Les 10 choses à apprendre en priorité à son chien

Les 10 choses à apprendre en priorité à son chien

Après avoir bien pesé le pour et le contre, pris la décision d'adopter un chien puis trouvé le compagnon de vos rêves, le voici enfin arrivé à la maison. A présent, pour en faire un compagnon exemplaire, il va y avoir beaucoup de choses à lui apprendre.


Comme il faut procéder par ordre et qu'il n'est pas possible d'ouvrir trop de fronts à la fois, mieux vaut se concentrer au début sur les plus importantes, et une fois qu'elles sont acquises passer aux étapes suivantes.


Voici donc les 10 choses à aborder en priorité pour bien éduquer son chien...

Son nom

Son nom

La première chose à faire lorsqu'on vient d'adopter est de choisir un nom pour son chien, car ce sera le principal moyen de susciter son attention et de lui donner des ordres.

 

L'idéal est d'opter pour un nom court (deux syllabes au maximum), qui soit facilement prononçable et reconnaissable (il ne doit pas être proche d'un autre mot de la vie courante), et évidemment qui plaise au maître, étant donné qu'il aura à le prononcer souvent, avec enthousiasme, et pas forcément de manière discrète.

 

Une fois le choix fixé, il ne reste plus qu'à apprendre son nom à son chien. La meilleure technique pour cela est d'utiliser la méthode positive, qui consiste à récompenser l'animal chaque fois qu'il réagit quand on l'appelle, et à ne pas le punir lorsqu'il ne comprend pas. Il faut répéter l'exercice souvent, mais en effectuant des pauses entre chaque séance pour ne pas le lasser.

 

S'il s'agit d'un chiot, l'apprentissage du nom se fait sans beaucoup de difficultés, en quelques jours à quelques semaines. En revanche, pour qui fait le choix d'adopter dans un refuge, les choses peuvent être plus compliquées, car l'animal possède généralement déjà un prénom. Cela dit, quel que soit son âge, un chien est capable de s'adapter aux changements, y compris potentiellement celui de son nom. Il peut donc s'habituer à une nouvelle appellation, si l'on n'aime pas celle qu'il a actuellement. Cela demande simplement un peu plus de temps que pour un chiot.

Article détaillé : Apprendre son nom à un chiot

La propreté

La propreté

Apprendre la propreté à son chien est également un point très important, sans quoi la cohabitation risque de s'avérer assez désagréable...

 

Contrairement au chat qui est un animal naturellement propre (ou presque), le chien a besoin d'être éduqué pour savoir où il peut et où il ne peut pas faire ses besoins. Cet apprentissage pouvant prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, il est de bon ton de commencer dès l'arrivée du chiot à la maison.

 

Pour lui apprendre à se soulager à l'extérieur du logement, il est important de le sortir souvent (environ toutes les deux heures), car un chiot n'est pas capable de se retenir très longtemps. Chaque fois qu'il fait ses besoins dehors, il faut le féliciter, voire le récompenser à l'aide d'un jouet ou d'une friandise. En revanche, s'il se soulage dans la maison et est pris sur le fait, il faut le gronder en prononçant un « Non ! » ferme, mais sans le frapper ou lui mettre la truffe dans ses bêtises, car cela n'aurait aucun sens pour lui puisque ces matières n'ont rien de sale à ses yeux. Mieux vaut à la place l'emmener immédiatement au bon endroit et le féliciter une fois qu'il s'y est soulagé.

 

Certains maîtres font le choix d'apprendre d'abord au chien à faire ses besoins en intérieur en définissant des zones de propreté, par exemple avec du papier journal. L'avantage de cette méthode est qu'elle évite d'avoir à le sortir incessamment au début. L'inconvénient est qu'elle retarde le moment où il apprend effectivement à se soulager à l'extérieur. Pour cette raison, certains éducateurs la considèrent comme une mauvaise solution de facilité et la déconseillent, recommandant plutôt d'apprendre directement au chien à faire ses besoins dehors.

La hiérarchie

La hiérarchie

La mise en place d'une hiérarchie au sein de la meute familiale est primordiale pour que le chien vive en harmonie au sein de la famille. En effet, le chien est un animal social et qui vit en groupe hiérarchisé : il a donc besoin de savoir qui décide, et ce qu'il a le droit de faire ou non.

