Noms d'origine : Shetland Sheepdog ou Sheltie
Pays d'origine : Royaume-Uni
Groupe : Chien de berger et de bouvier
Le Berger des Shetland a l’apparence d’un Colley à Poil Long miniature, partageant son allure gracieuse et sa beauté aristocratique.
Son corps n’est ni lourd ni grossier, présentant un dos droit et une poitrine haute aux côtes cintrées. La queue est attachée bas, très touffue, et légèrement recourbée vers le haut. En action, elle peut être relevée, mais jamais au-dessus du niveau du dos. Les pattes, musclées, dotées d’une ossature forte sans être lourde, se terminent par des pieds ovales.
Sa tête en forme de triangle allongée est élégante, sans stop marqué. Le museau est allongé lui aussi, de longueur comparable à celle du crâne, et se termine par une truffe noire. Les yeux sont en forme d’amande et de taille moyenne. Ils sont brun foncé, sauf chez certains chiens bleu merle, chez qui ils sont bleus ou vairons. Les oreilles, placées proches l’une de l’autre sur le haut du crâne, sont relativement petites. Au repos, elles sont portées vers l’arrière, mais le chien les redresse et les tourne vers l’avant lorsqu’il est attentif.
Le pelage du Berger des Shetland est constitué d’un poil double : le sous-poil est doux et dense, tandis que le poil de couverture est long, droit et rêche. Il est particulièrement abondant au niveau du cou et du poitrail, formant une crinière et un jabot. En revanche, sur le visage, il doit être court.
Par ailleurs, à la différence du Colley, il n’existe pas de variété à poil court : tous les représentants de la race arborent un poil long.
La robe peut être zibeline (toutes les nuances du doré à l’acajou), tricolore (noir et feu, avec les pattes et la queue blanches), bleu merle (gris-bleu, avec des marques noires et éventuellement des marques feu), noir et blanc, ou noir et feu. La couleur zibeline est la plus commune, tandis que le bleu merle est parfois corrélé à des problèmes de surdité, au point qu’il existe des soupçons quant à un possible lien génétique entre cette couleur et la maladie.
Enfin, le dimorphisme sexuel est peu marqué chez cette race : mâles et femelles ont une taille au garrot qui diffère de seulement 2 cm en moyenne, et leur corpulence est proche.
Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Berger des Shetland doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :
Au 19ème siècle, sur les îles Shetland situées au nord de l’Écosse, les ancêtres du Berger des Shetland, souvent surnommé Sheltie, aidaient à la conduite des troupeaux de moutons et donnaient l’alerte lorsque des inconnus s’approchaient de leur ferme.
Toutefois, les origines exactes de ce chien sont aussi opaques que la brume recouvrant ses terres natales. Sa ressemblance avec le Collie à Poil Long étaye la théorie voulant qu’il descende de ces chiens, qui auraient été importés d’Écosse. Les éleveurs de Colleys et plusieurs spécialistes réfutent néanmoins cette affirmation.
Pour eux, le Sheltie se serait développé de manière isolée sur ces îles, et serait le fruit de différents croisements. Les races les plus fréquemment citées comme ayant pu concourir à sa création sont le Berger d’Islande, le Yakki du Groenland (une race aujourd’hui disparue), le King Charles Spaniel le Loulou de Poméranie et le Border Collie.
Quoi qu’il en soit, au début du 20ème siècle, il fut souvent croisé avec le Collie à Poil Long, ce qui ne manqua pas de renforcer la ressemblance entre les deux races.
Ce qui est certain, c’est que sa petite taille a été le fruit d’un travail de sélection des plus rationnels. À l’instar du Poney des Shetland, connu pour son gabarit miniature, les locaux ont en effet donné la préférence aux animaux n’ayant besoin que de peu de nourriture, une denrée rare dans cette région difficile.
