Que ce soit à l’occasion d’un événement marquant (anniversaire de l’animal ou de son propriétaire, mariage...), pour partager un beau moment avec lui, pour le valoriser (chien de race proposé par un éleveur, influenceur souhaitant mettre en avant son animal…) ou simplement par curiosité, il existe toutes sortes de raisons de vouloir disposer de photos de son chien.
Pour cela, on peut bien sûr se contenter de réaliser les photos soi-même, voire solliciter l’aide d’un proche si on souhaite apparaître sur tout ou partie des clichés. Une autre option est de faire appel à un photographe professionnel, qui dispose d’un matériel et d’une expérience lui permettant de prendre des clichés de grande qualité.
Or, il s’avère que certains photographes sont spécialisés dans la photographie animalière, et notamment dans les portraits de chiens : ils sont évidemment particulièrement à même d’organiser ce type de séance photo.
Un photographe animalier est un professionnel de la photographie qui se spécialise dans la capture d'images d'animaux sauvages et/ou d'animaux domestiques.
Concernant les photographes spécialistes de la faune sauvage, leur objectif principal est généralement de documenter à travers leurs clichés des aspects de la vie ou du comportement des animaux.
Quant à ceux spécialisés dans la photographie de compagnons domestiques, ils se concentrent sur le choix de la composition (position de l’animal, décor, accessoires éventuels, présence ou non du maître…) et le caractère esthétique de leurs photos. En effet, à l’inverse du particulier qui prend le plus souvent des photos de son animal de façon spontanée, quand l’occasion se présente ou à l’improviste, eux prennent le temps de préparation nécessaire pour optimiser le rendu et l’originalité de leurs clichés. Cela leur permet d’obtenir des photos qui sortent de l’ordinaire et qui peuvent servir de décoration ou d’illustration, par exemple en étant imprimés sur différents supports : poster, tasse, vêtement, objet décoratif...
Que ce soit en France, en Belgique, en Suisse ou au Canada, la profession de photographe animalier n’est pas réglementée – comme d’ailleurs plus largement celle de photographe professionnel, quelle que soit l’éventuelle spécialité. Certes, il existe toutes sortes d’écoles et de formations destinées à apprendre le métier de photographe professionnel. Mais contrairement à d’autres professions de l’univers animalier (vétérinaire, toiletteur…), il n’est pas nécessaire de disposer de tel ou tel diplôme ni de justifier d’une quelconque formation pour l’exercer.
En tout état de cause, c’est un métier où la pratique et l’expérience jouent un rôle déterminant. Qu’il ait commencé de manière autodidacte, ait appris le métier auprès d’un professionnel et/ou ait suivi une formation spécifique, un photographe se forme tout au long de sa vie aux différentes techniques de photographie et à la maîtrise du matériel professionnel : appareils photo, objectifs, trépieds, etc.
Outre ces connaissances indispensables, un photographe animalier doit être patient, observateur et posséder une connaissance approfondie du comportement des espèces animales qu’il prend en photo pour réussir à capturer des moments uniques et mémorables. Il passe souvent beaucoup de temps à observer ses animaux de prédilection, en attendant patiemment qu'ils se comportent d’une manière spécifique (par exemple telle posture adoptée pour chasser ou à l’occasion d’une interaction avec un congénère) ou de la manière qui lui semble la plus photogénique, afin de capturer des images tantôt saisissantes, tantôt surprenantes, tantôt touchantes…
Un photographe animalier peut travailler pour toutes sortes de clients professionnels (publicitaires, acteurs de l’industrie des produits et services pour animaux, revues spécialisées, éleveurs…), ou pour des particuliers. Il est courant d’ailleurs qu’il cumule les deux, afin de diversifier sa clientèle, ses sources de revenus et ses expériences.
En revanche, il est rare qu’il se spécialise uniquement sur les photos de chiens ou de telle ou telle espèce en particulier. En général, il choisit de couvrir soit les animaux de compagnie dans leur ensemble (chiens, chats, chevaux...), soit à la fois les animaux de compagnie (de plusieurs espèces ou d’une seule en particulier, par exemple les chiens) et d’autres sujets, de manière à diversifier son activité ainsi que sa clientèle (par exemple en proposant des portraits de personnes ou la couverture d’événements).
Dans tous les cas, faire appel à un photographe permet d’immortaliser des moments uniques ou remarquables de la vie d’un animal. Dans le cas d’un client professionnel (notamment un éleveur de chiens, de chats ou de chevaux), il peut aussi chercher à mettre en valeur des aspects liés à l’apparence ou au comportement de certaines races. Pour un particulier (le plus souvent le propriétaire de l’animal), il s’intéresse surtout à mettre en avant l’apparence et la personnalité uniques de son modèle. Dans tous les cas, il veille évidemment à ce que ses photos correspondent aux attentes de son client.
