leu (“leu” signifie d’ailleurs “loup” en vieux français). Ainsi, les premiers en tête de groupe sont généralement les plus faibles, c’est-à-dire les individus âgés et/ou malades. Si ce n’était pas le cas, les plus forts les distanceraient rapidement et, en cas d’attaque, ces individus vulnérables seraient les premiers sacrifiés.

 

Ils sont suivis par le groupe des sous-dominants (les bêta), puis par les subalternes et les plus petits (les gamma et les jeunes omega), et bien derrière, par le couple alpha. Depuis sa position, il peut contrôler l’ensemble du groupe et le protéger en anticipant les attaques potentielles d’adversaires.

Quels chiens vivent en meute de nos jours ?

Quels chiens vivent en meute de nos jours ?

Il existe de nos jours deux types de meutes : les meutes naturelles sauvages et les meutes créées par l’Homme.

 

Parmi ces dernières, on trouve principalement les meutes constituées de chiens domestiques de chasse et celles que constituent les attelages de chiens de traîneau. Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit d’activités dans lesquelles la logique de groupe est indispensable afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles. Parmi les chiens pratiquant la chasse en meute, on trouve par exemple le Beagle et le Poitevin. Pour ce qui est des races de traîneau, le Husky Sibérien et le Samoyède comptent parmi celles ayant le plus fort instinct de meute.

À l’état naturel, tout chien est susceptible de se rallier à une meute ou de tenter de l’intégrer. Il peut s’agir d’un individu jadis domestiqué puis abandonné ensuite par ses maîtres (il cherche alors spontanément à rejoindre un groupe), ou bien d’un individu sauvage. D'ailleurs, quelques cousins sauvages du chien s'organisent eux aussi en meute : on trouve par exemple le dhole (qui vit en Asie), le dingo (originaire d’Australie), ou encore le lycaon (qui se trouve en Afrique).

Conclusion

Bien que le fonctionnement d’une meute de chiens soit similaire par bien des aspects à celle d’une meute de loups, on constate quelques différences qui méritent d’être soulignées, telle que la possibilité pour une femelle d’être l’alpha.

Quoi qu’il en soit, une meute de chiens qui se forme naturellement à l’état sauvage répond à un objectif bien précis : donner un rôle à chacun et ainsi éviter au maximum les conflits qui pourraient mettre en péril la survie de l’espèce. L’instinct de survie des canidés étant très fort, la vie en meute est leur manière de se protéger.

Par Estelle C. - Dernière modification : 11/10/2020.

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