 

Pour lui faire comprendre qu'il se situe tout en bas de l'échelle familiale, il est important de lui interdire certaines attitudes qui sont normalement réservées au chef de meute, c'est-à-dire en l'occurrence au maître. Par exemple, il ne faut pas permettre à son chien de passer les portes en premier, car cela le placerait dans son esprit en position de leader. La clé de cet apprentissage est la fermeté, la constance et la cohérence : pas question de dire non un jour et oui le lendemain, ou qu'un membre de la famille se dispense de faire respecter telle ou telle règle.

 

Lorsqu'on possède un chien au caractère soumis, l'apprentissage se fait sans problème majeur, car de tels individus sont généralement conciliants et acceptent très bien leur place. Mais il ne faut pas pour autant négliger l'instauration de la hiérarchie, car un soumis n'est pas fait pour être le chef : s'il obtient des prérogatives de dominant parce que son maître le place involontairement dans cette position, il peut adopter des comportements indésirables et devenir agressif envers sa propre famille. Heureusement, avec un minimum de constance et de fermeté, la hiérarchie est rapidement mise en place et la cohabitation se déroule sans encombre.

 

En revanche, dans le cas d'un chien au tempérament dominant, la hiérarchie peut être plus difficile à instaurer, car ce type d'individus a tendance à essayer de prendre la place du chef : pour ce faire, il met régulièrement son maître à l'épreuve et tente de tirer profit de chaque contradiction ou hésitation. Si le maître manque d'expérience et/ou s'il a peur de se faire dominer par son chien, il est préférable qu'il se fasse assister par un éducateur afin de poser d'emblée les bonnes bases.

La solitude

La solitude

De sa naissance jusqu'à l'âge d'environ 2 mois, un chiot est rarement confronté à la solitude, car il grandit aux côtés de sa mère et de ses frères et soeurs. Mais lorsqu'il se retrouve ensuite au sein d'une famille, il peut être amené à devoir rester seul pendant des périodes plus ou moins longues, selon les disponibilités de ses maîtres.

 

Or, le chien est un animal social, qui trouve son équilibre émotionnel au sein d'un groupe et qui ne supporte donc pas forcément bien la solitude. Si un individu n'a pas été habitué à l'absence temporaire de ses proches, il peut rapidement développer ce que l'on appelle une anxiété de séparation : il peut par exemple se mettre à tout détruire, à aboyer de manière intempestive, ou redevenir malpropre. À l'instar d'un humain, un chien peut même faire une dépression !

 

Pour éviter ce genre de situations douloureuses pour tout le monde, il est indispensable de lui apprendre le détachement, ce qui implique avant toute chose de ne pas le placer en permanence au centre de l'attention : par exemple, il ne faut pas lui permettre de suivre ses maîtres partout, ni même répondre à chacune de ses sollicitations. Mieux vaut au contraire l'ignorer de temps à autres et l'habituer à dormir seul dans son panier. L'absence de son maître doit devenir une chose banale : le départ du domicile ne doit pas être un moment stressant, ni le retour particulièrement festif. Enfin, pour qu'il apprenne à s'occuper lorsqu'il est seul, il est possible de mettre à sa disposition des jouets qui le stimulent, comme par exemple des jeux d'intelligence.

Être manipulé

Être manipulé

Si le chien a la réputation d'être le meilleur ami de l'Homme, il est loin d'être aussi malléable qu'on le pense. En effet, certaines parties de son corps sont sensibles, et il n'aime donc pas beaucoup qu'on les manipule. C'est le cas en particulier de ses pattes, ses oreilles, son museau ou encore sa queue.

 

Or, pour qu'il reste en parfaite santé le plus longtemps possible, il doit régulièrement passer par la case « toilettage » pour les soins du pelage, le nettoyage des dents ou encore l'entretien de ses oreilles et de ses yeux, ainsi que par la case « vétérinaire » pour les vaccins, le bilan de santé annuel, et bien sûr chaque fois qu'il est malade. Cela nécessite qu'il accepte de se laisser manipuler non seulement par son maître, mais aussi par des inconnus, y compris au niveau de ses zones sensibles.