Si le Berger des Shetland était surtout apprécié dans ses îles natales pour ses qualités de chien de berger et d’alerte, c’est surtout son apparence qui lui permit d’en sortir. En effet, des visiteurs venus d’Angleterre à la fin du 19ème siècle, charmés par sa petite taille et la texture de son pelage, ne tardèrent pas à vouloir ramener quelques spécimens chez eux – et ils firent des émules. Rapidement, certains habitants des Shetlands décidèrent de se lancer dans l’élevage destiné à l’exportation, sélectionnant les reproducteurs en fonction de leur hauteur et de leur pelage. De plus en plus d’individus partirent à la conquête de la Grande-Bretagne puis du reste du monde. Néanmoins, il n’existait alors ni standard de la race, ni concertation entre les différents éleveurs, si bien qu’elle se développa dans des directions parfois éloignées les unes des autres.
Les choses changèrent à partir de la reconnaissance officielle en 1909 par le Kennel Club, l’organisme de référence en Grande-Bretagne. Le nom retenu fut simplement celui sous lequel ce chien était connu jusqu’alors, à savoir celui de Collie des Shetland. Cette reconnaissance permit de stabiliser la race, en fixant un cadre bien défini dans lequel les différents éleveurs devaient travailler.
Toutefois, l’appellation choisie ne fut pas du goût des éleveurs de Colleys, qui mirent une certaine pression et obtinrent gain de cause en 1914 : il fut alors renommé officiellement Berger des Shetland.
Entre-temps, les premiers spécimens étaient arrivés aux États-Unis et, dès 1911, l’American Kennel Club (AKC) l’accepta lui aussi. Il fallut attendre 1948 pour que l’United Kennel Club (UKC), l’autre organisme de référence aux États-Unis, en fasse de même. Il fut suivi par la Fédération Cynologique Internationale (FCI) en 1954 ainsi que par la totalité des autres institutions d’envergure, dont le Club Canin Canadien (CCC).
Si le Chien de Berger des Shetland est aujourd’hui commun dans le monde entier, il est paradoxalement devenu rare sur son île d’origine, où il a été remplacé par le Border Collie pour la conduite des troupeaux.
Ce recul se constate aussi dans le reste de la Grande-Bretagne. Ainsi, dans les années 2010, les enregistrements annuels au Kennel Club sont passés de plus de 1300 à moins de 800 en moins d’une décennie.
Le phénomène se produit aussi aux États-Unis, où il émarge désormais à la 25ème place (sur un peu moins de 200) dans le classement des races par popularité établi par l’AKC sur la base du nombre annuel d’individus enregistrés auprès de l’organisme. Autant dire qu’il a perdu beaucoup de terrain par rapport aux années 80 et 90, où il figurait quasi systématiquement dans le Top 10, avec même un pic à 40.000 enregistrements en 1993. La chute est lente mais régulière, puisqu’au début des années 2010, il figurait encore dans les 20 premières positions.
En France, la situation est différente, puisque les effectifs de Sheltie sont en augmentation constante au 21ème siècle. Après avoir été multiplié par 5 dans les années 80, pour passer d’environ 150 au début de la décennie à environ 750 dix ans plus tard, le nombre d’inscriptions annuelles au LOF (Livre des Origines Français) connut une relative stabilité dans les années 90. Au tournant du 21ème siècle, on comptait ainsi à peu près le même nombre de naissances par an. Moins d’une décennie plus tard, ce chiffre dépassait allégrement le millier. Il doubla la mise et franchit les 2000 en 2016, et ne cesse depuis de continuer de grimper, se situant désormais autour de 2500. Le Berger des Shetland connaît donc une popularité croissante dans l’Hexagone.
Le Berger des Shetland est loyal et proche de sa famille, sans pour autant être trop demandeur d’attention. Il peut sans difficulté être laissé seul la journée, dès lors qu’il lui est donné de passer du temps avec les siens avant et après.
Il fait partie des races de chien qui aiment le plus les enfants, et représente pour eux un formidable compagnon de jeux – d’autant qu’il a une taille qui lui est bien adaptée. Ses réflexes de chien de conduite de troupeau peuvent toutefois parfois reprendre le dessus, le conduisant à mordiller les talons de ceux qui ne vont pas dans la direction souhaitée pour lui permettre de « regrouper son troupeau ». Bien sûr, une telle attitude ne doit pas être tolérée ; il faut y mettre fin avant qu’elle ne s’installe. Par ailleurs, comme tous les chiens, un Sheltie ne doit jamais être laissé seul sans surveillance avec un jeune enfant, même si les deux se connaissent déjà.
