Le Golden Retriever est de taille moyenne, mais c’est une véritable pile électrique, qui a besoin de pouvoir se dépenser dans des espaces dégagés. Néanmoins, il peut être heureux et épanoui dans un logement dépourvu de jardin dès lors qu’il est sorti tous les jours pendant au moins une heure et demie.
La vie dans un immeuble n'est pas idéale pour lui, mais elle présente l’avantage de multiplier les opportunités de rencontrer des humains et leurs animaux de compagnie, ce que ce chien très sociable ne manque généralement pas d’apprécier. Du reste, sa faible propension à aboyer fait de lui un voisin discret et agréable à vivre.
Le Golden n’aime rien tant que les grands espaces pour dépenser sa grande énergie, mais disposer d’un jardin auquel il a accès à tout moment ne peut que lui plaire. Il aime y courir comme un fou et s’y amuse encore plus lorsque ses maîtres ou des congénères y jouent avec lui.
Toutefois, il peut aussi se mettre à y creuser des trous à la recherche de trésors que son flair lui permet de détecter – ce qui évidemment n’est pas forcément du goût de ses maîtres. Pour sauver les plantes qui s’y trouvent, l’idéal est de l’occuper (en partageant toutes sortes d’activités avec lui, en laissant des jouets à sa disposition…) et/ou de lui réserver un coin juste pour lui (bac à sable, zone bien délimitée…) dans lequel il peut améliorer ses techniques de fouille en toute tranquillité. Le cas échéant, il faut lui faire comprendre qu’il ne peut creuser qu’à ses endroits-là, en l’y ramenant chaque fois qu’il commence à le faire ailleurs.
En tout cas, même s’il est vrai que le Golden peut supporter le froid, il ne saurait être question de le cantonner dans une niche au dehors. Il faut qu’il dispose également d’un espace qui lui est destiné à l’intérieur de la maison, c’est-à-dire qu’il ait toute sa place au cœur du foyer : c’est indispensable pour satisfaire son besoin de socialisation et de tendresse. En effet, il ne faut pas perdre de vue que pour être équilibré, ce chien a besoin de se sentir entouré et proche de sa famille.
Le Golden Retriever fait souvent partie des options étudiées par les primo-adoptants au moment de choisir une race sur laquelle jeter leur dévolu, et ce n’est pas sans raisons.
En effet, son intelligence, sa sociabilité et son envie de plaire à sa famille font de lui un bon choix de premier chien. C’est d’autant plus vrai qu’il est ouvert à toutes sortes de jeux éducatifs et ne cherche pas à dominer ses maîtres, ce qui pour un chien de ce gabarit est un avantage non négligeable.
Le fait qu’il jouisse généralement d’une bonne santé tout au long de son existence (sous réserve de pouvoir suffisamment se dépenser et de bénéficier de soins vétérinaires réguliers) est également un atout indéniable – pas seulement pour un primo-adoptant, d’ailleurs.
Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que même si le Golden reste nettement plus facile à éduquer que certaines races un peu coriaces, il n’est pas non plus le chien le plus facile à prendre en main. Il peut clairement donner du fil à retordre à une personne sans expérience, en particulier lorsqu’il est en pleine adolescence. Compte tenu de l’importance d’une éducation de qualité pour obtenir un compagnon équilibré et facile à vivre, il ne faut pas hésiter à faire appel à l’aide d’un éducateur canin professionnel pour apprendre à agir au mieux.
Enfin, il convient également d’avoir en tête que son entretien est plus exigeant que celui d’autres races, ce qui peut en rebuter certains.
Le Golden Retriever a besoin que ses maîtres lui permettent de se dépenser au moins une heure et demie par jour, et qu’ils soient présents à ses côtés le plus clair du temps : il supporte très mal d’être oisif ou laissé seul. En outre, son entretien est sensiblement plus chronophage que celui d’autres races.
Dans ces conditions, on comprend aisément qu’il n’est pas du tout fait pour une personne peu disponible : il aurait toutes les chances d’être malheureux et de développer divers comportements indésirables ( aboiements ou hurlements incessants, destruction…). La situation serait négative pour lui, pour ses maîtres et aussi potentiellement pour les voisins.
