Les races de chien les moins chères à adopter en France & Belgique

Les races de chien les moins chères à adopter en France & Belgique

Acheter un chien auprès d’un éleveur peut représenter une dépense non négligeable, puisque le montant demandé dépasse parfois le millier d’euros. À moins de disposer de moyens illimités, le prix fait donc partie des critères qui entrent en ligne de compte pour toute personne se demandant quelle race de chien choisir compte tenu de ses attentes et de ses possibilités, notamment sur le plan financier.


Or, si la race n’est pas le seul critère expliquant le prix, force est de constater qu’il existe d’importantes différences de l’une à l’autre, comme on peut s’en apercevoir en comparant les races de chien les plus chères avec celles qui sont présentées ici.

Quel est le « vrai » prix d’un chien ?

Quel est le « vrai » prix d’un chien ?

Il suffit d’une rapide recherche sur internet pour réaliser que certains chiots se vendent pour moins de 100 euros, tandis que d’autres atteignent 2000 ou 3000 euros. Cette fourchette extrêmement large peut être déroutante, et il est donc bon de comprendre le montant auquel s’attendre dans le cadre d’une adoption auprès d’un éleveur qui fait bien son travail.

 

En premier lieu, tant les parents que les chiots ont besoin d’espace pour s’ébattre librement et être équilibrés aussi bien physiquement que mentalement. Un élevage doit donc disposer d’un terrain suffisamment grand pour les accueillir dans de bonnes conditions, ce qui peut représenter un investissement conséquent.

 

Par ailleurs, ils doivent être nourris avec des aliments de qualité, adaptés à leurs besoins, et être examinés régulièrement par le vétérinaire. Aux consultations de ce dernier viennent également s’ajouter les indispensables vaccins et vermifuges. Tout ceci représente pour l’éleveur des dépenses absolument incompressibles, sauf à faire peser un risque sur la santé des petits proposés.

 

En outre, celui-ci doit passer une grande partie de son temps avec les animaux, car c’est là aussi indispensable à leur bien-être physique et mental. Il doit notamment effectuer tout un travail d’éveil et socialisation des chiots, qui est d’autant plus indispensable que leurs premières semaines de vie influencent grandement tout le reste de leur existence. Si les choses ne sont pas faites correctement au cours de cette période cruciale, ceux-ci risquent de souffrir de problèmes de comportement et/ou de traumatisme jusqu’à la fin de leurs jours. Même s’il s’agit avant tout d’un métier passion, l’éleveur doit évidemment obtenir une rémunération pour ce travail, car lui aussi a besoin de vivre.

 

À tout cela viennent s’ajouter les coûts administratifs, en particulier ceux liés à l’enregistrement auprès du registre national, et bien souvent la cotisation au club de race.

 

Enfin, la fiscalité vient évidemment alourdir la facture, ne serait-ce que du fait de la TVA.

 

Tout ceci fait qu’il est rare de trouver pour moins de 600 à 700 euros un chien de race élevé dans de bonnes conditions et vendu de manière légale. En tout état de cause, un montant sensiblement inférieur doit mettre la puce à l’oreille.

 

Bien évidemment, de même que les voitures volées ou les produits de contrefaçon sont bien moins chers, il est possible de trouver des chiots pour seulement 200 ou 300 euros. Mais il est probable qu’ils ne soient pas de race, proviennent d’une usine à chiots, que leur vente soit illégale et liée au trafic de chiens, ou encore qu’ils présentent un ou des problème(s) de santé ou de comportement. Ce sont autant de cas de figure qu’il convient bien sûr d’éviter.

Les différences de prix entre les races

Les différences de prix entre les races

Le prix d’une race de chien dépend principalement de deux critères : la difficulté d’avoir des chiots, et la loi de l’offre et la demande.

 

Assez méconnu, le premier point est pourtant déterminant dans certains cas. Il explique par exemple pourquoi un chien comme le Bulldog Anglais, dont la morphologie rend la reproduction difficile et aléatoire, continue à avoir un prix d’adoption élevé alors qu’il est populaire depuis de nombreuses années.

 

En outre, même s’il peut y avoir de grandes différences d’une femelle à l’autre et que les éleveurs tendent à privilégier les plus fécondes, le nombre moyen de petits par portée diffère sensiblement d’une race à l’autre. La moyenne toutes races confondues se situe entre 5 et 8 chiots par portée, mais les races de grande taille ont tendance à avoir des portées plus nombreuses que celles de petite taille. Or une partie des coûts qu’un éleveur supporte sont fixes, et non proportionnels au nombre de chiots. Par conséquent, il est normal que toutes choses égales par ailleurs, une race qui ne donne naissance en moyenne qu’à 2 ou 3 chiots par portée soit plus coûteuse qu’une autre qui se situe plutôt à 8 ou 9.

 

La loi de l’offre et de la demande explique quant à elle les fortes variations dans le temps qu’on observe parfois. En effet, lorsqu’une race est à la mode et que tout le monde souhaite adopter un de ses représentants, la demande explose, mais l’offre ne s’ajuste pas en temps réel : le nombre d’éleveurs et de portées n’augmente pas aussi rapidement. C’est d’autant plus vrai que beaucoup de professionnels ayant une vision à long terme préfèrent s’abstenir de se lancer, estimant que le phénomène est ponctuel et qu’ils risqueraient de déchanter quelques années plus tard. Par conséquent, les prix flambent, comme cela fut le cas par exemple pour le Husky Sibérien à la fin des années 80 et au début des années 90. En revanche, lorsque le nombre d’éleveurs augmente – ou reste stable – alors que les adoptants se font moins nombreux, les prix diminuent. C’est le cas de nombreuses races de ce classement, comme le Caniche ou le Labrador Retriever.