Son caractère affectueux est surtout réservé à sa famille : il se montre plutôt méfiant envers les inconnus, n’hésitant pas à aboyer à leur approche. Pour autant, il n’est pas agressif pour un sou : en cas de menace avérée, il préfère généralement prendre la fuite qu’affronter le danger.
Les relations avec ses congénères ou avec d’autres animaux (chats, rongeurs, oiseaux…) ne posent normalement pas de problèmes majeurs, dès lors qu’ils ont été présentés dans de bonnes conditions. Sa tendance à guider ceux qu’il considère comme les siens peut toutefois être source de tensions s’il partage par exemple son foyer avec un chat, car peu de représentants de la gent féline acceptent d’être poussés dans une direction qu’ils n’ont pas choisie.
Modérément actif, le Sheltie peut très bien rester calmement en intérieur toute la journée dès lors qu’il a la possibilité de sortir faire ses besoins et se dépenser pendant au moins une demi-heure à une heure. Toutefois, cela ne veut pas dire qu’il n’est pas capable de beaucoup plus, si l’opportunité lui en est offerte. En effet, son endurance est remarquable, si bien qu’il représente un choix parfaitement pertinent pour un maître sportif souhaitant faire du vélo avec son chien (cani-VTT), du jogging ou encore de longues randonnées.
Il est donc parfaitement adapté à la vie en appartement, surtout si son maître rajoute quelques séances d’éducation ou de jeux dans le salon à ses sorties quotidiennes.
Néanmoins, il aboie beaucoup, ce qui peut constituer un obstacle majeur à une vie citadine – ou en tout cas être source de problèmes de voisinage - s’il n’a pas appris à maîtriser ses pulsions. Le fait qu’il perde beaucoup de poils – tout particulièrement lors de sa mue de printemps – peut également être problématique s’il est amené à vivre en appartement et que son maître aime avoir un intérieur toujours immaculé.
En tout état de cause, il préfère bien sûr avoir accès à un jardin où batifoler à sa guise. Celui-ci doit toutefois être parfaitement clos ; à défaut, il serait probablement enclin à aller regrouper les passants, vélos ou même voitures qui circulent. La résistance au froid et aux intempéries que lui offre son pelage fait qu’il peut sans problème passer ses nuits dehors, sauf froid extrême. Néanmoins, il ne saurait être question de le laisser seul dehors en permanence, car il a besoin d’interagir un tant soit peu avec sa famille.
Le Berger des Shetland est régulièrement cité parmi les races les plus intelligentes. C’est le cas notamment dans les travaux célèbres – mais controversés – de Stanley Coren, chercheur canadien spécialisé dans la psychologie des chiens : il figure à la 6ème place sur 132 dans le classement des chiens par intelligence, en raison de sa capacité à obéir aux commandes. De fait, il a grand besoin d’être stimulé chaque jour non seulement physiquement, mais aussi intellectuellement. A défaut, il s’ennuie et peut par exemple devenir destructeur. Les séances de jeu et les sports canins comme l’agility, l’obéissance, le flyball ou encore le frisbee sont d’excellents moyens de lui offrir ce dont il a besoin sur les deux plans.
Il faut savoir par contre que le fait qu’il provient d’un archipel et d’un endroit où il pleut plus de 250 jours par an n’implique pas pour autant qu’il est particulièrement attiré par l’eau ; c’est même plutôt le contraire. Si son maître lui lance sa balle dans un lac en pensant qu’il se fera un plaisir d’aller la chercher, il se méprend, et risque fort de devoir en acheter une nouvelle : ce chien préfère rester sur la terre ferme.