Le Golden Retriever s’entend parfaitement avec une personne sportive, puisqu'il a lui-même une grande énergie et a besoin d’au moins une heure et demie d’exercice par jour pour être bien dans ses pattes et dans sa tête. Il est d’autant plus ravi de se dépenser en compagnie de son maître qu’il entretient généralement un lien très étroit avec ce dernier.
Qu’il s’agisse de l’accompagner pour de la course à pied, du vélo, de la trottinette ou du roller, il fait un partenaire de sport motivé et motivant : sa grande endurance implique qu’il a peu de chances d’être le premier à fatiguer et vouloir rentrer.
Même si le Golden est assez adaptable, il reste fondamentalement un chien très énergique : pour être bien dans ses pattes et dans sa tête, il doit pouvoir se dépenser au minimum une heure trente par jour. À défaut, il risque fort de chercher à le faire au sein du domicile, c’est-à-dire de ne pas tenir en place et de causer toutes sortes de dégâts.
Autant dire qu’il n’est pas adapté pour des seniors désireux de calme, qui auraient tôt fait de trouver sa compagnie épuisante – voire d’être bousculés par lui, ce qui n’est pas forcément sans risques.
En revanche, il peut convenir éventuellement à de jeunes retraités encore actifs qui continuent à avoir une activité physique régulière et qui n’ont aucun problème à tenir en laisse un compagnon aussi énergique.
Lors des périodes de mue, au printemps et en automne, le Golden Retriever perd son sous-poil et dissémine son duvet fin et doux à travers toute la maison. Certes, les poils ne sont pas les seuls en cause dans les allergies à la gent canine, mais ils y contribuent largement du fait des protéines allergisantes qu’on y trouve. Contrairement à certains de ses congénères (notamment ceux qui sont dépourvus de pelage), ce chien n’est donc pas vraiment recommandé pour une personne souffrant d’une telle allergie.
Toutefois, une cohabitation n’est pas forcément inenvisageable dès lors que cette dernière n’est que légère, et sous réserve de prendre certaines précautions. La première d’entre elles est d’effectuer au préalable un essai en conditions réelles, c’est-à-dire de passer quelques heures en compagnie de l’animal qu’on envisage d’adopter. C’est d’autant plus utile que même au sein d’une race donnée, il peut y avoir de grandes différences : certains individus émettent moins de substances allergisantes que d’autres.
Pour autant, rien n’est jamais garanti : ce n’est pas parce que tout se passe bien à ce moment-là qu’il en ira toujours ainsi. Il arrive ainsi qu’une allergie se déclenche après des années de cohabitation sans problème…
Adopter un chiot Golden Retriever nécessite généralement de débourser un montant assez conséquent à l'achat, dès lors qu’on se tourne vers un élevage sérieux. En effet, c’est loin d’être une des races les plus économiques en la matière.
Il en va de même « à l’usage », ne serait-ce qu’à cause du fait que son gabarit implique un budget alimentation assez conséquent.
Quant à son entretien, il est assez exigeant et nécessite bien sûr toutes sortes de produits et d’accessoires, mais aussi au moins un passage annuel chez le toiletteur. En outre, compte tenu de son gabarit, les traitements antiparasitaires à lui administrer reviennent plus cher que pour un petit chien.
Enfin, s’il est vrai que ce chien a dans l’ensemble une santé robuste, il l’est tout autant que le temps qu’il passe dehors, son énergie et sa curiosité impliquent :
- d’une part, qu’il ne faut pas lésiner sur les vaccins pour le protéger contre toutes sortes de maladies graves ;
- d’autre part, une probabilité accrue de devoir se rendre de temps à autres chez le vétérinaire pour toutes sortes de problèmes : blessure, épillet, maladie contractée au contact d’un autre animal…
Assurer la santé de son chien permet toutefois de se mettre financièrement à l’abri en cas de gros coup dur : accident grave, maladie nécessitant un traitement coûteux ou à vie…
Il n'en reste pas moins que pour toutes ces raisons, sans aller jusqu’à faire partie des races les plus coûteuses en termes de budget annuel, le Golden Retriever n’est pas recommandé pour une personne au budget très serré.