La myélopathie dégénérative du chien : causes, symptômes, traitement...

La myélopathie dégénérative du chien : causes, symptômes, traitement...

Si les maladies héréditaires sont souvent graves voire incurables, elles ne touchent pas uniquement l'Homme. En effet, on sait depuis longtemps que les animaux, notamment les chiens, peuvent également être concernés par de nombreuses affections héréditaires plus ou moins handicapantes.


On trouve notamment parmi elles la myélopathie dégénérative, une maladie fatale pour laquelle il n'existe pas de traitement et dont beaucoup de chiens sont affectés ou porteurs sains, c'est-à-dire que la maladie est dans leur organisme sans qu'ils en souffrent pour autant.


Qu'est-ce que la myélopathie dégénérative et comment fonctionne-t-elle ? Quels en sont les symptômes, et comment réagir si son chien en est victime ?

La myélopathie dégénérative : un nom complexe pour une maladie grave

© Fregis
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La myélopathie dégénérative est une maladie héréditaire qui s'attaque aux cellules nerveuses de la moelle épinière de façon plus ou moins lente et progressive, conduisant ainsi à la paralysie. Cette maladie peut être comparée à la sclérose en plaque chez l'Homme, notamment parce que ces deux affections, bien qu'étant différentes, fonctionnent de manière similaire. Si la myélopathie dégénérative concerne le plus souvent les chiens, les chats ne sont pas épargnés et peuvent aussi en être victimes. Toutefois, comme il s'agit d'une maladie génétique, elle n'est pas contagieuse entre les animaux (qu’il s’agisse de chiens ou d’une autre espèce) et n'est pas transmissible à l'Homme.

 

La myélopathie dégénérative se déclare relativement tard : il faut attendre la plupart du temps les huit ou neuf ans du chien, mais elle peut aussi apparaître bien plus tard, vers ses quinze ans.

 

Elle provoque une démyélinisation lente, c'est-à-dire une destruction progressive de la myéline, gaine composée majoritairement de corps gras, qui entoure et protège les fibres nerveuses se trouvant dans la moelle épinière. Ces fibres nerveuses sont responsables de la communication entre le cerveau et les membres, mais également de la coordination entre ces derniers. Dès lors qu’elles ne sont plus protégées par la myéline, elles se dégradent peu à peu avec le temps. Elles finissent donc par ne plus fonctionner correctement, ce qui compromet les aptitudes physiques du chien. Les mouvements - et surtout leur coordination - deviennent ainsi de plus en plus difficiles pour l'animal atteint. Ce sont les membres postérieurs qui sont touchés en premier, en présentant une faiblesse plus ou moins importante. Puis les membres antérieurs montrent à leur tour l'évolution de la maladie.

 

La progression de l’affection conduit à ce que le thorax et puis le coeur soient touchés, entraînant le décès du chien. La plupart des propriétaires choisissent toutefois d'euthanasier le chien atteint avant qu’il ne meure naturellement.

Les causes de la myélopathie dégénérative

Les causes de la myélopathie dégénérative

Des chercheurs américains travaillant pour l'Université de Harvard et l'Université du Missouri ont réalisé une étude sur la myélopathie dégénérative, dont les résultats ont été publiés en 2009. Ils ont constaté que c'est la mutation du chromosome 31 du gène SOD1 qui est en cause dans l'apparition de la myélopathie dégénérative chez le chien.