Tout chien gagne à être socialisé le plus tôt possible, mais c’est encore plus vrai pour le Berger des Shetland, qui tend à être naturellement méfiant, voire timide. Pour qu’il devienne moins peureux et soit un adulte sociable et bien dans ses pattes, il doit donc avoir l’occasion de rencontrer toutes sortes de personnes, d’animaux, et de situations qui sortent de la routine.
Un aspect qui doit être abordé dès son plus jeune âge est sa propension à aboyer, au risque d’avoir des problèmes avec les voisins. Il est indispensable de lui apprendre à aboyer sur commande, mais aussi et surtout à s’arrêter quand on le lui demande.
L’autre tendance naturelle qu’il doit apprendre à maitriser est celle de vouloir « regrouper son troupeau », en mordillant aussi bien les enfants que les petits animaux. Il va de soi que ce penchant n’est pas acceptable, et ne doit pas être toléré.
Il faut aussi rapidement l’habituer à se laisser manipuler sans broncher, car il requiert un entretien assez poussé. En s’y prenant bien, les séances de toilettage peuvent dès lors devenir d’agréables moments de complicité, plutôt qu’une corvée appréhendée par chacun des deux protagonistes.
En tout cas, son éducation est grandement facilitée par son intelligence. Il est certes difficile de dire quel est le chien le plus intelligent, mais quels que soient les critères pris en compte, le Sheltie se retrouve toujours dans le peloton de tête. Nombre de sujets n’ont d’ailleurs besoin que de quelques répétitions pour assimiler un nouvel ordre : pour qui rêve d’apprendre de nombreux tours à son chien, c’est un choix de race idéal, d’autant que sa capacité d’apprentissage au-dessus du lot va de pair avec une réelle volonté de faire plaisir à son maître.
Ces facultés peuvent d’ailleurs aussi être mobilisées dans le cadre des sports canins : il n’a pas de difficultés à assimiler le fonctionnement des épreuves d’obéissance, de flyball ou encore d’agility, et excelle dans ces disciplines.
Race de chien recommandée pour un débutant, le Berger des Shetland a toutefois un petit côté têtu et indépendant qui impose au maître à ne pas se reposer sur ses lauriers : il lui faut à l’occasion savoir faire preuve de patience et de constance pour obtenir ce qu’il souhaite. Il est utile également d’être capable d’originalité, ou du moins d’imagination. En effet, le fait qu’il apprend vite implique aussi qu’il s’ennuie rapidement. Les longues sessions répétitives ne sont pas pour lui : mieux vaut des petits exercices plusieurs fois par jour, et l’idéal est de parvenir à introduire régulièrement une petite touche de nouveauté, afin de conserver toute son attention.
Quoi qu’il en soit, ce chien sensible ne répond pas bien du tout aux méthodes traditionnelles de dressage, qui ne font que briser le lien de confiance qui doit exister avec son maître. En revanche, le renforcement positif permet d’aller très loin et d’exploiter pleinement son potentiel, tout en faisant des séances d’éducation des moments de plaisir partagé. Il faut toutefois veiller à ne pas abuser des friandises, compte tenu de sa propension à l’obésité.
Le Berger des Shetland a une santé assez robuste, avec une espérance de vie de 12 à 14 ans (certains individus approchent même les 20 ans).
Venant d’un climat rude et couvert d’une fourrure dense, il ne craint ni le froid, ni le vent, ni la pluie. En contrepartie, il supporte beaucoup moins bien la chaleur et doit pouvoir s’abriter dans un endroit frais et ombragé quand le mercure grimpe.
Son immense popularité depuis plus d’un siècle fait que certaines lignées ont développé des problèmes de santé particuliers, et la race peut être sujette à de nombreuses maladies :
Une étude réalisée en 2004 par le Kennel Club britannique et la British Small Animal Veterinary Association en 2004 confirme que de très nombreuses causes possibles de mortalité existent chez cette race. Les trois principales sont toutefois le cancer, l’insuffisance rénale et la vieillesse, qui représentent à elles seules plus de la moitié des décès.