 

Cet apprentissage est encore plus important si l'animal est imposant : autant il reste possible de maintenir par la contrainte un petit chien qui se montre peu coopératif, autant maîtriser un molosse de 60 kg récalcitrant relève quasiment de l'exploit, voire peut s'avérer dangereux...

 

Pour éviter les accidents fâcheux, il est donc important d'habituer son chien à se faire manipuler, et ce dès son plus jeune âge. Le chiot découvre la peur entre la 8ème et la 12ème semaine : c'est la période idéale pour lui apprendre progressivement à gérer ce type de contact. Même si c'est un peu fastidieux pour le maître, le jeu en vaut la chandelle, car il permet non seulement de diminuer le stress du chien chez le vétérinaire, mais aussi de faciliter les séances de toilettage, qui doivent avoir lieu au minimum une fois par semaine.

Le « Non »

Le « Non »

Apprendre le sens du mot « Non ! » à son chien est essentiel, car c'est ainsi qu'il peut comprendre ce qu'il a le droit de faire dans la maison et ce qui lui est interdit. Heureusement, avec un peu de fermeté, le « Non ! » est relativement simple à apprendre, car c'est un mot très intelligible pour lui, a fortiori si son maître adopte en même temps le bon ton et la bonne posture.

 

Une bonne façon de lui apprendre à renoncer à un objet ou une action consiste à se munir de friandises ou d'un jouet qu'il affectionne, et à les lui montrer en tendant la main. Son réflexe devrait alors être d'approcher la gueule pour s'en saisir. Au moment où il s'apprête à s'en emparer, il faut dire « Non ! » d'un ton ferme, mais sans élever la voix, au risque de lui faire peur. S'il marque un temps d'arrêt, détourne les yeux ou même renonce à attraper l'objet ou l'aliment en question, il faut le féliciter chaleureusement. Au bout de quelques séances, il devrait comprendre la notion de renoncement, inhérente à ce mot.

 

Toutefois, pour qu'il ne soit pas désarçonné ou stressé, il ne faut pas non plus abuser des interdits et l'interrompre dans chacune de ses actions. Le mot « Non ! » doit être utilisé à bon escient, par exemple pour mettre en place la hiérarchie ou lui apprendre à être propre. De plus, pour être le plus efficace possible, mieux vaut lui offrir des alternatives, plutôt que de se contenter d'interdire. Par exemple, s'il grignote les pieds des meubles, il faut dire « Non ! » tout en lui donnant un jouet à mordiller : ainsi, il comprend que le mordillement n'est pas totalement interdit, mais qu'il est autorisé uniquement sur certains objets. De la même façon, lorsqu'on le surprend sur le point de faire ses besoins à un endroit inadapté, il ne faut pas juste dire « Non ! », mais l'emmener vers le lieu prévu à cette fin et le récompenser une fois qu'il s'y soulage.

La concentration

La concentration

La clé de la réussite pour éduquer un chien est la répétition, qu'il s'agisse de lui apprendre des tours ou même tout simplement de lui inculquer les règles de base. Mais pour cela, encore faut-il qu'il soit capable de rester concentré sur ce que lui demande son maître. Certaines races comme le Brachet Allemand, le Chien de Loutre ou l'American English Coonhound sont particulièrement réputées pour se laisser distraire par leur environnement, mais n'importe quel chien peut être concerné : tout dépend en fait de son caractère.

 

Il faut dire que chez la gent canine, la peur et l'excitation passent avant le reste. La première est liée à l'instinct de survie, car un animal doit être attentif en permanence aux éventuels dangers qui l'entourent pour espérer rester en vie. La seconde est dictée par l'instinct de chasse ou de reproduction. L'éducation apportée par le maître est donc seulement troisième dans la liste des priorités du chien, ce qui fait qu'il n'écoute que s'il se sent bien et s'il n'est pas surexcité. Il est cependant possible d'améliorer ses facultés de concentration pour faire en sorte de devenir la priorité numéro un dans toutes les situations.

 

Pour apprendre la concentration à son chien, il faut en réalité lui enseigner à regarder son maître, quoi qu'il se passe autour de lui. Au départ, l'exercice consiste à le récompenser avec une friandise chaque fois qu'il tourne les yeux quand on lui fait un geste ou qu'on l'appelle par son nom. Mieux vaut placer les mains dans son dos pour commencer, car il doit regarder celui qui l'appelle dans les yeux, et non pas fixer la friandise tant convoitée. L'exercice peut être répété 4 ou 5 fois d'affilée, pour qu'il comprenne bien ce qui est attendu de lui.

