Autres noms : Terrier Ecossais
Noms d'origine : Aberdeen Terrier ou Scottie
Pays d'origine : Royaume-Uni
Groupe : Terrier
Trapu et court sur pattes, le Terrier Écossais a un aspect caractéristique qui le rend facilement identifiable, et qui est d’ailleurs pour l’essentiel inchangé depuis le premier standard paru en 1882.
Son corps rectangulaire est fort et bien charpenté, mais en aucun cas volumineux. Ainsi, tout en donnant une impression de puissance, ce chien doit rester suffisamment agile pour se glisser dans les terriers.
Il repose sur des pattes assez courtes, mais musclées. Les pieds antérieurs sont plus grands que les postérieurs, une caractéristique que l’on retrouve chez d’autres races de terriers venus d’Écosse.
La queue, de longueur moyenne, est épaisse à la base et s’effile vers l’extrémité. Elle est portée droite, ou éventuellement légèrement courbée.
La tête est tout en longueur, mais reste proportionnée par rapport au reste du corps. Les oreilles, pointues et dressées, sont attachées sur le haut du crâne. Les yeux sont en amande, et arborent une couleur brun foncé. Quant au museau, il se termine par une grande truffe noire, qui trône au-dessus de mâchoires articulées en ciseaux.
Le pelage du Scottish Terrier est double : d’une part, un sous-poil court et dense, très doux au toucher, et d’autre part un poil de couverture au contraire très rêche et dur, qui le protège efficacement des intempéries. La robe peut être de couleur noire (la plus courante), froment, ou bringée (la plus rare).
Enfin, le dimorphisme sexuel est presque absent chez cette race : les femelles et les mâles ont une apparence et un gabarit très similaires.
Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Scottish Terrier doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :
Au cours des deux derniers millénaires, diverses races de chiens habituées à creuser pour dénicher des proies se sont développées sur tout le territoire de la Grande-Bretagne. En particulier, une lignée de terriers apparut aux alentours du 15ème siècle sur l’île de Skye, à l’ouest de l’Écosse. Ils étaient particulièrement appréciés pour leurs talents de chasseur, et excellaient pour débusquer les renards et les blaireaux, ainsi que pour éliminer les rats qui s’en prenaient aux réserves de provision.
Ces chiens se répandirent un peu partout sur le territoire écossais et donnèrent naissance à plusieurs races existant encore de nos jours. Toutefois, pendant longtemps, aucune distinction ne fut opérée entre les différents terriers originaires d’Écosse : malgré des différences notables, tous étaient regroupés sous l’appellation de Scottish Terrier. Il fallut attendre le 19ème siècle pour que diverses discussions aient lieu entre passionnés en vue de différencier les différentes races de terrier venues d’Écosse : elles furent baptisées respectivement Border Terrier, Cairn Terrier, Dandie Dinmont Terrier, Skye Terrier, West Highland Terrier et Scottish Terrier.
Auparavant, ce dernier avait été désigné pendant plusieurs décennies en tant qu’Aberdeen Terrier, en référence à la ville éponyme du nord de l’Écosse où il était très populaire. En 1879, le capitaine Gordon Murray se lança dans un programme d’élevage de ce chien et publia une description détaillée de la race. Celle-ci fut la base du standard de 1882, lorsque le premier club de race, The Scottish Terrier Club, fut fondé. Sa création suivit la reconnaissance de la race par le tout jeune Kennel Club (KC), qui est encore aujourd’hui l’organisme de référence en Grande-Bretagne.
Dès 1883, un premier couple de Scottie, Tam Glen et Bonnie Belle, fut importé aux États-Unis. Deux ans plus tard, l’American Kennel Club (AKC) vit le jour, et un premier représentant de la race, un mâle nommé Prince Charlie, fut inscrit dans les registres de l’organisme. En effet, le Scottish Terrier fit partie des races qu’il reconnut dès sa création.