Il n’existe pas de statistiques officielles sur le nombre de photographes animaliers en France, en Belgique, en Suisse ou encore au Canada. Cependant, ils constituent clairement une minorité de petite taille parmi les professionnels de la photographie, et c’est encore plus vrai pour ceux qui proposent entre autres la photographie de chiens.
À l’instar des autres photographes professionnels, un photographe animalier dispose normalement d’équipements de haute qualité, qui lui permettent d’obtenir des images nettes et détaillées, même dans des conditions dégradées : obscurité, humidité, mouvement…. Le type exact de matériel qu’il utilise dépend de plusieurs facteurs, à commencer par le genre d'animaux qu'il souhaite photographier, l'environnement dans lequel il travaille et son budget.
En général, les photographes spécialisés dans la faune sauvage utilisent des objectifs à longue focale (notamment des téléobjectifs en version fixe ou avec zoom), qui permettent de prendre des clichés de loin sans se faire remarquer par les animaux. Toutefois, pour photographier de près des insectes ou des petits mammifères, ce sont au contraire les objectifs macro qui sont privilégiés.
Dans tous les cas, un accessoire indispensable du photographe est le trépied, qui permet de stabiliser l’appareil photo afin d’obtenir des images nettes. Il est courant également qu’il dispose d’une télécommande lui permettant de déclencher à distance ce dernier.
On peut faire appel à un photographe animalier dans diverses circonstances, que ce soit pour soi-même ou pour un tiers. Cela offre l’occasion de créer des souvenirs durables, d’autant que l’expérience et la sensibilité artistique du photographe permettent de réaliser des clichés de qualité et originaux.
Il y a de nombreuses raisons et occasions de faire appel à un photographe animalier pour réaliser des clichés de son chien :
Il peut arriver qu’on fasse appel à un photographe animalier et prenne part à une séance photo afin d’obtenir des clichés non pas pour soi, mais pour un tiers. En effet, ces derniers peuvent très bien être offerts en cadeau à un ami qui apprécie particulièrement l’animal en question, ou bien sûr à un membre de la famille - par exemple un enfant pour son anniversaire ou pour Noël.
On peut aussi offrir une séance photo avec un photographe animalier comme cadeau à un proche qui a toujours rêvé de faire photographier son animal par un professionnel, mais n’a jamais franchi le pas – par exemple faute de moyens, ou parce que l’occasion ne s’est jamais présentée.
Il peut s’agir aussi d’un cadeau « surprise » pour quelqu’un qui potentiellement n’y avait jamais pensé – qu’il s’agisse d’un proche ou simplement d’une connaissance, par exemple un collègue de bureau qui part à la retraite et pour qui une cagnotte est organisée.
Dans un cas comme dans l’autre, cela permet au récipiendaire du cadeau de conserver de belles photos de son animal, ainsi potentiellement qu’un beau souvenir de ce moment particulier.
L’un des principaux intérêts de faire prendre en photo son chien par un professionnel est de pouvoir figurer soi-même sur les clichés si on le souhaite. C’est en effet plus difficile à faire si l’on est seul : même si l’on a recours au mode retardateur ou dispose d’une perche à selfies, le résultat est souvent assez décevant.
D’ailleurs, un autre intérêt de faire appel à un photographe animalier pour réaliser des photos de son chien est justement tout ce que son professionnalisme implique : tant la qualité de son matériel que son expertise dans la prise de vue et sa sensibilité artistique lui permettent de prendre des clichés mémorables et de qualité. À cela s’ajoute le fait qu’il dispose potentiellement d'un studio, de décors dédiés et/ou d'accessoires permettant d’ajouter ce « petit plus » qui fait la différence.
Passer par un photographe professionnel est d’autant plus susceptible de permettre d’obtenir des clichés qui sortent du lot qu’il a une certaine expertise quant aux postures qu’on peut tâcher de faire adopter au chien (ou adopter soi-même) pour aboutir à un cliché réussi.
Il peut aussi apporter son inspiration, sa créativité et son expérience pour concevoir des mises en scène originales auxquelles on n’aurait jamais pensé soi-même.
Le choix d'un photographe animalier à qui on fait appel pour prendre son chien en photo n’est pas anodin : on veut s’assurer d’obtenir de belles images qu’on pourra garder en souvenir de longues années. C’est d’autant plus vrai que généralement, on ne fait appel que ponctuellement à un tel professionnel – voire une seule fois dans la vie de l’animal.