Passer par un éleveur de Berger des Shetland sérieux permet en tout cas de diminuer grandement le risque d’adopter un animal atteint d’une maladie héréditaire et/ou congénitale, grâce aux tests génétiques effectués par le professionnel sur le petit et ses parents. Il doit bien sûr être en mesure d’en présenter les résultats, en plus de fournir un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire et le détail des vaccins administrés, consignés dans le carnet de vaccination ou carnet de santé du chiot.
Bien évidemment, cela ne dispense nullement de continuer à prendre soin de sa santé tout au long de sa vie. En la matière, le passage régulier (au moins une fois par an) chez un vétérinaire pour un bilan de santé complet est un incontournable. Cela permet notamment de garantir qu’il reste à jour de ses vaccins, et peut conduire à déceler rapidement un problème naissant.
Préserver la santé de son chien, c’est aussi préserver sa ligne. Etant une race de chien très gourmande, le Berger des Shetland est un bon candidat au surpoids. Son maître doit donc être vigilant sur ce point, d’autant que l’obésité peut entraîner ou aggraver de nombreux problèmes de santé.
Il convient aussi de mentionner que certains représentants de la race souffrent d’hypersensibilité médicamenteuse, tout particulièrement à l’Ivermectin, un antiparasite souvent utilisé pour le bétail, mais aussi parfois donné aux chiens. Un test sanguin permet de savoir si c’est le cas, afin d’éviter de donner à son animal un produit qui ne lui est pas adapté.
L’entretien du Berger des Shetland n’est pas de tout repos, car sa belle fourrure demande une certaine attention. Elle doit être brossée deux ou trois fois par semaine pour éviter les nœuds et éliminer les poils morts. Au passage, même si le poil de couverture est en bonne condition, il est possible que ce dans le même temps le sous-poil soit lui emmêlé. Il faut donc bien s’assurer de brosser le pelage jusqu’à la peau. En outre, les poils fins du sommet du crâne et de derrière les oreilles ont tendance a s’emmêler et nécessitent une attention particulière.
Par ailleurs, le Sheltie perd abondamment ses poils. C’est vrai tout au long de l’année, mais encore plus au moment de sa mue printanière : elle est particulièrement impressionnante, et il est alors nécessaire de brosser son chien tous les jours, voire deux fois par jour, pour faire face à l’excès de poils morts.
Cette chute massive de poils peut rebuter certains maîtres, en particulier s’ils vivent en appartement et aiment avoir un intérieur toujours propre. Mais il ne saurait en tout cas être question de le raser, car ceci exposerait encore plus sa peau sensible : les risques de maladie, allergies et infections seraient décuplés.
Pour long et exigeant en entretien qu’il soit, le pelage du Berger des Shetland n’est toutefois pas très salissant, si bien qu’il n’a pas besoin de bains trop fréquents. Selon l’environnement extérieur et le temps qu’il y passe, le faire tous les 1 à 3 mois s’avère suffisant. En tout cas, il convient d’utiliser à chaque fois un shampoing doux spécifiquement conçu pour les chiens.
De nombreux propriétaires de Shelties choisissent d’avoir recours à un toiletteur professionnel tous les 1 à 2 mois. Ce peut être une excellente idée pour un maître qui n’a pas l’habitude d’un chien aussi poilu, au moins au début.
Par ailleurs, comme pour tout chien, ses yeux doivent être nettoyés une fois par semaine, à l’aide d’un chiffon propre.
Il en va de même pour ses oreilles, afin d’éviter l’accumulation de saletés et prévenir l’apparition d’infections.
Les séances d’entretien de son pelage sont en outre l’occasion de prévenir les problèmes causés par la formation de tartre (mauvaise haleine, maladies…) en brossant ses dents à l’aide d’un dentifrice pour chiens. L’idéal est même de le faire quotidiennement, mais une fréquence hebdomadaire est un minimum.
Comme tout chien, l’usure naturelle de ses griffes est directement corrélée à son niveau d’activité. Il convient de les vérifier tous les mois, et de les tailler si elles sont trop longues, car autrement elles risqueraient de se casser ou de le blesser.