Il fallut attendre près d’un demi-siècle, et plus précisément l’année 1934, pour que l’autre organisation canine d’envergure aux États-Unis, l’United Kennel Club (UKC), en fasse de même. Vingt ans plus tard, en 1954, ce fut au tour de la Fédération Cynologique Internationale (FCI) de reconnaître le Terrier Ecossais.
Connue et répandue dans le monde entier, la race est aujourd’hui reconnue par l’ensemble des principales associations canines, notamment le Club Canin Canadien (CCC).
Le Terrier Écossais est un chien indépendant : il n’est pas très exigeant en matière d’attention et peut s’occuper lorsque son maître est au travail, ou passer un week-end seul. Il ne faudrait pas pour autant en déduire qu’il n’apprécie pas de passer du temps avec sa famille : que ce soit lors d’une promenade ou d’une sieste sur le canapé, il préfère toujours être avec les siens, et n’hésite pas d’ailleurs à leur montrer son affection.
S’il est donc susceptible de s’attacher fortement à sa famille, il en va différemment des autres personnes. Sans pour autant être agressif, il se montre plutôt distant et méfiant à leur égard, et préfère éviter les interactions. Il choisit donc le plus souvent d’ignorer l’invité, et espère que ce dernier en fasse de même. En effet, il n’apprécie guère d’être touché ou dérangé par des personnes qu’il ne connaît pas.
Le Scottie aime ses habitudes, et considère que les choses doivent se dérouler comme il l’entend. Ceci en fait un chien peu adapté à la présence de jeunes enfants. En effet, les jeux et cris ne sont pas forcément à son goût, au point qu’il peut éventuellement en venir à mordre. En outre, il n’apprécie pas d’être touché ou dérangé par des personnes qu’il ne connait pas, ce qui peut être source par exemple de problèmes avec des amis du petit de la famille. En tout état de cause, pour éviter les accidents, il ne doit jamais être laissé seul avec un tout-petit hors de toute supervision par un adulte ; cela vaut pour n’importe quelle race de chien, mais c’est encore plus vrai dans son cas.
Il a aussi un côté misanthrope, puisqu’il ne s’entend pas vraiment avec ses congénères ; mieux vaut éviter de lui faire partager son foyer avec l’un d’entre eux. Il ne se montre toutefois pas ouvertement hostile envers les autres représentants de la gent canine qu’il croise lors de ses pérégrinations, mais préfère que ceux-ci le laissent en paix, comme il le fait d’ailleurs lui-même. Si ce n’est pas le cas, les discussions peuvent vite dégénérer, et des agressions sont possibles.
En cas de rencontre avec des petits animaux, elles sont même très fréquentes, car le Scottish Terrier a conservé tous ses instincts de chasseur, et n’hésite pas à poursuivre tout ce qu’il pourrait assimiler à une proie. Une cohabitation avec un rongeur, un reptile ou un oiseau s’avérerait d’ailleurs assez brève, et ne saurait donc être envisagée. Même le chat de la maison (et a fortiori un chat inconnu) serait pourchassé sans relâche -s la différence étant toutefois que l’issue du combat serait plus incertaine, car les griffes du félin peuvent causer des dommages importants, en particulier au niveau du visage.
Bien qu’il soit plutôt actif, le Scottish Terrier a un besoin d’exercice assez limité : une promenade quotidienne d’environ une demi-heure suffit à y répondre. Il est cependant capable de bien plus si l’occasion lui en est offerte, et se fait un plaisir d’accompagner son maître lors d’un jogging ou d’une randonnée. Dans tous les cas, il est conseillé de de le tenir en laisse, pour éviter qu’il ne coure après les petits animaux qui passent à proximité.
