Autres noms : Berger Hongrois ou Chien d'Eau Hongrois
Pays d'origine : Hongrie
Groupe : Chien de berger et de bouvier
Le Puli est reconnaissable à son poil, excessivement épais, abondant et formant des cordes ressemblant à des dreadlocks, ce qui fait que certains le comparent à une serpillière. De fait, ses yeux ne sont généralement pas visibles sous les poils.
Le poil peut être noir, avec ou sans reflets rouges, blanc ou gris.
Les oreilles sont tombantes et assez lourdes.
La queue est portée recourbée, et atteint le jarret.
Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Puli doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :
Ce chien qui rappelle le Terrier Tibétain descendrait du Berger Persan ou des anciens bergers d'Asie.
Arrivé dans les plaines hongroises lors des invasions des nomades Magyars au 11ème siècle, le Puli (ou Berger Hongrois) fut longtemps un meneur de troupeaux. Il fut sélectionné sans pitié pour ses compétences bergères : les individus les moins efficaces auraient été abattus de manière systématique. Cette sélection drastique a créé le chien intelligent, rustique et rapide que nous connaissons. Au fil du temps, d'autres chiens de berger le remplacèrent au troupeau : il devint alors gardien de ferme, et fut même employé dans la police en tant qu'auxiliaire.
La popularité de la race déclina à partir du 19ème siècle, à cause des besoins moins importants en chiens de ferme. Des passionnés tentèrent cependant de la sauvegarder, et un premier standard fut rédigé en 1915. Elle fut ensuite reconnue par la FCI en 1924.
En 1935, 4 Pulis furent amenés aux États-Unis par le Département de l'Agriculture, afin d'aider les agriculteurs. En effet, à l'époque, les chiens de bergers utilisés dans le pays avaient tendance à tuer les bêtes qu'ils étaient censés protéger.
Un programme de reproduction fut alors mis en place, incluant notamment des croisements avec des Bergers Allemands et des Chow Chow. Cependant, la Seconde Guerre mondiale causa l'arrêt prématuré du programme. Les animaux présents sur le sol américain furent vendus aux enchères à des éleveurs professionnels. Ces chiens et leurs descendants devinrent des chiens de compagnie.
Le Puli reste une race relativement rare dans la plupart des pays, à l'exception de la Hongrie, où il est d'ailleurs considéré comme chien national.
Les qualités du Berger Hongrois sont nombreuses. En effet, ce chien rustique est joyeux, affectueux et capable d'une grande fidélité. En outre, contrairement à ce que son apparence pourrait laisser penser, il est vif, rapide, agile et très bon sauteur.
À la fois indépendant et possessif, la présence de ses maîtres lui est indispensable. Une vie au chenil, loin du foyer, est donc à proscrire. Très agréable avec les enfants, il est en revanche méfiant envers les étrangers. Au demeurant, aboyeur à la voix stridente, il sait se montrer vigilant et donner l'alarme : c'est donc un excellent gardien. D'autant qu'étant originellement un chien de berger, il garde un instinct protecteur prononcé.
Le Puli a besoin de beaucoup d'exercice, autant mental que physique. Une vie en appartement est cependant possible à condition de le sortir plusieurs fois par jour. L'idéal reste cependant une maison avec un jardin.
Dans tous les cas, il doit aussi être stimulé intellectuellement, et appréciera par exemple de pratiquer l'agility. En revanche, les exercices répétitifs sont à éviter, car ils l'ennuiraient.
L'éducation du Puli doit être précoce, ferme mais douce. C'est un chien qui peut se révéler têtu : il n'est donc pas recommandé aux maîtres néophytes.
Ayant tendance à aboyer, lui apprendre le silence sera une des premières étapes de son éducation, surtout s'il destiné à une vie citadine.
Le Puli étant un chien rustique, il jouit d'une santé robuste. Il peut cependant, comme tous les chiens, être victime de dysplasie de la hanche, de cataracte ou encore de luxation de la rotule.
Entretenir un Puli peut relever du sacerdoce.
En effet, sa fourrure cordée ne doit être ni brossée ni peignée : tout l'entretien doit être effectué à la main. Lors de la poussée du poil, vers 8 à 12 mois, il faut séparer régulièrement les mèches qui se dédoublent. Cette opération se réalise avec les doigts, jusqu'à atteindre la peau.
Par la suite, l'entretien très particulier des cordes de poils demande un apprentissage et un temps conséquent. Et ce d'autant plus que, la race étant relativement rare, de nombreux toiletteurs canins refuseront de s'occuper d'un Puli ou effectueront un travail non adapté. Les cordes doivent être coupées pour ne pas traîner sur le sol.
Il convient en outre d'inspecter le poil du chien après chaque promenade, pour vérifier que des feuilles mortes ou autres petits éléments ne se seraient pas pris dans les nombreuses cordes.
Bien sûr, le Puli doit également être lavé lorsqu'il est sale. Mais au vu du temps nécessaire pour le sécher, il est préférable d'éviter toute salissure ... ou de choisir un chien noir !
Par ailleurs, il faut régulièrement vérifier et démêler les cordes qui sont situées autour des babines et de l'anus, afin d'éviter toute agglutination de poils.
Enfin, les yeux et les oreilles du Puli doivent aussi être nettoyées régulièrement.
L'alimentation du Puli doit être équilibrée et adaptée à son état de santé, son mode de vie ainsi qu'à son âge.
Le Berger Hongrois est un chien de berger et de compagnie. En Hongrie, il est aussi utilisé en tant que chien policier.
Le Puli apprécie l'eau et donc les baignades, mais celles-ci ne sont pas sans danger pour lui. En effet, une fois gorgé d'eau, son poil devient très lourd, au point de risquer de l'empêcher de sortir par lui-même de l'eau, voire de l'entraîner vers le fond.
Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a un Puli nommé Beast. Ce dernier a évidemment un compte très populaire sur le réseau social, et cette adoption a contribué à relancer la popularité de la race.
J’en ai un blanc de 2ans ½, super chien très attachant au look incroyable, impossible de passer inaperçu avec lui, ne perd pas ses poils, les puces ne l’apprécient pas et pas d’allergie aux cordes, que du bonheur.
J’ai un puli blanc, je confirme c’est un chien formidable malheureusement trop rare, impossible de passer inaperçu avec un puli.
En général, lorsque je me promène avec lui, on m’interpelle, on aime, on peut aussi se moquer, on le photographie, on veut le toucher, on l ‘adopterais mais l’entretien fait peur et pourtant
Il ne perd pas ses poils, pas de puces et pas d’allergie au poil de chien
D’ailleurs, en Hongrie, on dit que ce n’est pas un chien, mais un puli
j'ai eu une chienne puli pendant 14ans c'est un chien qui s'adapte très bien a la vie de son maitre qui demande beaucoup d'affection et de calin. c'est un chien très posséssif qui n'aime pas la violence des étrangers envers son maitre. Elle aime aussi beaucoup les enfants quand elle est habitué a eux. Moi g grandi avec! c'est d'ailleurs pour cela que je recherche la meme race de chien pour mes prochaine année