Les différentes manipulations requises pour entretenir le pelage, les yeux, les oreilles, les dents ainsi que les griffes de son chien doivent être parfaitement maîtrisées, afin d’éviter de risquer de lui faire mal, voire le blesser. La première fois, il est judicieux d’apprendre auprès d’un vétérinaire ou d’un toiletteur canin professionnel comment prendre soin de son Berger des Shetland. Il convient en outre de l’y habituer dès son plus jeune âge, afin d’éviter qu’il se montre récalcitrant.
Le Berger des Shetland n’est pas difficile à l’heure du repas et s’accommode très bien des aliments industriels pour chiens disponibles dans le commerce. Ceux-ci doivent lui apporter tous les nutriments essentiels, mais aussi être adaptés à sa taille, son âge et son niveau d’activité. Il en va bien sûr de même de la ration quotidienne qui lui en est donnée.
Très gourmand, il ne refuse jamais une friandise ou un en-cas supplémentaire. Ce ne serait toutefois pas lui faire un cadeau que de trop le gâter, car il est particulièrement prédisposé au risque d’obésité, et seule sa famille peut l’en préserver. En conséquence, il est judicieux par exemple de déduire de sa ration quotidienne l’apport calorique qui lui est donné sous forme de friandises, par exemple dans le cadre de son éducation.
Au-delà de veiller à ne pas lui donner plus que ce dont il a besoin, il est important de mesurer son poids une à deux fois par mois. En cas de dérapage confirmé voire aggravé lors de la mesure suivante, il convient de rendre visite à un vétérinaire afin de s’assurer que la prise de poids n’a pas une origine médicale (maladie, effet secondaire d’un traitement…) et déterminer un régime alimentaire plus adapté.
Enfin, comme tous les chiens, le Sheltie doit avoir en permanence de l’eau fraîche à sa disposition, pour pouvoir se désaltérer quand il a soif.
Le Berger des Shetland a été développé pour conduire les ovins (mais aussi dans une moindre mesure les poneys et même les volailles), et c’est une tâche dans laquelle il continue d’exceller. Il est cependant loin d’être prophète en son pays, ou du moins en ses îles : en effet, même dans les Shetland, le Border Collie a souvent pris sa place. Plus largement, son gabarit fait qu’il est moins prisé par les bergers ayant de larges troupeaux. De fait, c’est aujourd’hui souvent davantage dans les concours de guidage de troupeau qu’en conditions réelles qu’il fait admirer son savoir-faire.
En revanche, il continue à assumer parfaitement son rôle de chien d’alerte. Plutôt méfiant envers les inconnus, il ne manque pas d’aboyer à leur approche afin de prévenir tout le monde, à commencer par sa famille. Sa taille et son manque d’agressivité – voire sa pleutrerie, lui qui préfère la fuite au conflit – le disqualifient en revanche comme chien de garde.
Il peut compter en revanche sur ses qualités athlétiques et son intelligence pour s’illustrer dans les compétitions de sports canins, où il occupe souvent les premières places dans sa catégorie. Agility, obéissance et guidage sont ses disciplines favorites, mais il brille aussi au frisbee ou au flyball.
Enfin, le Sheltie est aussi devenu un chien de compagnie idéal pour des personnes un tant soit peu actives (voire carrément sportives) qui cherchent un animal loyal et affectueux apprécié par toute la famille, sachant se faire discret et capable de vivre en appartement.
Le prix d’un chiot Berger des Shetland est d’environ 1000 euros pour un mâle et 1200 euros pour une femelle. La fourchette de prix est cependant assez large, puisqu’elle s’étale de 700 à 1500 euros en fonction des caractéristiques du chiot, du prestige de l’élevage dont il provient et de la qualité de ses ascendants.
Au Canada aussi, les prix varient grandement : un individu aux caractéristiques assez éloignées du standard se trouve aux alentours de 1000 dollars canadiens, tandis qu’un chiot dont les qualités le destinent aux concours de beauté et/ou aux sports canins peut coûter jusqu’à près de 3000 dollars canadiens.