Il faut aussi garder constamment un œil sur lui lorsqu’un point d’eau se trouve à proximité, par exemple si le jardin comporte une piscine. En effet, le Terrier Écossais aime l’eau et adore se baigner, mais est un très mauvais nageur : dès qu’il n’a plus pied, ou qu’il y a un peu de courant, le risque de noyade est bien réel, en particulier chez les plus jeunes individus, qui sont souvent les plus téméraires et les moins expérimentés. Les piscines sont un piège mortel pour lui, car elles ne lui offrent pas la possibilité de se mouiller sans avoir à nager, et il lui est souvent impossible d’en ressortir sans l’aide d’un humain. En tout état de cause, mieux vaut lui trouver d’autres moyens que la nage pour satisfaire son besoin d’exercice quotidien.
Le fait que ce dernier soit modéré et qu’il soit de petite taille en fait une race de chien adaptée en appartement, surtout s’il a un balcon où patrouiller et prendre l’air. La vie en maison lui convient aussi parfaitement, mais le jardin doit alors être parfaitement clos (avec une clôture suffisamment enterrée, car creuser est sa spécialité), notamment pour éviter les interactions avec d’autres animaux.
En tout cas, s’il a accès à un jardin, il est forcément enclin à y creuser des trous. Mieux vaut donc délimiter un espace dans lequel il peut s’en donner à cœur joie, et en revanche lui interdire d’en faire de même ailleurs. En tout état de cause, s’il s’ennuie et n’est pas assez stimulé, il a de fortes chances de devenir destructeur, que ce soit dans la maison ou au dehors.
Par ailleurs, quand il est dans le jardin, il a tôt fait de se montrer un peu bruyant (en tout cas par rapport à sa taille), car il n’hésite pas à aboyer de manière puissante pour signaler la présence d’un inconnu (homme ou animal) ou un bruit bizarre. Il s’arrête cependant rapidement une fois que son maître a confirmé qu’il a bien entendu le signal, et l’a remercié pour le service rendu. Cela en fait un excellent chien d’alerte, capable de prévenir les siens quand il le faut, sans pour autant n’avoir de cesse de déranger les voisins de manière malvenue. Par ailleurs, sa petite taille ne le dissuade pas d’essayer de faire face à une éventuelle menace - un courage hérité de son passé de chasseur de renards et de blaireau -, mais ses capacités en tant que gardien restent forcément limitées par son gabarit.
De toute façon, son faible besoin d’activité, sa tendance à poursuivre les petits animaux qui passent par-là (voire à s’échapper) ainsi que sa propension à aboyer font qu’il n’est pas vraiment nécessaire ni judicieux de lui faire passer des journées entières dans le jardin : c’est plutôt un chien d’intérieur.
Enfin, s’il est plutôt intelligent, le Scottish Terrier est aussi un animal très obstiné, qui est tout sauf obnubilé par l’idée de donner satisfaction à son maître, et plutôt du genre à décider par lui-même ce qui lui plait. Il est donc difficile à éduquer pour un maître peu expérimenté.
Le caractère du Terrier Écossais fait qu’une socialisation dès le plus jeune âge revêt une importance primordiale. Elle ne permettra pas d’en faire un chien ouvert et sociable comme le sont certaines autres races, mais un jeune Scottie qui a la possibilité de rencontrer de nombreux humains et animaux apprend à devenir plus tolérant, ce qui diminue grandement le risque de problèmes à l’âge adulte. En particulier, il est bon de l’habituer très tôt à fréquenter les humains qui feront partie de sa vie : le vétérinaire, le toiletteur, les amis, les voisins…
Par ailleurs, comme tout chien, il doit apprendre dès son arrivée dans le foyer à respecter certaines règles, et comprendre que ce n’est pas lui qui décide. Si ceci n’est pas fait lorsqu’il est jeune et encore malléable, il est probable qu’il ne soit pas au clair sur sa place dans la hiérarchie familiale et ne cesse de contester l’autorité de son maître tout le reste de sa vie.