 

Ainsi, les races qui deviennent subitement en vogue voient leur prix s’envoler pendant une certaine période, puis le plus souvent ceux-ci s’effondrent une fois l’effet de mode passé, jusqu’à revenir à leur niveau habituel. Au contraire, celles qui jouissent d’une popularité solide sur la durée, quand bien-même cette dernière est orientée à la hausse ou à la baisse, sont généralement plus accessibles, car il existe de nombreux éleveurs et l’offre est donc importante.

 

Au passage, il ne faut pas perdre de vue que le prix d’une race peut varier grandement d’un pays à l’autre, en fonction de sa diffusion et sa popularité. Par exemple, le Beauceron est commun et peu coûteux en France, mais beaucoup plus rare et cher en Amérique du Nord.

Les différences de prix au sein d’une même race

Si les différences de prix d’une race à l’autre s’expliquent facilement, il est parfois plus difficile de comprendre pourquoi le montant demandé peut varier du simple au triple entre deux représentants d’une même race.

 

Ces écarts s’expliquent généralement par la qualité des élevages, le pédigrée des chiots ou leurs qualités intrinsèques.

La qualité des élevages

La qualité des élevages

Tous les éleveurs ne se valent pas. Alors que certains se contentent du strict minimum voire cherchent à « produire » un maximum de chiots en dépensant aussi peu que possible, d’autres ne pensent qu’au bien-être de leurs protégés et (s’)investissent sans compter pour ces derniers.

 

Ainsi, la qualité des installations varie grandement en termes de propreté, de lumière, d’espace dont dispose chaque animal, de protection par rapport au froid ou à la chaleur, etc.

 

De la même manière, l’alimentation peut être de plus ou moins bonne qualité, et plus ou moins adaptée aux besoins spécifiques des chiots, des chiennes gestantes, etc.

 

En outre, les éventuels tests génétiques pratiqués sur les reproducteurs envisagés (pour écarter ceux qui risqueraient de transmettre une tare héréditaire à leur descendance), voire sur les petits, représentent un coût supplémentaire qui peut être assez conséquent pour les races particulièrement prédisposées à de nombreuses affections de ce type. Or il revient généralement à chaque éleveur de décider s’il effectue ou non ces tests, et le cas échéant de choisir le nombre de maladies dépistées – plus leur nombre est élevé, plus la facture grimpe.

 

Par ailleurs, alors que certains n’hésitent pas à faire se reproduire leurs femelles plusieurs fois par an, y compris au-delà d’un âge à risque (qui se situe généralement autour de 7 à 9 ans), d’autres au contraire leur laissent beaucoup plus de répit, ne dépassant pas une portée tous les deux ans et un total de deux ou trois sur l’ensemble de leur existence.

 

Enfin, certains éleveurs passent leurs journées entières avec les chiots, qui vivent dans la maison et font partie intégrante de la famille, tandis que d’autres ne vont les voir que deux fois par jour, notamment parce qu’ils sont très pris par ailleurs.

 

Il va sans dire que tout ceci influe grandement sur le prix demandé.

Le pedigree des chiots

Le pedigree des chiots

Le pédigrée est un autre facteur qui peut justifier des différences de prix importantes entres représentants d’une même race. En effet, les individus nés de parents et grands-parents ayant remporté des titres prestigieux en expositions canines ou dans les compétitions de sport canin sont plus recherchés, et donc plus chers.

 

Toutefois, la plupart des adoptants souhaitent simplement un animal de compagnie, et non un futur champion des concours de beauté ou des compétitions canines. Adopter un chiot dont les ancêtres se sont illustrés lors de diverses manifestations n’est donc pas forcément très important pour eux : ils peuvent sans hésiter réduire la facture en se tournant vers des petits n’appartenant pas à de prestigieuses lignées.

Les caractéristiques physiques et comportementales des chiots

Les caractéristiques physiques et comportementales des chiots

Enfin, les qualités intrinsèques du chiot déterminent elles aussi le prix de vente et expliquent pourquoi les prix peuvent varier à l’intérieur d’une même portée.

 

Ainsi, un chiot dont l’apparence s’éloigne de l’idéal du standard est vendu moins cher qu'un autre dont les caractéristiques physiques correspondent parfaitement à celles de la race.

 

Même s’il est encore très tôt pour se faire un avis définitif sur le tempérament qu’aura l’animal, son comportement peut aussi entrer en ligne de compte. En effet, dès l’âge auquel l’adoption est permise, il est possible de réaliser différents tests de caractère des chiots, à l’instar du test de Campbell ou du test du jouet animé de Quéinnec.

Pourquoi faut-il se méfier des prix bas ?

Pourquoi faut-il se méfier des prix bas ?

En premier lieu, il convient de rappeler que pour pouvoir être considéré comme étant « de race », un chien doit obligatoirement être inscrit auprès du registre canin officiel de son pays : le Livre des Origines Français (LOF) en France, le Livre des Origines Saint-Hubert (LOSH) en Belgique, le Livre des Origines Suisses (LOS) en Suisse... Un éleveur ne saurait présenter sa cotisation au club de race ou un certificat émis par une association non officielle pour arguer que les chiots qu’il propose sont « de race » : ces documents n’ont aucune valeur et ne prouvent en aucun cas que l’animal proposé est effectivement de race. Seul l’enregistrement au LOF, au LOSH ou au LOS est recevable.