Sam, le chien du détective Riggs (joué par Mel Gibson) dans L’Arme Fatale (1987, Richard Donner), est un Berger des Shetland. Il apparait à nouveau dans les opus suivants mais n’y a droit qu’à quelques scènes, certaines ayant d’ailleurs été coupées au montage.
J ai une adorable fifille nous avons une tres grande complicite ma chienne est le rayon de soleil de mon mari
Elle est pleine amour elle aime toutes races animaux chat ect... Je ne regrette pas avoir offert idylle a mon epoux pour la saint valentin
Nous avons perdu notre petite chienne Shetland le 17 Janvier. Elle avait 18 ans et 2 jours.
Elle provenait d'un très bel élevage.
C'est un chien très rustique, rarement malade.
Proche de ses maîtres, docile, très vif, d'une fidélité incroyable; En promenade elle se retournait sans arrêt pour nous voir et ne s'éloignait jamais.
L'entretien de leurs poils est facile. C'est aussi un bon gardien parfois un peu peureux.
C'est une boule d'amour, à conseiller. Les gens se retournaient sans cesse sur elle ou s'arrêtaient pour la caresser. C'est un chien merveilleux. Elle me manque tant, elle est ancrée dans mon coeur...
8 mois que j'ai ma ptite Gaia, pleine de vie, de bonté, de gentillesse...têtue oui mais merveilleuse... c'est un amour...elle me suis presque partout avec toujours la même gaiété...une race de chien parfait pour la vie citadine, campagne etc bref, s'adapte partout!! la sociabilisation doit se faire petit a petit..craintif quand même...à l'école avec les enfants, on l'a surnomme...le petit renard...meme si elle n'y ressemble pas vraiment niveau couleur (tricolore)...
Nous avons acheté cette petite chienne par hasard. Des amis devaient s'en débarrasser. Nous n'étions pas supposé en avoir d'autres, le dernier a vécu 14 ans (un cocker américain ont a dû la faire euthanasier). Mais cette petite merveille de berger shetland noir et blanc est très enjoué et toujours prête pour une balade. Toujours à l'écoute de son maître mais un peu têtu (il faut répéter), elle adore jouer avec les enfants. Craintif et méfiant envers les étrangers par contre. Nous ne le regrettons pas, surtout ma conjointe qui est seul à la maison le jour.
Bonjour,je possède un male berger des Shetland,j'ai voulu m'en procurer un autre,mais quel dommage ?...l'élevage de la Coste St Amadou dans le 09,fais beaucoup de croisement de cette race avec des bergers australiens,résultats bizarres ?Je déconseille fortement l'achat à cet élevage que je très déçu.c'est abimer la race,lorsque l'on n'est pas capable....de surveiller ses chiennes en chaleur.
Pour répondre à Fred, moi je le rase à chaque printemps (début mai) et à l'automne (octobre) tout son poil a repoussé. Je le fais systématiquement à chaque année justement pour ne pas qu'il ait trop chaud, mais c'est aussi pour éviter une meilleure hygiène (pour éviter qu'il se salisse trop).
Je trouve qu'il a un caractere en or!!
J'ai acheté un berger des shetland il y a maintenant quelques mois dans un élevage spécialisé, et le fait est que cette race est extrêmement gentille et affectueuse. Le shetland ou sheltie est d'une nature assez craintive donc un long travail de sociabilisation à la vie citadine avec ses bruit fut nécessaire mais maintenant tout va bien. Il reste seul la journée en appartement sans aboyé et sans (trop) abîmer le mobilier. Jamais le moindre grognement, la technique de la carotte est la seule qui marche, la moindre punition le frustrant immédiatement, mais fort heureusement il apprend très vite et veut bien faire.
Bref un chien génial que je conseil vivement.
Ma chienne est mon amoureuse ! J'en suis folle ! Elle me suis partout, me demande des caresses à longueur de journée, ne fait confiance qu'à moi... C'est un amour !
Je l'ai adoptée en refuge.
Je ne sais pas si je suis tombée sur une perle, mais elle est parfaite !
Le shetland = la bonté même.
Un amour de chien, un coeur sur patte.
C'est la race la plus douce qui soit à mes yeux.