C’est d’autant plus vrai que son passé de chasseur agissant avec une certaine indépendance a habitué le Scottish Terrier à prendre des décisions par lui-même. Particulièrement obstiné, il ne ressent aucun besoin de faire plaisir à sa famille s’il n’y voit pas l’intérêt pour lui-même. Éduquer un Scottish Terrier est donc une tâche réservée à ceux qui ont déjà une certaine expérience ou des connaissances suffisantes, beaucoup de patience, et savent rester fermes, constants et cohérents dans leurs demandes. Cette cohérence doit aussi se retrouver d’un membre à l’autre de la famille : tous doivent faire appliquer exactement les mêmes règles, pour que leur compagnon sache clairement à quoi s’en tenir et n’ait aucune faille à exploiter.
Quoi qu’il en soit, les méthodes de dressage traditionnelles sont à proscrire avec ce chien à la mémoire prodigieuse qui n’est pas du genre à plier l’échine facilement, car le risque d’endommager le lien avec son propriétaire est bien trop important. Le renforcement positif est au contraire la meilleure manière de motiver un Scottish Terrier récalcitrant, car il a du mal à résister à une récompense prenant la forme d’une friandise.
Au final, dès lors que ce chien est mis entre les mains d’un maître expérimenté, ce dernier peut arriver à de belles choses avec lui, et notamment exploiter ses nombreuses qualités physiques pour en faire par exemple un champion des concours d’agility.
Le Terrier Écossais est assez fragile et susceptible de souffrir de nombreuses maladies, dont certaines à l’issue fatale. Ceci explique que son espérance de vie ne dépasse guère une douzaine d’années, ce qui est plus faible que d’autres races de taille similaire.
En tout cas, son pelage le protège très bien du froid et de la pluie, et ses origines écossaises font qu’il est assez immunisé en la matière. Ledit pelage est en revanche beaucoup moins utile en période de canicule, et il faut alors veiller à bien protéger son chien contre la chaleur, notamment en lui permettant de se reposer dans un endroit frais pendant les heures les plus chaudes. En tout état de cause, dès lors qu’il n’est pas laissé à l’extérieur en permanence (ce pour quoi il n’est de toute façon pas vraiment fait), il peut très bien vivre sous n’importe quel climat.
Parmi les affections qui peuvent toucher le Scottish Terrier, les plus notables sont :
Certains affirment également que le Terrier Écossais est prédisposé au syndrome de Cushing, mais ce point fait débat au sein de la communauté des experts.
Quoi qu’il en soit, le fait que ce chien est exposé à un grand nombre de problèmes de santé est confirmé par une étude menée en 2004 par le Kennel Club et la British Small Animal Veterinary Association. Elle fait en effet ressortir de nombreuses causes différentes parmi les décès observés, et la vieillesse n’explique que 12% des cas – chez des races robustes, ce pourcentage peut être 3 ou 4 fois supérieur. Il s’agit toutefois de la deuxième cause de mortalité, mais très loin derrière les cancers, responsable de près d’un décès sur deux.
Étant donné que nombre de maladies – mortelles ou non – à laquelle la race est prédisposée sont ou peuvent être héréditaires, il est primordial de se tourner vers un éleveur de Scottish Terrier réputé et sérieux. En effet, non content de veiller à une bonne socialisation des chiots dès leur plus jeune âge, tout professionnel digne de ce nom teste scrupuleusement les géniteurs et écarte de la reproduction tout individu porteur d’une affection héréditaire, afin d’éviter qu’elle ne puisse être transmise à ses descendants. En plus des résultats de ces tests génétiques, il doit être en mesure de présenter un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire, ainsi que le détail des différents vaccins reçus par l’animal, dûment consignés dans son carnet de santé ou de vaccination.