 

Ainsi, il faut se méfier des annonces proposant des chiens « de type » (et non « de race »), ainsi que des vendeurs qui ne fournissent pas le pédigrée de l’animal et/ou son numéro d’inscription au registre officiel du pays. Il s’agit la plupart du temps de croisés ou « bâtards » vendus par des personnes cherchant à s’enrichir en jouant sur les mots pour tromper les acheteurs. C’est particulièrement grave si le chien ressemble fort à une des races considérées comme dangereuses, et dont seuls des individus de pure race sont autorisés : faute de pédigrée et d’inscription au livre des origines national, le maître n’est pas en mesure de prouver que son animal l’est effectivement. Il risque à la fois d’en être séparé et d’être sanctionné.

 

Par ailleurs, si le carnet de santé ne contient pas tous les vaccins et traitements (notamment antiparasitaires) qui s’imposent, ou si le vendeur n’est pas capable de présenter un certificat de bonne santé signé par un vétérinaire digne de confiance, cela trahit de grosses lacunes à ce niveau. Ces dernières peuvent avoir, à plus ou moins brève échéance, des conséquences graves pour la santé du chien. Mieux vaut alors passer son chemin sans hésiter.

 

De même, il est déconseillé d’acheter un animal à un intermédiaire, même si celui-ci est une animalerie réputée. D’une part, les conditions de vie dans ce genre d’endroits sont souvent discutables, et peuvent être à l’origine de traumatismes psychologiques à vie. Mais surtout, sans connaître l’origine exacte du chien, il est impossible de savoir s’il a été élevé dans de bonnes conditions et s’il est en parfaite santé. En particulier, de nombreux pays d’Europe de l’Ouest (dont la France, la Belgique et la Suisse) subissent depuis plusieurs années un trafic de chiots issus de pays de l’Est (notamment de Hongrie et de Pologne). Non seulement les normes d’élevage de ces derniers sont particulièrement peu contraignantes, mais il est courant que les acteurs de la filière établissent des faux documents ou aient recours à des vétérinaires « complices » qui délivrent des certificats de bonne santé sans même avoir examiné l’animal. Chaque année, des dizaines de milliers de chiots sont ainsi exportés pour environ 50 euros chacun, avant d’être revendus bien plus cher. Sachant qu’ils sont nés et ont passé leurs premières semaines d’existence dans des conditions déplorables, beaucoup souffrent de tares de santé et/ou psychologiques parfois extrêmement graves.

 

Il peut être tentant d’acheter un chien « au noir » pour économiser quelques euros. Toutefois, cette pratique, en plus d’être illégale, comporte de nombreux risques. En particulier, l’animal peut être en mauvaise santé, ce qui entraine des frais médicaux qui outrepassent largement le gain réalisé à l’achat. Les cas les plus problématiques sont ceux où il est atteint d’une maladie considérée comme un vice rédhibitoire lors de la vente d’un chien. En temps normal, sous réserve que l’affection se manifeste dans un certain délai suivant la transaction, l’acheteur peut obtenir le remboursement de l’animal. Or, en n’achetant pas celui-ci de manière officielle, il renonce à pouvoir activer cette garantie légale…

L’American Staffordshire Terrier

Deux American Staffordshire Terrier allongés dans l'herbe

L’American Staffordshire Terrier, surnommé Amstaff et souvent appelé à tort Pitbull, fait beaucoup parler de lui – mais rarement pour de bonnes raisons. Pourtant, loin de l’image de chien agressif qui lui colle à la peau, c’est un animal sociable et affectueux, qui adore jouer avec les enfants et apporte du bonheur dans les familles.

 

De fait, sa réputation sulfureuse est due avant tout à une infime minorité de personnes malintentionnées qui font le choix de l’utiliser pour sa puissance impressionnante et de développer cette dernière de manière inappropriée.

 

Au demeurant, elle ne l’empêche pas d’être très populaire. C’est le cas notamment en France : on comptait déjà plus de 5000 enregistrements annuels au LOF dans les années 2000, mais ce chiffre a continué d’augmenter dans les années 2010, au point de dépasser les 8000 à la fin de la décennie.

 

Devant cet engouement, il n’est pas étonnant de constater que l’offre de chiots American Staffordshire Terrier a explosé. On trouve ainsi des individus issus d’élevage de qualité pour seulement 700 à 800 euros. Même pour les spécimens destinés à la reproduction, le prix grimpe rarement au-dessus de 1200 euros.

 

Plus encore que pour n’importe quelle autre race, une certaine vigilance est de mise : dans de nombreux territoires (partout en France, dans de nombreuses provinces de Belgique, plusieurs cantons de Suisse…), adopter un chien « de type » Amstaff plutôt qu’un chien de race expose à des problèmes, car ceux-ci sont catégorisés comme dangereux. De ce fait, tant leur commercialisation que leur possession est interdite. Un éleveur professionnel présente normalement de manière spontanée les documents qui attestent du bon enregistrement du chiot auprès du registre national.

 

Avant de franchir le pas, il faut savoir néanmoins que ce chien a un appétit à la hauteur de sa taille, ce qui n’est pas sans conséquences sur le budget mensuel à prévoir. Ce dernier est ainsi de l’ordre de 50 à 80 euros, ce qui est plutôt au-dessus de la moyenne. De plus, il peut être nécessaire d’avoir recours à l’aide d’un éducateur canin professionnel pour faire en sorte qu’il bénéficie d’une socialisation et d’une éducation aux petits oignons : il est indispensable en effet qu’un animal d’une telle puissance réponde parfaitement aux commandes.

Le Basset Hound

Le Basset Hound

Le Basset Hound n’est pas seulement le chien de l’inspecteur Colombo : c’est aussi un excellent chasseur, notamment grâce à sa très grande agilité. Son caractère doux et calme en fait un compagnon de choix pour les enfants, tandis que son flair remarquable est exploité par de nombreux services de police du monde entier.