Sachant qu’il existe quand même un nombre assez élevé de photographes animaliers, on peut restreindre la sélection en se cantonnant à ceux situés dans la région où on se trouve – à la fois pour des raisons pratiques et financières (frais liés au déplacement). On peut les trouver de diverses manières : annuaire des photographes animaliers, moteur de recherche, réseaux sociaux, recommandations de proches, d’amis ou d'autres propriétaires de chiens…
Se pose alors la question du style. En effet, chaque professionnel a une « patte » plus ou moins prononcée, et chaque maître a ses préférences esthétiques. Si les deux divergent sensiblement, on s’expose forcément à des déconvenues… Pour savoir ce qu’il en est, il convient d’examiner le portfolio en ligne des différents professionnels envisagés : cela permet d’écarter ceux qui ne correspondent pas, et au contraire d’identifier ceux qui semblent en parfaite adéquation avec ce que l’on attend en termes de style.
Pour s’assurer que la séance se passe dans de bonnes conditions, il faut regarder également si le photographe a déjà une solide expérience dans la photographie animale – et en particulier la photographie de chiens. En effet, ces derniers peuvent être imprévisibles : il est donc important que le professionnel sache déjà comment travailler avec eux pour obtenir de belles images. Consulter les avis en ligne laissés par d'autres clients peut donner une idée de son ancienneté.
Bien sûr, c’est également une bonne idée de lire des retours d'expérience pour se faire une idée de la satisfaction des précédents clients ayant fait appel à lui – même si bien sûr il ne faut pas prendre tout ce qu’on lit dans les avis clients pour parole d’évangile, étant donné que de faux avis (positifs ou négatifs) sont possibles.
Avant de prendre une décision finale, il est utile de rencontrer le photographe ou au moins d’échanger avec lui par téléphone ou par e-mail. Cela permet de lui indiquer ce qu’on attend de la séance, de lui poser des questions concrètes sur le déroulement de cette dernière, et de s’assurer que le courant passe bien.
Ce dernier aspect n’est pas négligeable : non seulement pour que la séance soit un moment agréable pour tous les participants, mais aussi pour obtenir les meilleurs clichés possibles. C’est d’autant plus vrai qu’un chien perçoit généralement très bien les émotions des humains, et en particulier celles qu’éprouve son maître : si on est contrarié, si on éprouve de l’appréhension ou si on se méfie du photographe, il a tôt fait de le ressentir et d’être lui aussi mal à l’aise, ce qui évidemment ne facilite pas les choses...
En tout état de cause, avant de s’engager, il est important de se pencher sur certains sujets, notamment la politique de réservation (en particulier la possibilité de reporter en cas de météo défavorable ou si on est malade, par exemple), le nombre et le délai de livraison des photos finales (en prenant en compte le temps des retouches éventuelles), les droits d'utilisation et de diffusion des images, la possibilité éventuellement d’apporter des accessoires ou des idées originales pour personnaliser la séance photo. La durée prévue pour la séance doit également être évoquée : certains photographes font le choix de ne pas fixer de durée exacte, tant celle-ci peut être très variable en fonction de la manière dont les choses se déroulent, tandis que d’autres sont un peu plus « rigides » sur le sujet.
Les échanges avec le professionnel doivent aussi être l’occasion de confirmer le tarif, ce qui est inclus et ce qui ne l’est pas (nombre de photos, tirages, mise à disposition des fichiers…) ainsi que les différentes options. Cela permet d’éviter des mauvaises surprises en cours de séance ou au terme de cette dernière.
Une fois le photographe choisi, réserver la séance photo suffisamment longtemps à l'avance permet de maximiser les chances qu’il soit effectivement disponible à la date souhaitée – a fortiori s’il est très demandé et a un planning chargé.
Il n'est pas obligatoire pour un photographe professionnel d'établir un devis ni un contrat en amont de sa prestation. Cependant, il est vivement recommandé qu’il le fasse, car un tel document permet de protéger les intérêts des deux parties.
En général, dans le cas d’un client particulier, il se contente d’un devis : c’est normalement tout à fait suffisant, étant donné qu’un devis a valeur contractuelle. Ceci implique d’ailleurs qu’il est important de bien l’examiner avant de le signer, et que si un aspect important convenu avec le professionnel n’y figure pas, il ne faut pas hésiter à demander son ajout.