 

Plus précisément, il y a trois cas de figures possibles :

  • si les deux allèles du gène sont normaux (N/N), alors le chien n'est pas affecté et n’a aucun risque de transmettre la mutation ;
  • si un des allèles présente une mutation (N/A), il n’est pas atteint par la myélopathie dégénérative, mais la maladie est présente dans son patrimoine génétique : il est ce que l'on appelle un « porteur sain ». Ainsi, tous les descendants d'un chien (N/A) sont susceptibles d’être touchés par la maladie. Cela dépend aussi bien sûr du patrimoine génétique du chien avec lequel il se reproduit. Si un mâle ou une femelle est porteur sain et qu'il ou elle se reproduit avec un mâle ou une femelle saine, chacun de leurs petits a une chance sur deux d’être porteur sain (N/A) et une chance sur deux d’être sain (N/N). Mais si en revanche le porteur sain (N/A) se reproduit avec un chien atteint (A/A), chacun des chiots a une chance sur deux d’être porteur sain (N/A), et une chance sur deux d’être victime de la maladie (A/A).
  • si les deux allèles du gène présentent une anomalie (A/A), il aura alors de grandes chances que la maladie se déclenche un jour (si tant est qu’il vive jusqu’à un âge suffisamment avancé), et il la transmettra également à toute sa descendance.

 

Voici un tableau récapitulatif des risques de transmission aux chiots en fonction du génotype des parents :

 

Génotype Parent N/N Parent N/A Parent A/A
Parent N/N 100% de sains (N/N) 50% de sains (N/N)
50% de porteurs sains (N/A)
100% de porteurs sains (N/A)
Parent N/A 50% de sains (N/N)
50% de porteurs sains (N/A)
25% de sains (N/N)
50% de porteurs sains (N/A)
25% de atteints (A/A)
50% de porteurs sains (N/A)
50% de atteints (A/A)
Parent A/A 100% de porteurs sains (N/A) 50% de porteurs sains (N/A)
50% de atteints (A/A)
100% de atteints (A/A)

 

Cette même étude a également mis en évidence que si presque tous les chiens souffrant de la myélopathie dégénérative possédaient deux allèles A/A, d'autres facteurs extérieurs sont susceptibles d'avoir une incidence sur le développement de la myélopathie dégénérative. Il s’agit notamment de causes immunologiques (liées au système immunitaire), métaboliques (liées aux transformations biochimique dans l'organisme), nutritionnelles et oxydatives (liées au stress oxydatif, qui provoque un manque d'anti-oxydants). Ces autres facteurs sont donc des déclencheurs possibles de la maladie si toutefois le chien en est à la base porteur, mais cela n'a pas été prouvé par la science. En effet, dans certains cas, des chiens présentant deux allèles mutants ne souffrent pas de la maladie, ce qui laisse penser que le facteur génétique n’est pas le seul entrant en ligne de compte, et que cette maladie n'est pas forcément une fatalité.

Les symptômes de la myélopathie dégénérative chez le chien

© Handicappedpets.com
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Tout comme avec la sclérose en plaque chez l'Homme, les premiers symptômes de la myélopathie dégénérative sont une difficulté à réaliser des mouvements basiques qui jusque-là ne posaient pas de problème, comme marcher ou monter et descendre les escaliers. De plus, étant donné que la maladie affecte également la coordination entre les mouvements, la démarche du chien change. En effet, comme ce sont d'abord les membres postérieurs qui présentent une anomalie, le chien atteint a tendance à traîner la patte, et on peut remarquer également une perte d'équilibre.

 

La maladie évolue ensuite pendant 6 à 24 mois (selon les cas) jusqu'à la paralysie complète, qui provoque, à terme, une incontinence urinaire et fécale, puis la mort du chien. L'évolution plus ou moins rapide de la maladie dépend notamment de l'âge, de la condition musculaire du chien ou encore de son état de santé général.

 

Toutefois, si la myélopathie dégénérative est très handicapante pour l'animal, elle ne provoque cependant aucune douleur, contrairement à d'autres affections de la moelle épinière, comme les hernies discales, qui compressent cette dernière.

 

Le diagnostic de la myélopathie dégénérative chez le chien s'effectue par élimination des autres causes pouvant provoquer des symptômes similaires, comme une tumeur, une dysplasie de la hanche ou de l'arthrose du chien. Le vétérinaire procède ensuite à des analyses, dont des examens neurologiques permettant de confirmer qu'il s'agit bien d'une myélopathie dégénérative.