 

Puis, au fur et à mesure des jours, la friandise ne lui est plus donnée que s'il fixe son maître plusieurs secondes, puis plusieurs dizaines de secondes, puis une minute, etc. Les séances peuvent être pratiquées en dehors du domicile, par exemple lors de la promenade ou à l'occasion d'une rencontre entre chiens : l'entraînement est alors encore plus efficace, car il apprend à se focaliser sur son maître en dépit des stimulations extérieures et des congénères autour de lui.

 

En parallèle de ces exercices, il est important de lui proposer régulièrement des activités qui le stimulent, telles que des jeux avec des congénères, des promenades dans des lieux nouveaux et variés, des rencontres avec des personnes étrangères au foyer... En effet, si ses besoins naturels sont satisfaits, il est moins tenté de chercher lui-même des nouvelles stimulations lorsque son maître lui parle. De plus, cela améliore en même temps la socialisation du chien, ce qui à terme permet d'éviter qu'il devienne peureux et/ou agressif lorsqu'il se retrouve dans des situations inhabituelles (par exemple en présence d'inconnus).

La marche en laisse

La marche en laisse

Apprendre à son chien à marcher en laisse est primordial, car il devra nécessairement être tenu attaché de temps en temps, quand bien même il vit à la campagne et que les promenades quotidiennes se font sans qu'il soit attaché.

 

Cet apprentissage doit se faire le plus tôt possible, tout en restant progressif afin de ne pas le brusquer. Une bonne manière de procéder est de l'habituer dans un premier temps à l'accessoire en le laissant le renifler, jouer avec, ou même se promener librement en le traînant derrière lui. Une fois que la laisse ne suscite plus d'appréhension de sa part, ce qui ne nécessite en général guère plus de quelques jours, le maître peut commencer à en saisir une extrémité et à démarrer l'apprentissage à proprement parler.

 

Le plus délicat consiste à lui enseigner de ne pas tirer sur la laisse. Pour obtenir de bons résultats, il est essentiel de ne pas le frapper s'il n'obéit pas, ni même tenter de le retenir en tirant sur la longe du chien de toutes ses forces - de toutes façons, un chien obéit avant tout pour faire plaisir à son maître et non pas par contrainte ou par crainte d'une sanction. Ainsi, lorsqu'il se montre indiscipliné, mieux vaut plutôt faire brusquement demi-tour et marcher dans la direction opposée. Surpris par le changement brutal de trajectoire, le chien comprend qu'il ne peut pas prévoir l'itinéraire de son maître et apprend alors à rester à ses côtés pour ne pas le perdre de vue.

Les ordres de base

Les ordres de base

Comme leur nom l'indique, les ordres de base (assis, couché, au pied, etc.) constituent la base de l'éducation de tout chien. Ils permettent au maître de le rappeler lorsqu'il s'éloigne un peu trop (par exemple au cours de la promenade quotidienne) ou de le calmer s'il se montre un peu trop enthousiaste.

 

Pour enseigner les ordres « Assis ! » et « Couché ! », il suffit généralement de le placer dans la position souhaitée tout en prononçant le mot correspondant d'une voix claire. S'il reste dans cette position, il faut alors le féliciter par des caresses ou une friandise, pour l'inciter à recommencer la fois suivante. L'ordre oral peut être accompagné d'un geste bien défini, car un chien est au moins aussi sensible à la gestuelle qu'à la parole.

 

Pour apprendre le rappel à son chien, il faut d'abord s'assurer qu'il connaît bien son nom et qu'il a assimilé le principe de la marche au pied. L'idéal est de le munir d'une longue laisse : lorsqu'il s'éloigne un peu trop, il faut alors tirer légèrement sur la laisse tout en prononçant les mots « Au pied ! », et éventuellement taper dans ses mains ou sur sa cuisse pour lui faire comprendre qu'il doit se rapprocher. S'il revient effectivement, il faut alors le récompenser. Plus il revient vite, plus la récompense doit être importante, le but étant évidemment qu'il obéisse immédiatement quand on l'appelle, et sans traîner des pattes.