Souvent plus long, un contrat permet d’anticiper davantage de situations. Il peut ainsi comporter par exemple une clause prévoyant différents cas de figure dans lesquels le photographe pourrait être amené à dépasser le délai prévu pour la remise des livrables, une qui l’exonère de toute responsabilité si le client perd ou détériore les photos qui lui ont été remises, une qui détaille les droits d’utilisation des images par chacun, une qui prévoit de manière précise sous quelles conditions l’un ou l’autre peut annuler ou reporter la séance, une clause de règlement des différents, etc.
En tout état de cause, quelle que soit la forme retenue, tout ce qui est mentionné dans le(s) document(s) signé(s) par les deux parties constitue un engagement et est opposable en cas de litige. Cela permet en effet au photographe de prouver que le client a accepté les conditions de la prestation (la durée, le prix, les modalités de paiement, les livrables…), et au second de prouver que le premier a accepté de travailler conformément à ces dernières. Inversement, ni l’un ni l’autre ne peuvent se réclamer de quelque chose qui n’aurait pas été ainsi formalisé par écrit.
Si l’on décide d’avancer sans que soit établi un devis ou un contrat, il est d’autant plus important de bien discuter des conditions de la prestation avec le professionnel avant de commencer les prises de vue. En particulier, le tarif (qui doit être fixé avant que le photographe n’entame son travail) ainsi que les modalités en amont, pendant et après la séance doivent être parfaitement définis – et de préférence par écrit (un e-mail, par exemple), afin d’avoir au moins une trace en cas de désaccord ultérieur.
Participer à une séance photo avec son chien ne s’improvise pas. En effet, différentes conditions doivent être réunies pour que tout se passe bien. En tout état de cause, le bien-être de l’animal et sa sécurité, mais aussi celle des participants ainsi que des tiers, viennent avant tout le reste : s’il y a le moindre doute à ce niveau, la sagesse impose de reporter, annuler ou suspendre la séance.
Pour qu’une séance photo se déroule dans de bonnes conditions, il est utile que le chien connaisse et exécute docilement les ordres de base tels que « Assis ! », « Viens ici ! » et « Pas bouger ! ».
En effet, ils ont des chances de s’avérer grandement utiles non seulement pour aider le photographe à obtenir les poses souhaitées, mais aussi pour assurer la sécurité de tous : l’animal, le photographe, les autres personnes éventuellement situées à proximité…
En tout état de cause, le propriétaire est tout au long de la séance - et comme à n’importe quel autre moment - responsable des faits et gestes de son chien. D'ailleurs, il est nécessaire de prévoir une laisse dans le cas d’une séance en extérieur, afin d’éviter qu'il ne s'échappe.
La sociabilité du chien est un aspect majeur à prendre en compte dès lors qu’on envisage de le faire photographier par un professionnel : il doit être à l'aise en présence d'étrangers, en particulier du photographe. S'il est très timide, anxieux ou agressif envers les inconnus, il faut veiller à choisir un professionnel apte à gérer ce type de comportements et à agir au mieux.
Dans tous les cas, pour que la séance soit le moins désagréable possible pour lui, il faut expliquer clairement au photographe ses préférences, son comportement, ses réactions aux stimuli, etc. Plus le professionnel connaît le chien auquel il a affaire, plus il est en mesure de s’adapter pour agir au mieux et assurer son bien-être.
Par ailleurs, il faut s'assurer que l’animal est en bonne santé et en forme. S’il a un problème de santé (maladie, blessure…) ou est convalescent, mieux vaut sans doute reporter la séance.
Il peut arriver que le photographe refuse les demandes d’un client, notamment s’il estime que certains prérequis ne sont pas remplis et donc qu’il y a trop de risques en termes de sécurité. Par exemple, il peut ne pas accepter de prendre en photo ensemble des chiens qui s’entendent mal, par crainte que la séance soit trop périlleuse – voire franchement dangereuse, que ce soit pour lui-même ou pour les éventuels tiers présents à proximité (en particulier dans le cas d’une séance au dehors).
Par ailleurs, la séance photo doit être reportée ou annulée si le chien n’est pas en bonne santé.
Le déroulement d’une séance photo avec un photographe animalier varie en fonction du professionnel, de l'endroit ainsi que des souhaits du client. De fait, chaque shooting est unique, et la communication avec le photographe tant en amont de la séance que pendant cette dernière est essentielle pour garantir que les choses se déroulent dans les meilleures conditions possibles et que les images obtenues correspondent bien aux attentes.
Avant la séance photo, le photographe propose généralement un entretien initial, en plus du premier échange que l’on a lorsqu'on entre en relation avec lui. Cela peut se faire par téléphone, par e-mail ou en personne.