 

En France, il est depuis de nombreuses années le plus populaire des bassets, devançant de peu le Basset Fauve de Bretagne. Les deux connaissent toutefois une évolution similaire en termes d’évolution de leurs effectifs, qui sont orientés à la baisse. Ainsi, alors que les naissances enregistrées chaque année au LOF tournaient autour du millier à l'aube du 21ème siècle, elles n’étaient plus que d’environ 700 à la fin des années 2010.

 

L’offre ne s’étant pas réduite aussi fortement que la demande, le prix d’un chiot Basset Hound est faible, même chez les meilleurs éleveurs. Il est aujourd’hui possible de trouver un spécimen de qualité pour 700 à 800 euros, et même les plus beaux ne dépassent que rarement 1000 euros.

 

Quant au budget requis pour couvrir l’alimentation et les frais vétérinaires de ce chien, un montant mensuel de 40 à 60 euros est généralement amplement suffisant.

Le Beauceron

Un Beauceron allongé dans l'herbe dans une forêt

Tout en restant grandement ignoré dans le reste du monde, le Beauceron (ou Berger de Beauce) est depuis des décennies un des chiens les plus populaires en France. C’est un compagnon idéal pour ceux qui ont un grand jardin, capable notamment de distraire les enfants autant que de monter la garde. Il n’y a d’ailleurs pas que les familles qui l’apprécient : il fut aussi utilisé comme chien messager dans l'armée française pendant les deux guerres mondiales, et son flair est encore employé par les forces de l’ordre pour détecter de la drogue, ou par les secouristes pour rechercher des personnes disparues.

 

Le nombre de naissances annuelles enregistrées au LOF fait montre d’une remarquable stabilité depuis les années 80, et est de l’ordre de 3000.

 

On trouve ainsi de nombreux éleveurs installés depuis longtemps et jouissant d’une solide expérience, qui proposent leurs chiots à des tarifs qui ne sont pas affectés par d’éventuels effets de mode. Le prix moyen d’un chiot Beauceron se situe ainsi autour de 800 à 900 euros. Les spécimens les plus éloignés du standard se négocient même aux alentours de 600 euros seulement, tandis que de l’autre côté du spectre les plus beaux peuvent atteindre 1500 euros.

 

Par contre, c’est un animal de grande taille : les dépenses en nourriture et soins vétérinaires sont donc conséquentes. Le budget mensuel à prévoir pour un Beauceron est ainsi de l’ordre de 60 à 90 euros.

Le Beagle

Un Beagle lors d'une promenade en automne

Espiègle, actif et affectueux, le Beagle a conquis le monde entier. Excellent chien de chasse, il accompagne à merveille les personnes solitaires qui préfèrent passer leur temps en pleine nature plutôt qu’en société. Toutefois, son caractère joueur et sociable fait qu’il peut tout autant trouver sa place dans un foyer animé avec des enfants. Sa sensibilité et sa petite taille en font également un excellent chien de thérapie.

 

Compte tenu de ses nombreuses qualités, c’est donc sans surprise qu’on le retrouve dans de nombreux pays parmi les races les plus répandues. C’est notamment le cas en France, où sa popularité ne fait qu’augmenter depuis les années 70 : les enregistrements annuels au LOF sont ainsi passés de moins de 1000 à l’époque à plus de 5500 à la fin des années 2010.

 

Cette hausse chronique de la demande explique qu’il existe de nombreux éleveurs de Beagle partout dans le pays, et il est ainsi facile de trouver un chiot de qualité pour environ 800 euros. Plus exactement, en fonction des caractéristiques de l’animal, du prestige de ses ancêtres et donc de l’usage auquel il est destiné, le montant demandé peut aller d’un minimum de 500 euros à un maximum de 1500 euros.

 

Quant au budget mensuel pour prendre soin correctement d’un Beagle, il faut prévoir autour de 30 à 40 euros.

Le Berger Allemand

Un jeune Berger Allemand allongé dans les bois

Le Berger Allemand est l’un des chiens les plus populaires au monde, et se distingue par sa grande polyvalence. On le retrouve ainsi aux côtés des forces de l’ordre, des sauveteurs en montagne, dans les expositions canines et compétitions en tous genres, ainsi bien entendu que comme fidèle compagnon de nombreuses familles.

 

En France, son succès ne se dément pas, avec chaque année plus de 10.000 individus enregistrés au Livre des Origines Français (LOF).

 

Il est aisé de trouver un chiot Berger Allemand chez un éleveur responsable et sérieux pour 700 à 900 euros. Il s’agit cependant du tarif pour des sujets destinés à la compagnie : ceux qui ont un pédigrée ou des caractéristiques les destinant aux concours ou à la reproduction coûtent plutôt entre 1200 et 1500 euros.

 

Par la suite, le budget mensuel à prévoir pour couvrir les frais d’alimentation et de vétérinaire est de 50 à 80 euros, selon l’âge du chien et la qualité des aliments.

Le Berger Belge Malinois

Un Malinois qui porte un collier

Le Berger Belge Malinois est très apprécié pour son odorat, qu’il s’agisse d’aider les forces de l’ordre à détecter des drogues et explosifs, ou bien les secouristes à retrouver des personnes disparues. Il est aussi très populaire auprès des militaires et unités d’élite de nombreux pays : par exemple, il est présent en nombre dans les rangs de l’armée américaine, tandis qu’en France c’est un compagnon d’armes indéfectible du célèbre GIGN.