Une fois le jeune chiot Terrier Écossais arrivé à la maison, c’est au tour du maître de tout mettre en oeuvre pour que son compagnon grandisse et vive dans de bonnes conditions. Pour ce faire, il est impératif en premier lieu de lui permettre de se reposer, et de limiter les efforts intensifs ou prolongés tout au long de sa phase de croissance. En effet, c’est une période pendant laquelle ses articulations et ses os sont particulièrement fragiles, avec donc un risque réel de blessures mais aussi et surtout de dommages irréversibles.
Il est indispensable également de renouveler ses traitements antiparasites chaque fois que cela est nécessaire tout au long de l’année, et ce pendant l’intégralité de son existence. Il ne faut pas non plus de lui faire effectuer ses rappels de vaccins, pour qu’à ce niveau-là également il ne cesse jamais d’être protégé. Ces derniers peuvent par exemple être effectués à l’occasion de son bilan de santé : quelle que soit sa race, tout chien doit voir le vétérinaire au moins une fois par an pour un bilan complet, et c’est encore plus vrai pour le Scottish, qui est enclin à de nombreuses maladies. Cela permet de détecter au plus tôt d’éventuels problèmes, afin le cas échéant d’y faire face au mieux.
L’entretien du Terrier Écossais peut s’avérer fastidieux, en particulier en ce qui concerne son pelage.
En premier lieu, ce dernier doit être brossé tous les 2 ou 3 jours pour éliminer les saletés et éviter les nœuds. Afin d’y parvenir effectivement, il est important de bien le faire sur l’ensemble du corps, y compris le ventre et les aisselles, et pas seulement le dos et la queue. Lors de ses mues annuelles, au printemps et à l’automne, il est même nécessaire d’opter pour une fréquence quotidienne, afin de faire face à l’excès de poils morts. Quelle que soit la période, le brossage offre aussi l’occasion de déceler au plus tôt d’éventuels problèmes de peau, car ce chien est prédisposé aux allergies cutanées.
Lui donner un bain n’est que rarement nécessaire. Le faire tous les trois mois est amplement suffisant, à moins bien sûr qu’il ne se soit particulièrement sali. Quoi qu’il en soit, il est impératif d’utiliser systématiquement un shampoing doux spécialement destiné à la gent canine.
De nombreux propriétaires choisissent toutefois de laisser un toiletteur effectuer cette tâche. En effet, tous les 3 mois environ, une tonte est nécessaire pour permettre au Scottish Terrier de garder son aspect typique, avec son poil plus court sur le dos et son « kilt » : cette coupe de son pelage est aussi l’occasion de lui faire prendre un bain. Elle peut bien entendu être effectuée directement par son maître, mais cela demande une certaine connaissance, une bonne préparation, et différents accessoires pour toiletter un chien dans les meilleures conditions.
Par ailleurs, un nettoyage de ses oreilles à l’aide d’un chiffon propre doit être effectué chaque semaine. Ceci permet d’éviter l’accumulation de cire et de poussières, qui pourrait les transformer en nids à bactéries et être sources d’infections (otites, etc.).
La séance hebdomadaire d’entretien est également l’occasion de frotter doucement le coin de ses yeux avec un tissu humide, pour enlever là aussi les saletés qui pourraient causer des infections.
En outre, ses dents doivent être brossées au minimum une fois par semaine à l’aide d’un dentifrice pour chien. Cela permet d’éviter la formation de plaque dentaire, qui en se transformant en tartre peut être à l’origine de problèmes bucco-dentaires : mauvaise haleine, caries, parodontose...
Enfin, l’usure naturelle n’étant généralement pas suffisante, il est nécessaire de tailler manuellement ses griffes à l’aide d’un coupe-ongles dès lors qu’elles deviennent trop longues, afin d’éviter qu’elles ne le gênent voire se cassent et le blessent. En moyenne, ceci doit être fait environ tous les mois, mais dès lors qu’on les entend un cliquetis lorsqu’il évolue sur un sol dur, c’est que l’heure est venue de s’en occuper.