Cet échange lui permet non seulement de confirmer le tarif et ce qu’il inclut, mais aussi de mieux cerner les attentes du client et d'aborder ensemble de nombreux aspects pratiques sur lesquels diverses décisions doivent être prises : l’emplacement de la séance, le style de photographies souhaité, l’utilisation ou non d’accessoires (fournis par le professionnel et/ou par le client), les éventuelles idées spécifiques que le client a en tête (qui ne peuvent pas forcément être retenues, ou du moins pas toutes), la présence ou non du propriétaire de l’animal (sur le lieu de prise de vue, mais aussi éventuellement sur les clichés)...
Il est aussi l’occasion de passer en revue les différentes contraintes à prendre en compte, notamment quant au choix du lieu.
Parmi les choses à décider en amont de la séance photo, il y a le choix de l'endroit où elle se déroulera. Ce ne sont pas les options qui manquent pour capturer des instants de la vie quotidienne du chien ou réaliser des clichés insolites : par exemple en extérieur dans un parc, dans un jardin, dans un espace naturel comme une plage, en intérieur dans un studio (loué pour l’occasion ou appartenant au photographe), ou même au domicile de son propriétaire.
Organiser la séance simplement à la maison n’est pas sans avantages, même si ce n'est forcément la première option à laquelle on pense. D'abord, elle est la plus simple d’un point de vue logistique. En outre, elle permet d’obtenir des clichés du chien dans son cadre habituel. Un autre aspect non négligeable est que ce dernier se situe alors en terrain connu, dans un endroit où il se sent bien et serein ; c’est un choix particulièrement judicieux dans le cas d’un chien craintif, anxieux ou à la santé fragile. Cela permet aussi de lui épargner le transport, potentiellement stressant et/ou désagréable pour lui – a fortiori s’il est affaibli. Il convient toutefois de noter que le photographe est alors susceptible de facturer des frais de déplacement, contrairement au cas où l’on se rend dans son studio photo.
En tout état de cause, le choix du lieu doit prendre en compte les caractéristiques de l’animal. S’il est très affaibli, une séance au domicile est probablement la meilleure option. Et dans le cas par exemple d’un chien très sensible au soleil et à la chaleur, une plage n’est probablement pas le choix le plus pertinent en plein été…
Le choix du cadre dépend aussi du type de cliché que l’on souhaite obtenir : une représentation de tel ou tel aspect de sa personnalité, un souvenir d’un moment passé avec lui, une mise en scène créative ou artistique... Néanmoins, quand bien même on a une idée précise quant au lieu de la séance, elle n’est pas forcément applicable : le photographe est le plus à même d’évaluer la faisabilité du projet. Ainsi, il peut refuser par exemple certains endroits qui mettraient en péril son matériel ou la sécurité de l’animal (par exemple à proximité d'un point d'eau, ou encore dans un lieu avec un risque de chute).
Bien sûr, il convient aussi de prendre en compte les risques éventuels vis-à-vis des tiers. Par exemple, un lieu très animé, avec beaucoup de personnes qui marchent ou courent, n’est probablement pas approprié dans le cas d’un chien de taille imposante et/ou doté d’un fort instinct de prédation.
De façon générale, il vaut mieux choisir un lieu où les sources de distraction sont minimales. Les espaces en intérieur ou clos (par exemple un parc ou un jardin), calmes et à l’écart des foules, sont préférables pour éviter que le chien ne soit trop excité ou distrait pendant la séance photo.
Par ailleurs, s’il est déjà familier du lieu, il est plus simple pour lui de rester calme, car il a moins la tentation d’explorer l’endroit ou de marquer son territoire.
Enfin, il peut éventuellement être convenu d’une option de substitution (un « plan B ») concernant l’emplacement – en particulier si la séance est prévue en extérieur, puisqu'on est alors soumis à l’aléa météorologique, d’autant que la pluie et le vent peuvent endommager le matériel du professionnel. Une autre option est alors de reporter à une date ultérieure. En tout cas, dès lors qu’on prévoit de faire la séance au dehors, c’est un point qu’il vaut mieux avoir abordé en amont avec le photographe, et prévu dans le devis et/ou le contrat.
Normalement, on souhaite que les photos de son chien le montrent sous son meilleur jour. Par conséquent, il faut faire en sorte que le jour J il arrive en forme, propre et bien entretenu.