Mon Futé est toute ma vie, comme le commentaire de Josy Durand, ils nous rendent par millier l'amour qu'on leur donne
voilà maintenant 4 ans que je dispose d'une petite sheltie bleu merle auparavant cette race m'était inconnu mais la 1ère fois que j'ai vu la maman de ma chrystye ca était le coup de foudre et maitenant je suis très fier de l'avoir et lorsque je me promène beaucoup de personnes m'interroge sur cette race et je suis content de leur dire ce qu'il veule savoir
oui,j'aime bien de cettte race.J'aimerai bientot acquir se chien,mais malheureusement je ne sais si ça aime bien vivre en appartement?
mon petit Sheltie d'amour SCOOP aurait eut 8 ans le 02 octobre 2009 , j'ai eut le malheur de prendre 5 jours de congés pour aller dans l'Allier à Moulins , je voulait emmener ma fille au : "pal" , et là à l'hotel à Izeure , des personnes ont mis des morceaux de viande avec de la mort au rat dedans , je n'ai pas eut le temps de lui enlever cette viande de la gueule , je suis vite partis chez le vétérinaire , et là aprés que le medecin est fait tout ce qu'il fallait , mon petit bébé est décédé , je suis repartit complètement ébétée à 700 kms de chez moi ,depuis ma vie n'est plus la même , car mon petit compagnon comme tous ses congénères était un bonheur d'amour de douceur de tendresse , nous étions ensemble 24 h sur 24 il n'y a pas plus fidèle n'y attentionné que ces petits shelties qui ont besoin de douceur de tendresse d'amour et qui vous le rendes par million ; je souffre comme un animal , mais je désires continuer le chemin interrompu par ces assassins en accueillant un gentil petit retraité et lui offrir une famille à aimer et qui le lui rendra bien , j'ai besoin de revoir son regard si doux et si tendre et tant pis s'il n'est pas fauve comme mon SCOOPY adoré . J'ai tenu a vous raconter mon horrible histoire mais aussi à vous faire savoir que vous ne vous tromperezi pas en choisissant un petit Shetland , seulement sachez qu'ils sont trés doux et n'aimes pas les cris , car comme tous être vivant cela les effraies , alors aimez-les , comme j'aime tellement le mien !........Devenus une petite étoile .........
J'ai un chien de cette race elle est tres intelligente!
le shetland est un chien tres facile a educquer a la maison nous avont 9 chiens ,parmis cette meute ils y a 7 shetlands nous faisont une portee maxi par ans
j en ai 1 qui a 14 ans et ces vraiment un chien extra doux gentil avec tous le monde humain et animeaux malgré que j ai d autres animeaux que je recupere a la spa j aurais toujours un schetland chez moi
moi j'en ai déja une elle a 8ans, c'est une chienne adorable qui accepte tt les autres animaux en revanche elle jape énormément, malgré des cours de dressage, et des intervention d'éleveur, ce n'est pourtant pas mon premier chien , (6) mais il faut quand meme savoir que le shetland est trs inteligent et que par conséquent il a facilement du pouvoir sur ces maitres
bonjour
moi aussi je reves d'avoir une petite shetland fauve mais je voudrais en avoir une en contrat de vente ( copropriete )
biz
moi je reve d'en avoir et je vais peut etre en avoir un vers septembre je suis tros presses
Moi j'aime bien cette race mais je ne trouve pas d'élevages si j'en trouve un je vais en avoir 1
bonjour tout le monde. j'adore cette race. je n'ai un qui est douce, magnifique et très intelligente. j,ai l'impression qu'elle comprend tout ce que nous disons. c'est vraiment un membre de la famille a part entière.
Je vais en avoir un dans pas très longtemps.Je suis super heureuse ! Ca fait tellement d'années que je veux un chien shetland ! :D
j'ai comme cadeau ce beau chien ,au bout de trois ,j'ai l'impression qu'il commence déjà à me connaitre.Il à 8 mois et je vais l'emmener dans un club canin afin qu'il puisse être bien dresser. j'aimerai connaitre et rencontrer d'autres personnes possédant cette race.