Qu’il s’agisse du pelage, des oreilles, des yeux, des dents ou encore des griffes, prendre soin d’un Scottish Terrier n’est pas quelque chose d’inné. Or, des gestes inappropriés pourraient non seulement s’avérer inefficaces, mais aussi potentiellement faire mal à l’animal – voire le blesser et le traumatiser. Il est donc conseillé d’apprendre au début comment procéder auprès d’un vétérinaire ou d’un toiletteur. Quoi qu’il en soit, il ne faut pas attendre pour commencer à l’habituer à être manipulé, notamment par une personne qui ne fait pas partie de son entourage : les sessions de toilettage n’en seront que plus faciles toute sa vie durant.
Nourrir un Terrier Écossais n’est pas compliqué, et il s’accommode parfaitement de toutes sortes d’aliments industriels pour chiens, dès lors que leur qualité et la quantité qui lui en est donnée permettent de lui apporter tous les nutriments dont il a besoin. Bien sûr, il faut choisir des produits et définir une quantité adaptés à son âge, sa taille, son état de santé et son niveau d’activité.
Par ailleurs, mieux vaut répartir sa ration quotidienne en deux repas, dans l’idéal un le matin et l’autre le soir. Cela facilite la digestion et le rend d’autant moins susceptible de réclamer, dès lors qu’il sait qu’il sera de nouveau nourri plus tard dans la journée.
Quoi qu’il en soit, et comme pour n’importe quelle race, il faut s’abstenir de lui donner de la nourriture destinée aux humains sans avoir vérifié au préalable qu’elle est susceptible de correspondre à ses besoins nutritionnels – d’autant qu’elle pourrait même s’avérer comporter des aliments toxiques pour les chiens.
Le Scottish Terrier n’est pas particulièrement prédisposé à l’obésité, mais aucun chien n’est à l’abri – surtout s’il a été stérilisé. Un maître responsable doit donc peser son compagnon tous les mois pour remarquer facilement d’éventuelles variations. Une augmentation inexpliquée qui se confirme voire s’amplifie sur plusieurs mesures consécutives doit mettre la puce à l’oreille et déclencher une visite chez le vétérinaire. En effet, seul un professionnel peut identifier de manière fiable l’origine du problème (il peut s’agir par exemple d’un symptôme d’une maladie, ou d’une réaction allergique à un médicament), et dès lors proposer des solutions.
Enfin, comme tous les chiens, le Terrier Écossais doit avoir en permanence accès à une gamelle d’eau fraîche.
Jusqu’au début du 20ème siècle, le Terrier Écossais était surtout utilisé pour chasser les renards et blaireaux, mais aussi pour éliminer les rats et autres vermines qui s’attaquaient aux provisions. À partir de la fin du 19ème siècle, il fit également son apparition dans les expositions canines et commença à conquérir un large public. Rapidement, il devint alors principalement un chien de compagnie.
C’est toujours dans ce rôle qu’on le retrouve le plus souvent de nos jours. Il n’est pas adapté aux familles avec enfant et son caractère têtu implique qu’il a besoin d’un maître autoritaire et expérimenté, mais il convient en revanche parfaitement à ceux qui souhaitent un bougon au grand cœur, plein de vivacité et suffisamment indépendant pour laisser son maître vivre sa vie et ne pas avoir besoin d’être toujours à ses côtés. Il fait aussi un remarquable chien d’alerte, ne manquant jamais d’aboyer lorsque quelqu’un s’approche de son territoire et se taisant promptement une fois que son maître lui fait comprendre qu’il a bien compris le message. En revanche, malgré tous ses efforts et sa bonne volonté, son gabarit limite grandement sa capacité à jouer le rôle de gardien.
Enfin, s’il ne chasse plus que rarement, il continue en revanche à se distinguer dans les expositions canines.
En revanche, son tempérament peu docile n’en fait pas un bon candidat pour les sports canins. Un maître souhaitant prendre part à de telles activités avec son animal devrait mieux de se tourner vers une autre race plus adaptée.