Dans les jours et semaines qui précèdent la séance photo, on peut aussi réfléchir au collier et aux éventuels accessoires qu’il portera alors, ainsi qu’au choix de sa propre tenue si l’on souhaite apparaître soi-même sur tout ou partie des clichés. En fonction du type de photos prévues, le photographe peut soit donner des idées plus ou moins précises sur ces sujets (par exemple un collier avec des fleurs et une tenue distinguée pour une photo dans le cadre d’un mariage), soit au contraire laisser carte blanche à son client. En tout état de cause, c’est évidemment ce dernier qui a le dernier mot sur ces aspects.
Par ailleurs, il est judicieux d’emporter des friandises : cela permet de le récompenser, et donc peut aider grandement à le rendre plus coopératif - a fortiori si la séance dure longtemps.
On a aussi intérêt à prendre des jouets qu’il apprécie : il retrouve ainsi des objets qui lui sont familiers, ce qui le rend plus apaisé et en confiance. En outre, et cela permet de prévoir des pauses ludiques fort utiles pour qu’il se détende – surtout là aussi dans le cas où la séance se prolonge.
Enfin, avant de commencer à photographier, il est nécessaire que le photographe et le chien fassent connaissance. Cela permet de mettre ce dernier en confiance et d’augmenter les chances qu’il soit apaisé et plus collaboratif tout au long de la séance. Cette phase est d’autant plus importante s’il s’agit de sa première séance photo, et donc d’une expérience nouvelle pour lui – d’autant que son maître risque alors d’appréhender ce moment, et de lui communiquer cette appréhension.
Même si cela peut ne pas être le cas en fonction des souhaits du client et/ou des habitudes du photographe, le propriétaire du chien est généralement présent lors de la séance photo. Le photographe n'hésite pas alors à profiter de l’alchimie entre les deux pour capturer toutes sortes de poses et d'expressions.
Il tend également à prendre en compte la personnalité de chacun lorsqu’il donne des directives pour obtenir les meilleurs résultats possibles : par exemple, il est plus simple de représenter un chien timide sur les genoux de son maître, ou un chien très actif en train de courir avec lui.
Le photographe est également susceptible d’inciter à certaines interactions entre le propriétaire et l’animal, de manière à obtenir des scènes très spontanées – par exemple photographier ce dernier en train de courir ou de rapporter un objet. De fait, jouer avec son chien, le caresser, le récompenser avec des friandises – et plus largement interagir avec lui – pendant la séance peut contribuer à créer de belles photos riches en émotions.
Même si en moyenne il est de l'ordre d'une centaine, le nombre de photos prises lors d'une séance est très variable. Évidemment, il est fortement corrélé à la durée de cette dernière : plus elle est longue, plus le photographe a le temps d'essayer différents angles et différents éclairages. Il dépend aussi du style de ce dernier et du type de clichés souhaité : souvent, un photographe qui privilégie les portraits naturels appuie moins sur la gâchette qu'un autre qui privilégie les travaux plus artistiques. En tout état de cause, il veille normalement à avoir suffisamment de photos pour que son client puisse aisément choisir celles qu’il préfère – voire en acheter finalement plus que prévu initialement.
Quoi qu’il en soit, la séance peut prendre de moins d'une heure à une journée entière, selon les modalités convenues au préalable et la façon dont les choses se déroulent : c’est plus facile et rapide si le chien se montre coopératif que s’il est particulièrement distrait. Cela dit, même dans le premier cas, il garde une part d’imprévisibilité, si bien qu’il est parfois nécessaire de s’armer de patience. Partant du principe que cette dernière est souvent la meilleure arme du photographe animalier, le professionnel n’hésite normalement pas à prendre le temps nécessaire pour attendre que son sujet se comporte de manière naturelle et se sente en confiance, afin de capturer soit des moments plus authentiques, soit des clichés où il prend une pose spécifique – en fonction des souhaits du client.
Dans tous les cas, le bien-être de l’animal passe évidemment avant tout le reste.
Cela implique notamment qu'il est impératif de faire une pause chaque fois que cela semble nécessaire – par exemple pour lui permettre d’aller faire ses besoins, de se dégourdir les pattes ou tout simplement de s’hydrater voire de se nourrir.
Une pause est également recommandée si on sent qu’il commence à se lasser et à devenir moins réceptif, ce qui finit souvent par être le cas dès lors que la séance est un tant soit peu longue. En tout état de cause, il est bénéfique qu’il se sente bien tout au long de cette dernière, car il se montre alors davantage coopératif : on parvient donc plus facilement et rapidement au résultat souhaité.