 

Mais si on compte plus de 9000 naissances enregistrées chaque année au LOF, c’est d’abord et avant tout parce que son intelligence et sa loyauté séduisent les familles françaises.

 

Les éleveurs de Berger Malinois sont nombreux, et proposent leurs chiots pour des montants se situant aux alentours de 700-800 euros. Les plus beaux spécimens voient leur prix atteindre jusqu’à 1000 euros.

 

En moyenne, un budget mensuel de 40 à 60 euros s’avère suffisant. En effet, ce chien mange beaucoup, mais il n’est que peu sujet aux problèmes de santé.

Le Bichon Frisé

Le Bichon Frisé

Petite boule de poils au grand cœur, le Bichon Frisé sait se rendre irremplaçable auprès des familles et des personnes âgées. Il est plein de vie sans être hyperactif, affectueux sans être pot de colle, et fait partie des races de chien les plus adaptées à la vie en appartement.

 

En France, c’est le plus répandu des bichons, avec entre 1000 et 1500 enregistrements chaque année au LOF.

 

Le prix d’un chiot Bichon Frisé peut varier grandement d’un individu à l’autre. Ainsi, les plus beaux spécimens, qui affichent une ascendance prestigieuse et des caractéristiques les destinant aux expositions canines, se vendent à plus de 2000 euros. Mais l’offre est vaste, et il est courant de trouver des chiots de qualité pour seulement 800 euros, même chez les éleveurs les plus réputés. Ils ont comme défaut de ne pas correspondre parfaitement au standard de la race, ce qui ne les empêche pas de faire de merveilleux chiens de compagnie.

 

Cet animal de petite taille mange peu et n’est que rarement sujet à des problèmes de santé. Il fait donc partie des races de chien les plus économiques en termes de budget mensuel : 20 à 30 euros par mois est normalement amplement suffisant.

Le Border Collie

Le Border Collie

Souvent considéré comme le chien le plus intelligent du monde, le Border Collie est fait pour la conduite des troupeaux. Infatigable, il peut courir toute la journée pour ramener à l’ordre les brebis égarées, avant de venir recevoir sa dose d’affection auprès de son maître.

 

En France, c’est une des rares races dont les individus devaient jusque récemment passer par une épreuve de travail (sur troupeau, en l’occurrence) pour pouvoir être confirmés par la Société Centrale Canine. Autrement dit, le pédigrée obtenu à la naissance et fourni par l’éleveur lors de l’adoption n’était que temporaire : la reconnaissance officielle comme chien de race ne survenait qu’à l’occasion de cet examen, qu’il reste possible de passer à partir de l’âge d’un an.

 

La popularité du Border Collie croît rapidement en France. Ainsi, alors que l’on comptait à peine plus de 1000 enregistrements annuels au LOF à la fin des années 90, ce chiffre approchait les 2500 deux décennies plus tard.

 

De ce fait, il existe de nombreux élevages de Border Collie un peu partout sur le territoire. lls vendent leurs chiots à un tarif situé le plus souvent entre 700 et 900 euros.

 

Ce chien n’est pas particulièrement grand, mais il se dépense énormément et mange donc beaucoup. Cela se ressent dans le budget mensuel à prévoir, même si c’est en partie compensé par sa bonne santé générale : 40 à 60 euros ne sont pas de trop pour couvrir convenablement son alimentation et les frais vétérinaires courants.

Le Boxer

Un Boxer qui se tient en haut d'une colline

S’il continue à faire partie des races les plus populaires dans le monde, le Boxer connaît un certain recul depuis la fin des années 2000, et il ne fait plus partie du Top 10 dans de nombreux pays. Ceci n’empêche pas ce chien actif et joueur de continuer à séduire des milliers de familles chaque année, que ce soit pour s’amuser avec les enfants ou monter la garde à la maison.

 

Ce relatif déclin est peu prononcé en France, où sa population est globalement stable depuis les années 80, avec 2000 à 2500 enregistrements par an auprès du LOF. Il connut toutefois un léger pic de popularité au début des années 2000, et le fait que ce dernier soit désormais passé contribue à expliquer qu’on trouve quantité d’éleveurs responsables offrant leurs chiots à bon prix.

 

En effet, si le prix moyen se situe aux alentours de 1000 à 1200 euros, il est aisé de trouver pour 800 euros des individus aux caractéristiques physiques plus éloignées du standard. En revanche, les plus beaux spécimens se vendent plutôt autour de 1500 euros, et certains mâles destinés à la reproduction atteignent même les 3000.

 

S’il peut être économique à l’achat, ce chien l’est en revanche nettement moins au quotidien. En effet, son appétit et une certaine tendance aux infections font qu’il vaut mieux prévoir un budget mensuel assez élevé, de l’ordre de 60 à 80 euros.

Le Caniche

Un Caniche en promenade dans un parc

Le Caniche se décline en quatre variétés en fonction de sa taille (Toy, Nain, Standard ou Royal) et est célèbre un peu partout dans le monde tant pour son poil frisé que pour son intelligence au-dessus de la moyenne. Il est incontournable dans les concours de beauté pour chiens, mais c’est aussi un formidable compagnon au quotidien : actif, affectueux et joueur, il sait se rendre irremplaçable dans le foyer, même si son besoin d’entretien assez conséquent peut rebuter certains adoptants potentiels.

 

En France, sa popularité a grandement baissé par rapport à son âge d’or de la fin des années 80 :  on comptait alors autour de 4500 enregistrements au LOF par an, contre à peine un peu plus de 1000 à la fin des années 2010. Cet effondrement de la demande fait que de nombreux éleveurs proposent des chiots d’excellente qualité à des prix inimaginables auparavant.