Le prix d’un chiot Terrier Écossais est en moyenne d’environ 1400 euros, sans différence sensible entre les mâles et les femelles. Cette valeur cache toutefois de grandes disparités, puisque les montants demandés s’étalent généralement de 600 à 2000 euros.
Au Canada, il faut compter en moyenne autour de 2000 à 2500 dollars canadiens.
Quel que soit le pays, le montant demandé pour adopter un Scottish Terrier est déterminé essentiellement par la renommée de l’éleveur, celle des géniteurs, et les attributs du chiot lui-même. Ainsi, un chien issu d’une lignée prestigieuse et vendu par un éleveur réputé a forcément une valeur plus élevée qu’un autre né chez un éleveur débutant, de parents n’ayant jamais été primé en concours – voire même n’ayant jamais pris part à de tels évènements. Cela dit, les caractéristiques intrinsèques du chiot, et en particularité sa plus ou moins grande proximité avec le standard de la race, sont le critère numéro un, ce qui explique d’ailleurs que de grandes différences de prix peuvent exister au sein d’une même portée.
Tout au long du 20ème siècle, le Terrier Écossais connut une popularité certaine, en particulier en Amérique du Nord et en Europe, mais celle-ci tend à décliner depuis le début du 21ème siècle.
C’est le cas notamment en France, où on comptabilise autour de 450 enregistrements par an au Livre des Origines Français (LOF), contre environ le double au tournant du millénaire, lorsqu’il était au faîte de sa gloire. Les naissances sont donc revenues au même niveau qu’à la fin des années 80. Cette décennie avait d’ailleurs été marquée par une forte expansion, puisque leur nombre était alors passé d’environ 200 (une valeur à peu près stable depuis le début des années 70) à plus de 400.
En Suisse aussi, il se fait assez discret, puisque les statistiques de la base de données Amicus permettent d’établir qu’il ne fait partie des 50 races les plus répandues dans le pays.
On constate aussi un reflux aux États-Unis, où le Scottish Terrier se situe autour de la 60ème position (sur près de 200) dans le classement des races les plus populaires établi en fonction du nombre d’enregistrements auprès de l’AKC. Cela marque un recul d’une vingtaine de places par rapport au début des années 2000.
Ce déclin de popularité s’observe également dans des contrées très éloignées de son pays d’origine. Par exemple, en Australie, les naissances sont passées de 250 par an dans les années 80 à moins de 200 en moyenne au cours des années 2010.
Même dans son pays d’origine, la Grande-Bretagne, il est victime d’un relatif désintérêt. Ainsi, alors que le KC comptabilisait plus de 1100 naissances annuelles au milieu des années 2000, ce chiffre s’est lentement érodé et se situe désormais autour de 450 par an, soit une valeur comparable à celle de la France.
Chien très agréable, joueur, pas agressif (faut pas trop l'embêter non plus), il aime son maître et lui est très fidèle, il a une grande fierté, est gourmand et intelligent. Ils ont des défauts mais les qualités prennent vite le dessus quand on découvre cette race attachante.
mon scottish terrier est une femelle elle va avoir 13 ans au moi de mars,elle est trop gentil elle s est ce faire aimer,j ai des amis qui aimaient pas les chiens et bien ma chienne a reussie a se faire aimer maintenant ils l adorent mes petits enfants sont toujours avec elle ,elle s est pas ce que c est de mordre elle est caline quand elle veut sinon c est pas la peine de la forcer elle viendra pas,cet race est tetue mais trop gentil,j adore ma soka tout les jours il faut faire sa promenade en foret notre terrain c est juste pour faire son tour du propriétaire c est a cause de moi toute petite je l ai habitué a sa heureusement qu on habite a cote
Ma scottish est froment et je confirme leur comportement diffère carrément de celui de robes noires, (j'ai eu les 2) les froments sont beaucoup plus calinous (alors que les autres sont plus indépendants) et surtout phénomène étrange par rapport à ces autres congénères, on ne l'entend jamais! même quand des chiens s'égosillent à aboyer après elle, elle s'approche d'eux les renifle et ne dit rien, (elle les snobe) çà lui arrive de leur voler dans les plumes mais silencieusement! le seul moment ou on l'entend c'est quand il y a quelque chose de suspect autour de la maison elle grogne un peu!