Il peut arriver d’ailleurs qu’un chien soit particulièrement apeuré au cours d’une séance, voire se montre agressif – par exemple s’il est trop sollicité ou perturbé par l’environnement où se déroule cette dernière. Si même en lui accordant davantage de pauses et en essayant de trouver divers moyens de le calmer, on ne parvient pas vraiment à améliorer la situation, mieux vaut écourter la séance ou chercher dans la mesure du possible un endroit plus paisible, afin d’éviter de continuer à lui faire passer un moment désagréable. Son bien-être passe avant nos propres envies.
En tout état de cause, le comportement du chien le jour J détermine largement le bon déroulement de la séance photo et la qualité des clichés obtenus. Lui-même dépend non seulement de la personnalité intrinsèque de l’animal, mais aussi de la manière dont les choses sont organisées et de la bonne alchimie avec son maître ainsi qu’avec le photographe.
Le plus souvent, une séance photo pour faire photographier son chien par un professionnel dure d’une à quelques heures, mais elle peut prendre jusqu’à une journée entière.
Sa durée exacte dépend de divers facteurs : la coopération de l’animal (et de son propriétaire, si celui-ci est également présent), le nombre de clichés à prendre, les éventuels aléas (problème de matériel...), les conditions climatiques (dans le cas d’une séance en extérieur), etc. Par exemple, le photographe peut décider de suspendre ses travaux en attendant qu’une averse ou qu’un nuage passe.
Quoi qu’il en soit, la patience est essentielle, tant pour le chien que pour le maître et le photographe : il peut falloir du temps pour obtenir les poses et les expressions souhaitées, si bien d'ailleurs qu’il est parfois nécessaire que la séance dure plus longtemps que prévu pour réussir à aboutir au résultat souhaité.
De fait, la durée évoquée en amont peut n'être qu’indicative : il est courant que le professionnel prolonge la séance (sans facturer de surcoût) s’il a besoin de temps supplémentaire pour parvenir à ses fins – sous réserve bien sûr que l’entente avec le client soit bonne et que le chien soit encore en mesure de coopérer.
Une fois la séance terminée, le photographe fait généralement lui-même un premier tri en supprimant les clichés trop flous ou mal cadrés. Il sélectionne ensuite les meilleures images avec son client. Par exemple, si l’on paie pour 10 photos, il soumet d’abord les 20 ou 30 meilleurs clichés, et l’on fait son choix parmi ceux-ci. Bien sûr, on peut alors décider d’acheter plus de photos que prévu initialement.
Le photographe effectue ensuite les retouches nécessaires pour en améliorer le rendu, du moins si cela fait partie des prestations prévues. Ce processus de modification des clichés ne lui prend généralement pas plus de quelques heures de travail, mais en fonction de son agenda il n’est évidemment pas forcément en mesure de s’en occuper dans la foulée.
Ainsi, de la fin de la séance à la finalisation des retouches en passant par la sélection des photos qu’on choisit d’acquérir, l’ensemble du processus peut parfois nécessiter quelques jours. Évidemment, la durée dépend beaucoup du nombre total de photos prises, du nombre retenu au final, de la complexité des modifications, ainsi bien sûr que de la charge du travail du photographe.
Quoi qu’il en soit, une fois que les photos finales sont prêtes, il les fournit sous forme de fichiers numériques et/ou de tirages, selon ce qui a été convenu.
En principe, quand on fait appel à un photographe professionnel, on conclut un accord permettant d’utiliser à des fins personnelles les clichés qu’il nous remet. On est donc libre de partager ces derniers avec la famille ou des amis.
En revanche, une diffusion plus large n’est pas forcément possible. En effet, le photographe peut avoir fait figurer dans le devis et/ou le contrat éventuellement signé une clause interdisant la diffusion des photos hors du cadre personnel (familial ou amical) : le cas échéant, on se doit évidemment de la respecter, au risque de s’exposer à des poursuites.
Du reste, même s’il autorise une diffusion des clichés hors du cadre privé, il garde la possibilité d’engager des poursuites et d’intenter une action en justice s’il estime que celle-ci est faite de façon abusive (par exemple plus large ce qui était permis) et porte un préjudice à son activité ou une atteinte à sa réputation.
En tout état de cause, quelle que soit l’étendue de l’éventuelle cession de droits d’utilisation et de diffusion des clichés qu’il concède, il conserve des droits moraux sur ses créations, puisque ces derniers sont inaliénables.