 

Ainsi, il n’est pas forcément nécessaire de débourser plus de 600 à 800 euros pour adopter un chiot Caniche. C’est surtout vrai pour les variétés Nain et Moyen, car les Toys et les Grands Caniches sont souvent plus chers. Par ailleurs, comme pour les autres races, les sujets issus de lignées prestigieuses et présentant des caractéristiques les destinant aux podiums nécessitent de dépenser des montants nettement plus élevés. Ainsi, il n’est pas rare de trouver des chiots vendus pour plus de 2000 euros.

 

Le budget nourriture et santé pour un Caniche n’est pas très élevé : il faut compter généralement entre 30 et 50 euros par mois. Cela dit, il peut dépasser les 100 euros dans le cas d’un maître faisant régulièrement appel à un toiletteur professionnel, notamment s’il souhaite que son compagnon ait un poil superbe en vue de participer à une exposition canine.

Le Cocker Anglais

Le Cocker Anglais

Avec sa bonne humeur sans failles, le Cocker Anglais est un compagnon de choix tant pour les familles que pour les personnes célibataires. Très sociable, il n’a pas de problème à partager son foyer avec d’autres animaux, ou à rencontrer de nombreuses personnes. S’il n’est plus vraiment utilisé pour la chasse, comme c’était le cas à l’origine, ses qualités athlétiques sont restées, et lui permettent souvent de briller dans les compétitions de sport canin.

 

Il est populaire dans le monde entier, et notamment dans sa Grande-Bretagne natale où il figure sur le podium des races les plus répandues. En France, les naissances enregistrées au LOF ont grimpé de 4000 à l’aube du 21ème siècle à plus de 5000 à la fin des années 2010. Cela marque un net regain d’intérêt, même si l’on reste loin des plus de 7000 enregistrements annuels des années 70.

 

Il existe donc de très nombreux éleveurs de Cocker Anglais partout dans le pays, et il est relativement simple de trouver un professionnel digne de ce nom près de chez soi. Le prix demandé varie grandement entre les spécimens destinés à la compagnie, et ceux dont les attributs exceptionnels les prédisposent aux expositions canines. Les premiers sont proposés aux alentours de 700 à 800 euros, quand les seconds nécessitent plutôt de débourser 1200 à 1300 euros.

 

Le budget mensuel pour un Cocker Anglais est d’environ 30 à 40 euros, de manière à couvrir à la fois son alimentation et les visites courantes chez le vétérinaire.

L’Épagneul Français

L’Épagneul Français

Déjà au Moyen-âge, l’Épagneul Français faisait valoir ses qualités de chien de chasse, et il est considéré par certains comme l’ancêtre des chiens d’arrêt. Il continue aujourd’hui à accompagner les chasseurs, mais il est surtout devenu un merveilleux animal de compagnie, dont la gentillesse et l’intelligence séduisent les familles.

 

Très rare hors de son pays d’origine, il est en revanche assez commun en France. Sa popularité est cependant en baisse depuis le tournant du 21ème siècle : alors qu’ils étaient près de 700 dans les années 80 et 90, les enregistrements annuels au LOF sont passés à moins de 400.

 

Cette situation fait que le prix d’un chiot Epagneul Français a baissé par rapport à ce qu’il était dans le passé. Il est donc possible d’en trouver pour 800 à 900 euros chez d’excellents éleveurs. Il s’agit cependant de sujets destinés à la compagnie : ceux dont les qualités les prédisposent aux expositions ou à la reproduction se vendent plutôt aux alentours de 1200 euros.

 

Pour couvrir les besoins en nourriture et les frais vétérinaires courants de ce chien, il faut prévoir un budget mensuel de l’ordre de 40 à 60 euros.

L’Épagneul Springer Anglais

L’Épagneul Springer Anglais

Affectueux et actif, le Springer Anglais remporte notamment un succès qui ne se dément pas en Grande-Bretagne, puisqu’il fait partie des 10 races les plus populaires dans le pays. En effet, bien que de moins en moins utilisé pour la chasse, il n’en reste pas moins un merveilleux animal de compagnie et peut aussi d’illustrer dans différentes disciplines de sport canin, comme le flyball ou l’agility.

 

En France, sa popularité est stable depuis le début du 21ème siècle, avec une moyenne de 1700 naissances enregistrées au LOF chaque année.

 

Ceci fait que le prix d’un chiot est relativement constant, aux alentours de 700 à 800 euros. Il est possible de trouver des spécimens aux caractéristiques plus éloignées du standard pour un prix inférieur, tandis que les plus beaux se vendent quant à eux au-delà de 1000 euros.

 

Il n’y a pas qu’à l’adoption que ce chien est économique. En effet, comme il a une santé robuste et ne nécessite pas d’entretien particulier, un budget mensuel de 30 à 40 euros s’avère normalement suffisant pour couvrir la nourriture, les traitements antiparasites, les rappels de vaccins ainsi que les visites de routine chez le vétérinaire.

Le Fox Terrier

Le Fox Terrier

Rendu célèbre par Milou, le chien du célèbre aventurier Tintin, le Fox Terrier est répandu dans le monde entier. Utilisé à l’origine pour la chasse, il est depuis longtemps devenu surtout un simple animal de compagnie. En effet, qu’il soit à Poil Dur ou à Poil Lisse, il se montre entièrement dévoué à sa famille.

 

Si la race est présente un peu partout, sa population demeure toutefois limitée. C’est le cas notamment en France, où on ne recense guère plus d’environ 500 inscriptions annuelles au LOF pour le Fox Terrier à Poil Dur - bien loin des 1200 qui étaient comptabilisées à la fin des années 80. Quant au Fox Terrier à Poil Lisse, il est encore plus discret, avec environ 300 représentants enregistrés annuellement au LOF, contre autour de 500 dans les années 80 et 90 - et même plus de 600 à l’aube du 21ème siècle.