Aller dans son panier

Aller dans son panier

Le panier du chien est un endroit bien à lui, dans lequel il doit se sentir bien et peut se reposer ou s'isoler s'il a besoin de calme. Mais c'est aussi le lieu où son maître peut l'envoyer lorsqu'il fait des bêtises !

 

Pour apprendre à un chien à aller dans son panier quand on le lui ordonne, la meilleure solution consiste à se placer à quelques mètres de distance avec une friandise en main, et à utiliser cette dernière pour l'attirer dedans. Une fois qu'il est à l'intérieur du panier, le maître le félicite chaleureusement et lui donne la friandise en récompense. L'exercice doit être répété en s'éloignant chaque fois un peu plus du lieu de couchage du chien et en augmentant le temps que l'animal doit rester à sa place avant d'être félicité. Dans le même temps, il faut prononcer chaque fois le mot « Panier ! » (ou un terme équivalent) et éventuellement pointer l'endroit du doigt, pour qu'il associe progressivement l'ordre à l'action.

 

Au bout d'un certain temps, il finit par comprendre que c'est l'endroit où il doit se rendre quand son maître prononce ce mot, et ce quelle que soit la distance qui l'en sépare.

Conclusion

Conclusion

Enseigner certains fondamentaux à un chien est primordial pour garantir une cohabitation harmonieuse. En effet, cela permet non seulement de fixer un cadre, de lui montrer qui commande, mais aussi d'instaurer une complicité avec lui, car dès lors que le maître s'y prend correctement, ces apprentissages sont à ses yeux similaires à des jeux. Cet enseignement peut être mené à tout âge, y compris avec un animal adulte ou même senior ; il arrive d'ailleurs qu'un chien "oublie" certaines règles avec le temps et qu'il soit nécessaire de les lui réapprendre, par exemple après un évènement perturbant voire traumatisant (très long séjour en pension, déménagement, abandon...).

 

Cela étant, mieux vaut tout de même commencer l'entraînement le plus tôt possible pour maximiser les chances de réussite. Une erreur souvent commise par des maîtres inexpérimentés est d'adopter sur un coup de tête sans avoir pris le temps de se documenter sur l'éducation d'un chien, et à attendre que les premiers problèmes apparaissent pour se poser des questions à ce sujet. Or, plus les semaines et les mois passent, plus il est long et difficile de corriger le tir, a fortiori si les comportements posant problème sont devenus des habitudes solidement installées. Toute personne désireuse d'adopter doit donc prendre le temps et faire l'effort de se renseigner bien en amont, pour être en mesure de démarrer les apprentissages dès que le nouveau venu arrive dans le foyer. C'est d'autant plus vrai qu'elle a de grandes chances d'être moins disponible pour étudier tout cela à tête reposée dans les jours et semaines suivant l'adoption.

 

Pour autant, il serait contre-productif à l'inverse de se montrer trop exigeant envers son animal et/ou de le solliciter plus que de raison, en particulier s'il est jeune. Cela pourrait avoir pour effet de le lasser ou, pire, de lui faire perdre toute confiance en lui et de le transformer en chien timide, voire peureux. Inutile donc d'enchaîner les séances d'entraînement : il faut laisser du temps au temps, et faire en sorte qu'il trouve toujours du plaisir à ces exercices et continue de les voir comme un jeu, sans quoi le processus n'en est que retardé. C'est d'autant plus efficace qu'un apprentissage bien mené facilite les suivants : par exemple, si la marche en laisse est bien maîtrisée, le rappel n'est généralement plus qu'une simple formalité.

 

Quoi qu'il en soit, l'éducation est un sujet délicat, qui doit pourtant être mené d'une main de maître (sans mauvais jeu de mot) pour que la cohabitation soit réussie. Il n'y a donc aucune honte à faire appel à un éducateur canin professionnel pour acquérir les bons réflexes et être lancé sur de bons rails, en particulier au début. C'est encore plus vrai lorsqu'on adopte un chien pour la première fois, ou lorsqu'on a affaire à une race de chien difficile à éduquer.

Par Aurélia A. - Dernière modification : 10/22/2020.

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