Quoi qu’il en soit, mieux vaut aborder en amont les modalités d’usage des clichés, pour éviter toute déconvenue. En effet, si on demande a posteriori (après la signature d’un devis ou d’un contrat, voire même après la séance photo) la possibilité de les utiliser en dehors du cadre privé, le photographe est parfaitement fondé à refuser ou à exiger un montant supplémentaire – a fortiori si on souhaite les exploiter à des fins commerciales, par exemple pour les imprimer sur un support destiné à la vente.
Il est donc fortement recommandé que soit convenu d’emblée sous forme écrite, idéalement dans le devis ou le contrat, les droits d’utilisation et de diffusion des photos. Ainsi, les choses sont claires concernant ce qu’on a ou non la possibilité de faire avec ces dernières.
C’est d’autant plus vrai que le photographe peut lui aussi vouloir être en mesure de les diffuser afin de promouvoir son savoir-faire et ses prestations, par exemple en les intégrant dans son « book » ou en les publiant sur les réseaux sociaux. Là aussi, mieux vaut que soit défini en amont de la séance ce qu’il en est ; c’est clairement le genre de choses qu’il est utile de formaliser dans un devis et/ou un contrat.
Il convient d'ailleurs de souligner que dans le cas où on apparaît soi-même sur tout ou partie des clichés, on dispose alors d’un droit à l’image : on peut donc choisir de refuser que le photographe diffuse les photos en question (par exemple sur son site internet, sur ses réseaux sociaux ou encore auprès d’autres personnes), et il est poursuivable s’il le fait malgré tout. Toutefois, si rien n’a été convenu par écrit à ce sujet, il a par défaut le droit de diffuser les photos prises par ses soins, tant qu’elles ne révèlent rien de la vie privée de la personne concernée ni ne lui causent un préjudice (ou plus précisément un « trouble anormal », dans la jurisprudence française).
La situation est différente concernant les photos où seul le chien apparaît, puisqu'il n’existe pas en revanche de droit à l’image pour les animaux – en tout cas ni en France, ni en Belgique, ni en Suisse, ni au Canada.
Le prix d’une séance avec un photographe animalier varie assez considérablement en fonction de plusieurs facteurs :
Par conséquent, le montant à prévoir est très variable. Cela dit, pour un particulier, il se situe quasiment toujours entre 100 et 500 euros, en fonction des facteurs mentionnés ci-dessus.
Les modalités exactes de paiement sont fixées lors de la réservation, ce qui permet aussi de connaître les différents modes de paiement possibles : espèces, carte bancaire, plateforme de paiement comme PayPal… En tout état de cause, le photographe exige assez souvent qu’en amont de la séance photo soit versé un acompte qui représente normalement entre 10 et 50% du montant de la prestation. Le restant est réglé lors de la remise des clichés finaux, c’est-à-dire après les éventuelles retouches.
En tout cas, quelles que soient les modalités exactes, il est important de discuter du tarif et de ce qu’il inclut (ainsi que des options éventuelles) avant de réserver. Cela permet de s'assurer qu’on respecte le budget éventuel qu’on s’était fixé et d’avancer sereinement avec le professionnel choisi, en évitant toute mauvaise surprise.
Quelles que soient les motivations (obtenir un cliché souvenir de son chien, passer un moment mémorable, immortaliser un événement, illustrer un magazine ou une campagne publicitaire…), faire appel à un photographe professionnel permet d’obtenir des photos uniques et de qualité de son animal de compagnie. En effet, il possède du matériel (appareils photo, objectifs, trépieds…), des connaissances techniques et une sensibilité artistique que n’a pas le premier venu.
Néanmoins, comme chacun a sa « patte », il est important de veiller à choisir un professionnel qui correspond aux attentes que l’on a en termes de types de clichés et d’esthétisme.
Une fois le « bon » photographe trouvé, il est nécessaire de bien convenir avec lui des modalités de la séance photo, du nombre de clichés souhaité, de ce qui est possible ou non quant à leur utilisation, et bien sûr du tarif de la prestation.
Dans tous les cas, il convient d’avoir en tête que se faire prendre en photo n’est pas inné pour un chien. Il a donc généralement besoin de temps pour comprendre ce qu’on attend de lui pendant la séance. Tant le photographe que le maître doivent savoir se montrer patients, et ne pas hésiter à recourir à des friandises ou des jouets pour qu’il soit plus apaisé et/ou coopératif. S’il l’est effectivement, la séance photo a toutes les chances d’être un agréable moment de convivialité pour l’ensemble des participants.
Enfin, quand bien même on a l’habitude de prendre son chien en photo soi-même, une séance avec un photographe professionnel peut constituer une bonne occasion de s’améliorer : maîtrise des techniques photographiques, connaissances du matériel et de sa bonne utilisation, etc.
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