 

Cette baisse de popularité fait qu’il est relativement aisé de trouver un chiot Fox Terrier chez un éleveur sérieux pour un prix de 600 à 700 euros. Toutefois, les spécimens à l’ascendance prestigieuse et aux qualités remarquables dépassent souvent les 1000 euros.

 

De petite taille et à la santé robuste, le Fox Terrier n’a pas de besoins extravagants en termes de nourriture et de soins : un budget mensuel de 30 à 40 euros suffit à couvrir ces frais. L’entretien de son poil peut toutefois alourdir la facture, dès lors que le maître choisit de faire appel régulièrement à un professionnel plutôt que de toiletter son chien soi-même : il faut alors prévoir un surcoût pouvant aller jusqu’à 50 euros par mois, selon la fréquence des séances d’épilation.

Le Golden Retriever

Le Golden Retriever

Le Golden Retriever est un animal sociable, affectueux, vif et plein d’entrain, qui séduit aussi bien les adultes que les enfants du monde entier. S’il n’est plus que rarement employé pour la chasse, sa docilité, son intelligence et son désir de rendre service lui ont permis de se rendre indispensable pour bien des usages. On le retrouve ainsi notamment comme chien d’assistance pour personne handicapée, chien renifleur de drogues ou explosifs auprès des forces de l’ordre ou encore animal de thérapie, et il est aussi capable de briller par exemple dans les concours de sport canin. Cela dit, c’est surtout en tant que simple compagnon domestique qu’il s’est fait une place de choix auprès du grand public.

 

En France, il fait partie des races les plus populaires depuis de nombreuses années, et son succès ne cesse de grandir depuis les années 70 : alors qu’on comptait alors moins de 100 enregistrements annuels au LOF, ils sont désormais plus de 10.000 !

 

Si la demande pour ce chien a fortement augmenté au fil des décennies, le nombre d’élevages en a fait de même : on trouve des éleveurs de Golden Retriever partout dans le pays, et il est aisé de se procurer un chiot de qualité pour environ 800 euros. Ceux dont les caractéristiques sont les plus éloignées des normes définies par le standard peuvent se monnayer autour de 600 euros, tandis qu’à l’inverse les plus beaux et prestigieux spécimens dépassent les 1000 euros.

 

Le budget mensuel pour un Golden Retriever est de l’ordre de 40 à 60 euros. Ce montant permet de couvrir la nourriture et les frais vétérinaires standards, mais peut être largement dépassé si le maître décide d’amener régulièrement son compagnon chez un toiletteur professionnel afin que son poil reste superbe en permanence.

Le Jack Russel Terrier

Un Jack Russell qui penche la tête sur le côté

Historiquement utilisé comme chasseur, le Jack Russel Terrier est aujourd’hui surtout un animal de compagnie, que l’on aperçoit aussi parfois dans des épreuves de sport canin comme l’agility ou le flyball. Il atteignit la célébrité mondiale en 1994 lorsqu’il apparut aux côtés de Jim Carrey dans The Mask (Chuck Russel), tandis qu’en France il fut également popularisé par le présentateur Christophe Dechavanne, qui était souvent accompagné de ses chiens Adeck et Hello.

 

La race est donc plutôt populaire, avec près de 2500 naissances enregistrées chaque année au LOF à la fin des années 2010. Ce chiffre est cependant bien inférieur au pic à plus de 3500 observé au début de la décennie, après une forte croissance de la demande dans les années 2000.

 

Cette brusque chute fait que les nombreux éleveurs proposent aujourd’hui des chiots Jack Russel pour seulement 500 à 600 euros, même si les plus beaux spécimens se vendent aux alentours de 1000 à 1200 euros.

 

De petite taille et jouissant généralement d’une santé robuste, le Jack Russel Terrier ne représente pas un coût important au quotidien : un budget mensuel de 20 à 30 euros est le plus souvent suffisant.

Le Labrador Retriever

Un Labrador blanc jouant dans un champ de blé

Le Labrador Retriever est le compagnon de famille par excellence, et ce n’est pas un hasard si on le retrouve dans moult films, séries télévisées et publicités avec des chiens depuis des dizaines d’années. Il est vrai qu’il est difficile de trouver une race plus sociable que lui. Affectueux et joueur, il adore la compagnie des enfants, mais aussi celle d’autres animaux. En revanche, c’est un très mauvais gardien, puisque son absence de méfiance implique qu’il est du genre à laisse entrer n’importe qui en échange d’une caresse ou d’une friandise.

 

Ses qualités justifient amplement qu’il soit la race de chien la plus populaire dans le monde. Ce n’est pas le cas en France, où il s’incline face à la concurrence du Golden Retriever. On compte tout de même 8.000 enregistrements par an au LOF. Cela marque toutefois un certain recul, puisque ce chiffre dépassait régulièrement les 10.000 dans les années 90.

 

Où que l’on réside, il est très aisé de trouver un éleveur de Labrador Retriever près de chez soi. Même les plus réputés ne demandent guère plus de 600 à 700 euros pour leurs chiots – un montant qui peut toutefois atteindre 1000 à 1200 euros pour les plus beaux spécimens, voire plus de 2500 pour ceux aux caractéristiques hors du commun et issus de certaines lignées d’exception.