 

Il convient toutefois de préciser que le diagnostic définitif de la myélopathie dégénérative ne peut se faire qu'à la mort de l'animal, notamment parce qu'il est nécessaire de faire un examen histologique de la moelle épinière, c'est-à-dire des tissus de cette dernière.

Les races de chiens les plus touchés par la myélopathie dégénérative

Les races de chiens les plus touchés par la myélopathie dégénérative

Aucune race de chien n'est immunisée contre la myélopathie dégénérative. Néanmoins, ce sont de façon générale des chiens de grande taille qui sont les plus concernés. Ainsi, parmi les races les plus touchées, on retrouve notamment le Berger allemand, le Boxer, le Welsh Corgi Pembroke, le Husky Sibérien, le Bouvier Bernois, le Rhodesian Ridgeback ou encore le Chesapeake Bay Retriever.

 

L'OFA (Orthopedic Foundation for Animals) a réalisé une étude à partir de données concernant des chiens ayant souffert de la myélopathie dégénérative dans le but de connaître la proportion de chiens atteints par la maladie en fonction de leur race. Les données utilisées sont conséquentes, puisqu’elles vont de 1974 pour les plus anciennes à 2018 pour les plus récentes. Il en est ressorti que la race la plus affectée est le Welsh Corgi Pembroke, avec plus de 53% d’individus touchés. En deuxième position se trouve le Cavalier King Charles Spaniel, avec 36%. Les chiens croisés complètent le podium, puisque les individus concernés représentent 31% de leur effectif.

 

© Handicappedpets.com
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Toujours selon cette étude, et en ce qui concerne les individus porteurs de la maladie mais sains (c’est-à-dire N/A : un seul des deux allèles présente une mutation, donc le chien ne développe pas la maladie, mais peut la transmettre), c'est le Bouvier Bernois qui est en première position, avec 46% de porteurs sains (c’est-à-dire N/A : un seul des deux allèles présente une mutation) parmi la population de cette race. Le Chesapeake Bay Retriever est en seconde position avec 43%, suivi du Terrier Irlandais à poil doux et du Chien de Saint-Hubert, tous deux à 42% de porteurs sains dans leur population respective. Les écarts sont immenses entre les différentes races de chien, puisque parmi celles qui sont le moins affectées (comme le Doberman et le Dalmatien), on compte moins de 1% de porteurs sains.

 

La mutation génétique à l’origine de la myélopathie dégénérative est donc assez répandue chez les chiens, même si heureusement une large partie d’entre eux sont porteurs sains. Il n’en reste pas moins qu’une transmission via la reproduction du chien étant relativement aisée, le risque ne doit pas être pris à la légère. Ainsi, avant d’envisager de faire reproduire son chien, il est vivement conseillé de lui faire faire le test de la myélopathie dégénérative, en particulier s’il fait partie des races les plus concernées.

Le traitement et la prévention de la myélopathie dégénérative

Le traitement et la prévention de la myélopathie dégénérative

Il n'existe à ce jour aucun traitement contre la myélopathie dégénérative du chien, tout comme il n'existe aucun moyen médicamenteux de ralentir le processus de dégradation des fibres nerveuses. Des essais ont certes été menés dans le but de freiner la progression de la maladie en administrant de la vitamine E (tocopherol), de la méthionine (acide aminé), des statines hypolipidémiantes (utilisées contre le cholestérol, tant chez le chien que chez l'Homme) ainsi que de la cyanocobalamine (vitamine B12), mais sans grand succès.

 

La réponse la plus appropriée face à la myélopathie dégénérative reste la prévention. Il est en effet possible de prévenir la maladie en testant et en choisissant les futurs parents avant toute reproduction.