pour les poules c'est vrai (la mienne a décimé un poulailler entier qui plus est celui du voisin le maire du village ) et pour ce qui est des chats et lézards, perso depuis que je l'ai j'en vois plus un...
pour ce qui est des enfants : je surprend parfois ma fille de 4 ans lui faire vraiment toutes sorte de misères , elle n'a jamais bronché ! Bref elle est patiente ! si j'avais un chien a conseiller c'est le scottish froment !
"on"m'a donné 1 scottish noir parce que son maître voulait le faire euthanasier après l'avoir mal traité. j'ai mis environ 1 à 2 ans à l'habituer à ne plus être violenté!il m'a rendu au centuple son affection, m'a adopté, nous avons fait de grandes promenades, je l'emmenais partout, toujours sage, adorable avec mes petits(petits) enfants. Malheureusement, il avait de gros problèmes d'otites à répétition, dù à la négligence dans ses 1ères années de vie sans doute, il s'amusait à pincer le mollet, exclusivement des hommes ! vengeance ? super chien.
Merveilleuse race de chiens pour connaisseurs à éduquer avec doigté et intelligence ...Il faut une bonne année pour faire un bon scottish et ensuite c'est parti pour la vie :chien adaptable qui est à l'aise partout et surtout vous donne une affection sans limite , profonde, choisie ( les étrangers , on les aime bien , ils peuvent toujours nous caresser mais l'important , le bonheur , c'est notre maitre ou notre maitresse...) J'espère que les amateurs de scotties ajouteront des commentaires, on ne peut pas tout raconter même quand on a eu rien que des scottish ( toujours par deux)depuis presque 25 ans . Pourvu seulement que cela ne redevienne pas " le chien à la mode " comme dans les années trente...
Les scottishs terriers sont une excellente race de chien : ils sont joueurs sociables et parfaits .
Le scottish terrier est bel et bien une race exceptionnelle, il a tout d'un bon chien de compagnie et de chasse, si je ne me trompe pas!
honettement j'adore tout les petit chien avec cette race en plus
Chien trés apprécié des enfants. nous avons eu cassis notre chienne au même moment que mon enfant émilien. elle est né un 27 août 2007 et mon enfant un 27 août. c'est l'entente parfaite entre-eux. notre deuxième chienne Vanina un Westie est tout de même moin agréable avec lui.
Bonjour,
Nous avons une westie de 11 ans ( Neslie) et pour lui tenir compagnie sur ses vieux jours, nous lui avons choisie une petite scottish noire, née le 30 nov 2008.
Nous allons l'appeler Délice !!!
Nous devrions l'avoir mi février maximum !!!
Nous sommes impatients.
Merci pour vos temoignages
Bonjour,nous avons aussi une petite scottish de 4 mois, elle s'appelle aussi Debby, nous ne connaissions pas cette race, mais nous avons eu un vrai coup de coeur... Bien à vous...Alex et jean-Jacques
Nous avons eu un scottish terrier noir, pendant 12 ans,Lewis .
Un animal exceptionnel. Je n'avais jamais eu de chien. Des amis rencontraient de grosse difficultés me l'ont donné. Ce fut une très belle histoire. Il nous manque encore aujourd'hui(depuis le 6 avril 07). Nous allons chercher un BéBé femelle lundi 20 octo, qui aura deux mois et demi. Froment. nous l'avons appeler Débby. Une nouvelle histoire va s'écrire... Bien amicalement Anita Tolio