 

Toutefois, plus encore qu’avec n’importe quelle autre race, il est essentiel de ne pas penser seulement en termes de prix d’achat. En effet, ce chien est doté d’un féroce appétit et a tendance à souffrir de divers problèmes de santé. Par conséquent, toute personne qui ne serait pas certaine d’être en mesure de dépenser tous les mois 80 à 100 euros pour prendre soin au mieux de son compagnon (sans parler des éventuels coups durs) ferait mieux d’opter pour un autre choix.

Le Setter Irlandais

Un Setter Irlandais se promène en hiver

Même s’il fut développé à l’origine pour la chasse, c’est surtout sur les scènes des expositions canines que le Setter Irlandais connut un succès foudroyant dans les années 70, lorsque son superbe pelage acajou était particulièrement admiré et recherché.

 

Si la race a conservé son magnifique aspect, l’effet de mode est rapidement retombé. En France, après un pic à plus de 2000 enregistrements annuels au LOF à la fin des années 70, ce chiffre était descendu en dessous du millier à peine une décennie plus tard. Le reflux a continué de se poursuivre par la suite, puisque le nombre de naissances par an se situe désormais plutôt autour de 500.

 

De nombreux élevages ont disparu, mais les passionnés n’ont pas abandonné la race. Il n’est donc pas bien compliqué de trouver un éleveur sérieux et responsable mettant en vente ses chiots pour 600 à 800 euros. Même les plus beaux spécimens dépassent rarement les 1000 euros.

 

Pour couvrir les besoins en nourriture et les soins vétérinaires courants de ce chien, il faut compter un budget de 40 à 60 euros par mois.

Le Teckel

Un Teckel tricolore allongé dans l'herbe

Le Teckel (ou Dachshund) est connu pour son surnom de « saucisse sur pattes » ou « chien-saucisse », qui fait référence à son corps allongé et ses pattes courtes. Cette morphologie particulière lui a permis de se distinguer pendant des siècles pour la chasse souterraine, pourchassant les blaireaux dans leurs terriers. Cet usage perdure de nos jours, mais est devenu assez rare.

 

En effet, ce chien est devenu avant tout un animal de compagnie, apprécié en particulier pour sa bonne humeur. Il est populaire un peu partout dans le monde, et la France ne fait pas exception : entre 3500 et 4000 naissances sont enregistrées chaque année au LOF.

 

Comme souvent pour les races populaires sur la durée, on trouve donc de nombreux élevages de qualité un peu partout dans le pays, et les prix sont assez raisonnables. En effet, un individu destiné à devenir un animal de compagnie se vend aux alentours de 700 euros. Les plus beaux spécimens peuvent pour leur part atteindre les 1200 euros.

 

Petit et peu enclin aux problèmes de santé, ce chien ne coûte en général qu’une trentaine d’euros par mois.

Le Whippet

Le Whippet

Le Whippet, ce petit lévrier sympathique à l’apparence si fragile, est une race bien établie, dont le succès ne date pas d’hier. Que ce soit en Europe continentale ou en Grande-Bretagne, son pays d’origine, on trouve de nombreux éleveurs sérieux qui pratiquent leur passion depuis de nombreuses années.

 

En France, il a connu un net gain de popularité au cours des années 2010, puisque les enregistrements annuels au LOF sont passés au cours de la période d’un millier à environ 1500.

 

Malgré cela, il demeure possible d’en adopter pour un budget raisonnable. En effet, un chiot Whippet destiné à la compagnie se monnaye autour de 600 à 800 euros. Ceux qui ont un pédigrée prestigieux et sont destinés aux courses de lévriers, aux expositions canines ou encore à la reproduction voient leur prix atteindre jusqu’à 1200 euros.

 

Économique à l’achat, le Whippet n’est pas non plus particulièrement coûteux tout au long de sa vie. En effet, comme il est doté d’un appétit léger et peu sujet aux problèmes de santé, il ne requiert généralement pas un budget mensuel de plus de 30 à 50 euros.

Conclusion

Si l’adoption d’un chien peut être une dépense importante, il ne faut pas perdre de vue que cette dernière n’est qu’une infime partie du coût total qu’il représente sur l’ensemble de son existence. Accessoires, nourriture, santé (visites chez le vétérinaire, vermifuges, vaccins…), éventuellement dépenses pour la garde ou le transport… : prendre la décision d’adopter implique notamment de s’engager à faire face financièrement, quoi qu’il advienne – et sachant que rares sont les dépenses qui peuvent être reportées.

 

Ce n’est pas une fois l’adoption effectuée qu’il faut se rendre compte qu’on n’est pas en mesure de prendre soin convenablement de son chien et de lui offrir des conditions d’existence décentes. Par conséquent, une personne qui a un doute quant à sa capacité à disposer des moyens financiers requis ferait mieux de s’abstenir, ou de se rabattre sur une race moins coûteuse que celle envisagée initialement.

 

Il n’en reste pas moins vrai qu’en ce qui concerne le prix d’acquisition de l’animal, d’importantes économies peuvent être réalisées en choisissant d’adopter un chien de refuge plutôt que provenant d’un éleveur. C’est notamment une solution idéale pour ceux et celles qui souhaitent offrir une vie meilleure à un chien et sont en mesure de consentir les efforts nécessaires (notamment sur le plan financier) tout au long de la vie de ce dernier, mais ne peuvent se permettre de dépenser un millier d’euros pour un chiot de race. Les refuges animaliers débordent de chiens abandonnés en attente d’une nouvelle maison, et les frais d’adoption demandés sont sans commune mesure : ils sont rarement supérieurs à 300 euros, soit environ moitié moins que les races de chien les moins chères à l’adoption auprès d’un éleveur.

Par Luis M. - Dernière modification : 12/17/2020.