 

Il est donc primordial pour tout éleveur professionnel ou propriétaire souhaitant faire reproduire son chien de savoir au préalable s’il est ou non porteur de la maladie, afin d'éviter sa propagation ainsi que celle de l’anomalie génétique qui en est à l’origine. En effet, s'il n'y a en apparence aucun moyen de penser que le chien est affecté par la maladie tant que les premiers symptômes (qui apparaissent tardivement) ne se sont pas manifestés, il existe en revanche un test ADN permettant de l'identifier très tôt, dès la naissance. Extrêmement fiable, il coûte en général un peu moins d'une centaine d'euros. En plus du test génétique, la stérilisation des chiens A/A peut également être une solution pour l'éleveur. En effet, si le risque pour le chien de développer la maladie reste le même avec ou sans stérilisation, cette dernière empêche au moins de transmettre la maladie à de nouvelles portées.

 

Par ailleurs, maintenir son chien en bonne santé, notamment en surveillant son poids et en lui procurant suffisamment d’activités physiques, aiderait à réduire le risque d’apparition de la maladie.

Vivre avec un chien atteint de myélopathie dégénérative

© Handicappedpets.com
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Lorsque la myélopathie dégénérative est diagnostiquée chez un chien, cela impacte non seulement la vie de l’animal, mais bouleverse également la vie de son maître, d’autant que la maladie peut évoluer de façon plus ou moins rapide. Cela dit, lors du diagnostic de la myélopathie dégénérative, le vétérinaire peut donner au propriétaire une estimation concernant l'évolution de la maladie et l’espérance de vie du chien. Cette estimation se fonde notamment sur la gravité des symptômes, l'âge de l’animal (plus il est âgé, plus il est fragile) ainsi que son activité physique (la maladie se développe normalement moins vite chez un individu actif).

 

Quoi qu’il advienne, le maître doit garder en tête que la vie quotidienne peut devenir un calvaire pour un chien atteint par la myélopathie dégénérative. Certaines mesures logistiques peuvent toutefois lui faciliter la vie - et donc potentiellement aider aussi le maître lui-même à faire face à cette épreuve. 

 

© Zoomalia
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Ainsi, si l'on habite une maison à plusieurs étages, il est pertinent de faire vivre l'animal uniquement au rez-de-chaussée et de bloquer l'accès à tous les escaliers, par exemple grâce aux mêmes barrières que celles utilisées pour les bébés.

 

Par ailleurs, si le logement comporte des surfaces glissantes (parquet, carrelage…), mettre plusieurs tapis au sol peut aider le chien à avoir une meilleure stabilité. Dans la même optique, il est également possible de lui mettre des chaussons pour chien spéciaux qui faciliteront sa démarche à la maison comme à l'extérieur – sous réserve évidemment qu’il s’en accommode bien.

 

Il faut aussi s’assurer que son lieu de repos soit adapté, c'est-à-dire facile d’accès. Par exemple, si son panier était installé en hauteur, il convient de le changer d’emplacement. On peut également laisser à proximité tout ce dont il pourrait avoir besoin, à commencer par la gamelle du chien (eau comme nourriture). Cela permet de limiter ses mouvements et est particulièrement indispensable s’il éprouve trop de difficultés pour se déplacer ou si la maladie est à son stade final.

 

Par ailleurs, les promenades du chien ne peuvent évidemment plus se dérouler comme par le passé. Il faut veiller à s’adapter à son rythme, de façon à ce que les sorties ne soient ni fatigantes ni douloureuses pour lui. En fonction de son état de santé, elles peuvent aussi être légèrement écourtées.

 

© Collie-online.com
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Par contre, il est conseillé de garder son chien le plus actif possible afin d'éviter toute perte musculaire, qui pourrait aggraver son état. S'il peut paraître au premier abord souhaitable de ménager son chien autant que possible et de réduire au maximum son activité physique, c’est une fausse bonne idée : le développement de la maladie n'en serait que plus rapide. Il convient donc de trouver (et ajuster au fur et à mesure) un équilibre entre la nécessité pour le chien de continuer à faire de l’exercice, et celle d’éviter de trop le solliciter, voire de l’épuiser. Autant dire que, plus que jamais, le maître doit savoir être à l'écoute des besoins de son chien.

 

Si besoin, il est possible de faire faire de la rééducation à son chien, c’est-à-dire de lui prodiguer des soins (kinésithérapie…) visant à éviter que les muscles ne s'atrophient, et une fonte musculaire provoquée par le manque de mouvements.

 

© Handicappedpets.com
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Il existe également des harnais et des chariots roulants pour chien, qui permettent de l'assister dans ses mouvements, dans le cas où la myélopathie dégénérative serait à un stade si avancé qu’il ne pourrait plus marcher de lui-même.

 

Toujours dans le cas où la maladie est à un stade très avancé, il existe des tapis absorbants que l'on peut coller au sol pour que le chien puisse y faire ses besoins. Ces protections sont le plus souvent utilisées pour des chiens qui restent longtemps en appartement ou pour apprendre la propreté à un chiot, mais elles peuvent aussi s'avérer très utiles dans le cas d'une myélopathie dégénérative très avancée.

 

Dès lors que le chien n’est pas en mesure de le faire par lui-même, il est recommandé de changer sa position toutes les 4 à 6 heures, notamment afin d'éviter les phlébites, des caillots de sang se formant dans les veines. Il est également possible de faire des massages à son chien pour le soulager, non sans avoir au préalable demandé conseil à son vétérinaire afin d'effectuer les bons gestes de massage et ce, afin de ne pas blesser son chien.

 

Quoi qu’il en soit, il ne faut pas oublier que quel que soit le stade de la myélopathie dégénérative, et comme pour toute maladie, la présence et l’attention du maître est plus que jamais nécessaire à son compagnon. Si ses conditions de vie peuvent certes devenir difficiles, sa vie ne s'arrête pas pour autant, et les activités habituelles peuvent, dans la mesure du possible, être adaptées à la nouvelle condition du chien : l'en priver ne ferait que rendre la maladie encore plus pénible, tant sur le plan physique que psychologique.

Conclusion

Si un chien montre des symptômes de faiblesse musculaire, il est essentiel de se rendre chez le vétérinaire. En effet, si cette faiblesse peut simplement être liée à l'âge, elle peut aussi être la conséquence d’une myélopathie dégénérative, avec à la clef des conséquences très graves. Etre fixé permet de prendre sans attendre les mesures qui s’imposent pour améliorer les conditions de vie de son compagnon, s’il s’avère qu’il est effectivement touché.

 

Si l'on achète un chien ou un chiot en élevage, il convient de demander à l'éleveur les résultats du test relatif à la myélopathie dégénérative, si toutefois il a été effectué. Néanmoins, les éleveurs étant très au courant de cette maladie, les tests sont généralement réalisés très tôt afin de prévenir tout risque de propagation. Dans le cas où le test serait positif ou à risque (c'est-à-dire A/A ou N/A), les chiots atteints par la maladie sont soit stérilisés afin de ne pas propager la myélopathie dégénérative, soit euthanasiés. Les individus porteurs sains devront soit se reproduire uniquement avec des partenaires sains, soit être stérilisés afin de ne pas se reproduire du tout.

 

Enfin, il n'est évidemment pas question ici de déterminer si et quand un maître doit faire euthanasier son chien, dès lors que ce dernier est atteint de myélopathie dégénérative. Face à la maladie, ce sont à la fois la vie du chien et du maître qui changent, et les conséquences peuvent être difficiles à affronter. Dans les faits, les propriétaires ont dans la majorité des cas recours à l'euthanasie du chien avant ou durant le stade final de la maladie, mais cette décision revient à chacun, après recueil de l’avis du vétérinaire. En tout état de cause, la priorité du maître doit toujours rester le bien-être physique et mental de son compagnon.

Dernière modification : 06/18/2020.